L’un de nos fidèles lecteurs nous a adressé ce texte sur la gestion en bon père de famille. En le remerciant vivement, nous le partageons avec vous :
La page Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_p%C3%A8re_de_famille) nous rappelle qui est un « bon père de famille » :
« Normalement prudent et diligent, attentif, soucieux des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s’il s’agissait des siens propres, le bon père de famille est utilisé par les juristes comme mètre étalon pour définir, dans un contexte donné, la norme comportementale en se rapportant à un individu de référence.
Lorsque le comportement d’une personne s’est écarté de cette norme, il y a faute qui peut être simple ou lourde selon la gravité du comportement ou le degré de déviation par rapport à la norme.
Cependant, même si les conséquences peuvent être différentes, la faute la plus légère impliquera la responsabilité civile de son auteur si elle a causé un dommage. »
Même si au nom de l’égalité homme-femme ce terme « en bon père de famille » serait en voie de disparition, le terme « en bon père de famille » est tout à fait transposable à la femme, et nous pourrions utiliser également l’expression « en bonne mère de famille » puisqu’en réalité, cette expression fait surtout référence à la responsabilité de l’être humain tout sexe confondu, dans la gestion des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés, comme s’il s’agissait des siens.
L’emprunt, et en conséquence une dette à rembourser, est-il compatible avec une gestion en bon père ou bonne mère de famille à l’heure où il est massivement employé par l’État, l’Europe, le FMI etc ?. Quelle est la norme comportementale qui se rapporte aujourd’hui à un individu de référence ?. A quelle moment le comportement d’une personne s’écarte de cette norme entraînant fautes et dommages ?.
Lorsque les taux d’intérêts étaient élevés, la gestion en bon père ou bonne mère de famille, impliquait que l’usage de l’emprunt ne pouvait qu’être limité avec un objectif de rentabilité à terme, afin de préserver un équilibre économique vertueux, le remboursement des intérêts se faisant par une partie de la valeur ajoutée liée à l’investissement. C’était un pari gagnant-gagnant, la banque gagnait des intérêts, et l’emprunteur devait créer suffisamment de valeur ajoutée pour croître, l’emprunt était stimulateur de croissance.
Mais quand les taux d’intérêts deviennent quasiment nul, voire négatifs (on vous paye pour que vous empruntiez), où peut se situer cette limite ?. Existe t-elle encore ?. Il n’y a de fait plus d’obligation à créer de la richesse pour rembourser un emprunt, c’est l’emprunt qui à lui seul serait source de richesse ce qui ne semble pas possible, ou uniquement possible au détriment du débiteur qui perd de l’argent: nous sommes alors dans un rapport gagnant-perdant.
Or ces taux négatifs à qui profitent-ils ?: à des états (la France, l’Allemagne etc, et certaines entreprises Nestlé, Sanofi, Thalès, Schneider etc) (https://www.businessinsider.fr/taux-negatifs-comme-les-etats-ces-entreprises-gagnent-de-largent-en-empruntant/). La nouvelle norme peut-elle être que l’argent que vous ne possédez pas vous rapporte de l’argent tandis que celui que vous possédez par le fruit de votre travail ne vous rapporte plus rien ?. Cette nouvelle norme peut-elle être vertueuse et sans dommage, ou au contraire entraîne t-elle des dommages associés à des fautes ?.
Ne pourrait-on pas penser que l’avènement de ces taux négatifs soit la porte d’entrée de cette politique liberticide sous fond de pseudo crise sanitaire que nous vivons depuis mars 2020, et dont le sars-cov 2 serait devenu l’ennemi choisi (au détriment d’autres virus) comme les porteurs du dit virus qui n’adhéreraient pas à cette guerre et ses remèdes imposés, pour mieux favoriser certains gagnants au détriment d’autres perdants dans cette crise organisée et fratricide?.
Cette politique économique mise en œuvre par des banques centrales n’a-t-elle pas pour finalité le Grand Reset ?
voir les articles sur profession-gendarme :
Covid-19 : l’étincelle avant le Grand Reset ? – Pierre Hillard – Politique & Eco n°271 – TVL à la minute 9 & 41,
Non au Grand Reset : l’appel de l’archevêque Vigano à Donald Trump (Plus la Lettre ouverte)
Eric de Lyon
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