Cachés derrière des pseudos, certains pensent pouvoir répandre sur internet des idées nauséabondes en toute impunité. Vendredi dernier, le laboratoire de recherche Framespa de l’université Jean-Jaurès organisait la première journée de son colloque : « Nos luttes changent la vie entière. Cinquante ans de mouvement de libération des femmes ». Les conférences étaient prévues en ligne sur la plateforme Zoom, compte-tenu des mesures sanitaires liées au confinement.
Misogynie et antisémitisme
Mais une trentaine de minutes après le début de la troisième conférence, les organisatrices ont décidé de tout arrêter face à un déferlement de propos misogynes et antisémites de hackers qui se sont invités dans le débat.
« Suite à l’énonciation du livre Otto, autobiographie d’un ours en peluche portant sur l’amitié de deux enfants allemands, dont l’un juif qui a dû fuir la montée du nazisme, des propos intolérables ont été tenus dans la discussion », raconte une participante. « Sous des pseudos aussi insupportables que professeur Faurisson ou Alain Soral, ces propos allèrent jusqu’à « Heil Hitler » […]. »
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