Après la mise en œuvre intégrale de l’accord de paix signé par l’Arménie avec l’Azerbaïdjan après la perte de facto de la guerre, le seul facteur assurant la sécurité des Arméniens restants dans la région du Haut-Karabakh sera la présence militaire russe là-bas. Dans le même temps, les actions pratiques (et non la propagande) du gouvernement actuel de l’Arménie ont démontré qu’Erevan n’est pas intéressé par le territoire du Haut-Karabakh. Même dans les jours les plus durs de la guerre, Erevan n’a pas pris de mesures pour reconnaître la République du Haut-Karabakh en tant qu’État indépendant ou en tant que partie de l’Arménie. De plus, aucune armée arménienne régulière n’a été envoyée pour combattre l’Azerbaïdjan dans la région.
Au moins douze avions de transport militaire Il-76 ont livré des militaires de la 15e brigade de maintien de la paix en Arménie , a rapporté le ministère russe de la Défense dans la soirée du 10 novembre.
L’effectif total du contingent russe de maintien de la paix qui sera déployé dans la région du Haut-Karabakh sera de 1 960 militaires, 90 véhicules blindés de transport de troupes, 380 unités d’automobiles et de matériel spécial.
Afin de contrôler le respect du régime de cessez-le-feu, la Russie établira des postes d’observation le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh et le long du couloir de Lachin. Pour contrôler l’opération de maintien de la paix, le commandement des forces de maintien de la paix russes sera déployé dans la zone de Stepanakert.
Après la mise en œuvre intégrale de l’accord de paix signé par l’Arménie avec l’Azerbaïdjan après la perte de facto de la guerre, le seul facteur assurant la sécurité des Arméniens restants dans la région du Haut-Karabakh sera la présence militaire russe là-bas. Dans le même temps, les actions pratiques (et non la propagande) du gouvernement actuel de l’Arménie ont démontré qu’Erevan n’est pas intéressé par le territoire du Haut-Karabakh. Même dans les jours les plus durs de la guerre, Erevan n’a pas pris de mesures pour reconnaître la République du Haut-Karabakh en tant qu’État indépendant ou en tant que partie de l’Arménie. De plus, aucune armée arménienne régulière n’a été envoyée pour combattre l’Azerbaïdjan dans la région.
Par conséquent, Stepanakert et les zones voisines, y compris le couloir de Lachin, sont juste devenus la zone d’influence russe. Un autre facteur est le contrôle des garde-frontières russes sur le couloir de transport entre l’Azerbaïdjan et sa République autonome du Nakhitchevan à travers le sud de l’Arménie, qui a été conclu dans le cadre de l’accord de paix. En plus de l’avantage militaire écrasant et de l’influence économique / politique sur l’Azerbaïdjan, c’est également un facteur qui jouerait son propre rôle pour contenir les tentatives potentielles de l’Azerbaïdjan de reprendre ses actions militaires dans ce pays. D’autre part, il convient de noter qu’avec la reddition arménienne des districts azerbaïdjanais et la prise de Choucha par l’Azerbaïdjan, Bakou a atteint la plupart de ses objectifs militaires et politiques. Ainsi, il n’est pas non plus intéressé par l’escalade.
Dans le cas de la bonne volonté de l’Azerbaïdjan et de l’intérêt de la Russie dans la région, les régions du Haut-Karabakh, peuplées d’arméniens, auraient des chances notables de reprendre leur développement économique et social en tant que facteur de paix permanente dans la région.
source : Pro-Western Armenian Government Lost Nagorno-Karabakh, But Russia Gained It; South Front
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L’échec de l’axe US/Israël/OTAN
La trêve que Poutine a fait signer un peu à la cosaque au « Sorosien » Pachinyan et à « l’Otanien » Aliev sous les yeux ahuris d’un Ankara qui s’apprêtait après la prise de Choucha, à aller droit vers Stepanokert, donne bien à penser que l’axe Russie/Résistance attendait son heure avant de réagir pour couper l’élan caucasien du Sultan et de ses soutiens israélo-américains. Le « foutoir » électoral US et la guerre des vautours au sein de l’administration US aidant, la Russie vient donc de s’emparer militairement du cœur battant du projet caucasien de l’axe USraëlien et ce, suivant les termes de la trêve qu’Aliev a qualifiée de capitulation militaire de l’Arménie.
Lundi 9 novembre et pour la première fois depuis le début du conflit made in US/OTAN/Israël dans le Haut-Karabakh, le numéro deux du centre de commandement de la DCA iranienne, le général Rahim Zadeh a très clairement affirmé que les chasseurs et les avions de combat turcs, largement impliqués dans des combats contre l’Arménie, n’auraient aucune chance de survivre s’ils s’aventuraient dans le ciel iranien. Il renvoyait en effet aux informations selon lesquelles les avions turcs ont largement remplacé les drones « Bayraktar » que les « médias mainstream » ont cherché à présenter comme les vainqueurs de guerre. La mise en garde a dû pousser Aliev à se dresser au moins momentanément contre les diktats d’Ankara, transmis par le duo Akkar (ministre de la Défense)-Cavusoglu (MAE) présent à Bakou. Surtout que selon des sources bien informées, une fronde commençait à s’élargir au sein de l’armée azerbaïdjanaise, littéralement hostile au commandement turco-takfiriste de ses opérations. Aliev aurait même échappé à une tentative de coup d’État mené par cette frange de l’armée qui ne supporte les ordres des hordes takfiristes venus d’Idlib.
Hannibal GENSERIC
illustration: Les premières forces de la paix russes déployées dans la zone du conflit du Nagorny Karabakh
source : https://numidia-liberum.blogspot.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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