par AlAhed avec Sana.
Le président Bachar al-Assad a affirmé que la question des réfugiés pour la Syrie est une question nationale en plus qu’elle est humanitaire, assurant que la majorité de syriens à l’étranger veulent retourner à la patrie.
Dans une allocution prononcée par vidéoconférence à l’ouverture de la conférence internationale pour le retour des réfugiés, tenue au palais des Omeyyades à Damas, le président al-Assad a accueilli favorablement la visite des délégations participant à la Conférence internationale pour le retour des réfugiés en Syrie, notamment les amis russes, qui ont déployés de grands efforts pour la tenue de cette conférence, en dépit des tentatives internationales de la mettre en échec.
Le président Assad a remercié les amis iraniens qui ont déployés des efforts à ce sujet et fourni un véritable soutien pour alléger les séquelles de la guerre et de l’embargo.
Assad a aussi remercié certains pays qui avaient accueilli et hébergé les émigrés syriens et leur offert des opportunités de travail en dépit des difficultés économiques dont ils souffrent, partant de leurs principes humanitaires et moraux.
Le président syrien s’en est pris à d’autres pays régionaux et occidentaux qui avaient exploité les réfugiés syriens en transformant cette question humanitaire en une carte politique de marchandage.
« Les pays qui ont propagé le terrorisme en Syrie, fait des milliers de tués parmi les syriens et causé le déplacement de millions ne peuvent pas logiquement être les mêmes qui les aident à retourner à la Patrie. La preuve est leur refus de prendre part à la cette conférence », a dit le président Assad.
Et d’affirmer : Pour la Syrie, la question des réfugiés est une question nationale en plus qu’elle est humanitaire, ajoutant que la Syrie avait pu faire retourner des milliers de réfugiés dans les dernières années et oeuvre aujourd’hui pour le retour de chaque réfugié syrien pour qu’il contribue à la reconstruction de la Patrie.
Le président Assad a fait savoir que les sanctions économiques illégitimes et l’embargo imposé par Washington et ses alliés entravent les efforts étatiques visant à réhabiliter les infrastructures dans les zones détruites par le terrorisme pour permettre aux réfugiés d’y retourner et d’y vivre dans des conditions normales.
« La majorité de syriens à l’étranger veulent plus que jamais retourner à la patrie car ils refusent d’être un numéro aux listes d’investissement politique et une carte aux mains des régimes qui soutiennent le terrorisme en Syrie », a martelé le président Assad.
Le président syrien a expliqué que des régimes occidentaux et des pays voisins qui leurs affilient, en particulier la Turquie, avaient provoqué des circonstances pour pousser les syriens à sortir d’une façon collective de leur pays, et pour avoir ainsi un prétexte pour s’ingérer dans les affaires syriennes, et plus tard pour effriter l’État et le transformer en un Etat servile.
« Nous affrontons aujourd’hui une question compliquée : Des millions de réfugiés veulent retourner, des infrastructures toutes entières sont détruites, et le terrorisme existe encore dans certaines zones syriennes », a-t-il dit, soulignant que le gouvernement syrien, en dépit de l’embargo, avait réhabilité le minimum des infrastructures dans de nombreuses zones, et fourni des facilités et des garanties aux réfugiés pour les encourager à retourner.
Assad a exprimé sa conviction que cette conférence jettera la plate-forme appropriée de la coopération dans la prochaine phase afin de mettre fin à cette crise humanitaire qui touche chaque maison en Syrie.
Le président Assad a, enfin, souhaité le succès aux participants à la conférence et espéré qu’elle adopte des recommandations et des suggestions qui contribuent directement au retour des réfugiés à la Patrie.
source : https://french.alahednews.com.lb
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