Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pxfuel
Le 21 décembre 1967, Pierre-Elliott Trudeau, alors ministre de la Justice, affirmait que « l’État n’a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
En Norvège, comme on le verra ci-dessous, l’État s’immisce non seulement dans les chambres à coucher, mais dans toutes les pièces de la maison. On est en droit de se demander si dans les années soixante cette éviction de « l’État » n’a pas été qu’une ruse, un paravent temporaire : il s’agissait en réalité d’évincer une morale conservatrice pour, dans un premier temps, tant que les progressistes-libertins étaient très minoritaires, prétendre être libertaire et ne rien imposer puis, maintenant que ces mêmes progressistes-libertins sont aux manettes, imposer une inquisition plus puissante (la prison !), plus perfectionnée techniquement et avec une mémoire bien plus infaillible que les anciennes églises chrétiennes. Cette nouvelle inquisition semble même exclure la possibilité de rédemption.
On remarquera que la loi s’appuie sur une augmentation des « crimes homophobes » en Norvège. Très pudique, la source de l’article (le site LGBT Out) n’identifie pas les coupables de ces « crimes ». Se pourrait-il que ce soit lié à l’immigration massive de populations extra-européennes qui voient d’un mauvais œil les mœurs décadentes pour elles des LGBTQ2SAI+ ?
Le Parlement norvégien a donc interdit mardi 10 novembre les discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles, élargissant son code pénal qui protège les homosexuels et les lesbiennes depuis 1981. Les contrevenants s’exposent notamment à une amende.
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
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