Les résidents boliviens en Europe de Wiphalas dans le Monde et Wiphala France dénoncent une nouvelle tentative de coup d’Etat en Bolivie :
1. Des militaires ayant participé au coup d’état de 2019 appellent à la constitution d’une “junte civico-militaire”.
2. Le dirigeant mineur Orlando Gutiérrez, aurait été assassiné dans des circonstances qui restent à déterminer. Il a été à maintes reprises, lui et sa famille, menacé par des groupes d’extrême droite.
Le peuple bolivien a élu le 18 octobre, dès le premier tour, Luis Arce, avec 55% des voix.
Les autres candidats, les observateurs internationaux et la communauté internationale ont salué la tenue des élections et félicité Luis Arce pour son ample victoire.
Aujourd’hui, le gouvernement de facto a le devoir et l’obligation de faire respecter le résultat des élections, garantir l’exercice des missions des syndicalistes et mettre tout en œuvre pour protéger la vie et la sécurité de tous les citoyens.
Nous appelons la communauté internationale à intercéder en faveur de la paix, l’arrêt des violences, le respect du résultat des élections et de garantir les droits de l’Homme en Bolivie.
Un vote sans équivoque
Le binôme Luis Arce, président et David Choquehuanca, vice-président a été élu triomphalement. Des groupes minoritaires d’opposition, en particulier des familles des militaires1 qui ont participé au coup d’état de 2019 n’acceptent pas ce résultat et reprennent la rhétorique de l’année dernière de “fraude”.
Tout au long de l’année 2020, le mouvement social a payé de son sang sa lutte pour le retour à la démocratie : 37 boliviens assassinées, plus de 800 blessés et 1000 prisonniers répertoriés par de nombreuses organisations internationales pour les droits humains.
Ces groupes, peu nombreux, appellent à la violence et intimident dans les rues. Ils appellent à l’annulation des élections et à la constitution d’une “junte civico-militaire”.
Assassinat d’Orlando Guttierez ?
Nous sommes profondément attristés par la mort du dirigeant mineur socialiste Orlando Gutiérrez. Il fut un acteur clé du retour à la démocratie. Il aurait été blessé à la tête par un groupe d’opposition. Conduit à l’hôpital ; il serait décédé par suite des complications dues à ses blessures.
Nous dénonçons les menaces qui pèsent contre les dirigeants syndicalistes. Ils résistent courageusement aux groupes d’extrême droite, violents et anti-démocratiques.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir