Entre le 06 et le 07 novembre 2020, une cinquantaine d’incendies de forêt se déclenchent presque simultanément dans une douzaine de préfectures dans le nord de l’Algérie. Selon les autorités, le feu a détruit 1200 hectares de forêt et de maquis et tué deux personnes. Le 08 novembre 2020, ces départs de feu concertés et en apparence coordonnés provoquent une réunion en urgence de l’état-major de l’armée algérienne. Des parallèles sont établis avec des incendies similaires détruisant depuis des mois la production de blé et des vergers en Syrie centrale et septentrionale, l’explosion gigantesque du port de Beyrouth, les incendies ayant ravagé ces dernières années le Portugal, la Grèce et les États-Unis. Le gouvernement algérien évoque publiquement des actes de sabotage et une attaque et promet de sanctionner sévèrement les auteurs de ces incendies.
Selon une source fiable, le commandement de la défense aérienne du territoire est en train de renforcer la défense aérienne de courte portée et installer des dispositifs anti-drones autour des installations pétrolières et gazières les plus stratégiques. Ce qui laisse entendre que le pays aurait subi une attaque non-identifiée les 06 et 07 novembre.
La vacance au sommet du pouvoir et le grand retour des oligarques et leurs clans coïncident avec une lutte acharnée de plusieurs factions rivales au sein des services de renseignement laissent ce pays stratégique d’Afrique du Nord et de l’espace méditerranéen dans une situation de grande vulnérabilité, notamment à la lumière des bouleversements dramatiques en cours d’un contexte mondial explosif.
Source: Lire l'article complet de Strategika 51