Contrairement à ce qu’affirme CNN, la chaîne d’information en continu basée à Atlanta, selon laquelle il est « impossible de truquer une élection américaine » et « qu’il n’y a jamais eu de preuve d’allégations similaires » en dépit de quatre années consécutives de matraquage sur l’influence russe, les présidentielles US de 2020 connaissent une fraude massive dépassant celles de 2000 (un cas d’école de référence jusqu’ici).
Le monde entier assiste à ce spectacle fort désolant et beaucoup d’observateurs estiment que le système politique US rouillé et périmé n’a jamais eu de fonctionnement démocratique même formel. L’usage de nouvelles techniques pour améliorer la fraude et la rendre indétectable n’a par contre jamais cessé de se perfectionner, notamment dans son volet relatif à l’ingénierie sociale.
La fraude du vote par voie postale est établie. Certains États permettent le vote par correspondance jusqu’au 12 novembre 2020 dans ce qui s’apparente comme une moquerie de la démocratie rappelant les faux tessons de vote de la Grèce antique (on y pratiquait la fraude électorale déjà à cette époque). D’autres suspendent le décompte des voix tandis que d’autres modifient les procès-verbaux à la dernière minute comme dans un pays caricatural du Tiers-monde. Cerise sur la gâteau, les médias coupent le président Donald Trump lorsqu’il tente de dénoncer ce simulacre d’élection, prouvant une fois de plus que le président des États-Unis d’Amérique n’est qu’un figurant d’un pouvoir réel caché qui ne s’embarrasse jamais à le rappeler à l’ordre, à lui montrer les limites de ses prérogatives fictives ou même à le liquider physiquement en cas de force majeure.
Les États-Unis ne sont pas une démocratie mais une ploutocratie oligarchique. Le système politique US bipartisan est aussi fermé que ne le furent les systèmes autocratiques les plus extrêmes. Quel que soient les défauts de Trump, on ne peut lui en vouloir d’avoir eu le mérite de dévoiler le système tel qu’il est en réalité et cette réalité est loin d’être confortable.
Les États-Unis sont le centre de l’Empire et cet empire s’effondre. Les néo-conservateurs et leurs alliés d’Europe se trompent lourdement s’ils croient que la désignation de Biden/Harris et du clan Obama/Clinton va redresser la barre ou remédier à une situation issue d’une dynamique historique irréversible. Le retour à la langue de bois et à la dictature du politiquement correct ne peuvent plus se substituer en tant qu’illusions à une réalité qui risque d’être fort fâcheuse : l’Empire s’effondre et cet effondrement risque de se traduire par une guerre civile d’une violence inouïe dont l’impact sur le reste du monde sera dévastateur.
La manipulation du COVID-19 était donc un des outils de cette lutte acharnée au sommet de l’Empire et ce n’est point un hasard si depuis quelques jours, un nouveau ayant pathogène tueur ayant des similitudes troublante avec la grippe espagnole et celle de Hong Kong est en train de faire des ravages en termes de vies humaines (tous les décès sont systématiquement attribués au COVID-19).
L’une des grandes leçons de cette élection est que sans ce que l’on appelle la « pandémie » du COVID-19, Donald Trump aurait facilement assuré sa réélection pour un second mandat.
Les médias, les géants US de l’internet comme Twitter et même la très ridicule Greta Thunberg (la manipulation du réchauffement climatique et la fraude au CO2) tentent rebâtir l’Empire du mensonge et l’image parfaite d’une chimère au milieu des ruines fumantes et de débris. Le mal est fait. Les populations ne sont plus aussi endormies qu’en 2000. Quel que soit l’aboutissement de cette mascarade électorale US, le Trumpisme continuera.
Pour les autres puissances dite « révisionnistes », le système politique US demeure l’un des plus pourris et corrompus de la planète terre. Les médias chinois soulignent que le spectacle des élections présidentielles US a toujours été d’un niveau comparable à ceux des scrutins de pays sous-developpés minés par la violence et la corruption. Du côté de Moscou, peu importe qui sera le vainqueur, le pouvoir réel ou l’Etat profond US ne changera pas et sera toujours hostile à la Russie.
Cependant cet électrochoc aura des conséquences inattendues sur les populations des États-Unis. Une partie de l’opinion US est déjà convaincue de la nécessité de se battre contre un système prédateur et usurpateur qui n’a rien d’américain. Le choix de la gérontocratie (Joe Biden est biologiquement usé et pourrait être remplacé par Kamala Harris, ce qui est planifié) en dit long sur les plans à court terme de L’Etat profond. Ironie du sort, la CIA et les autres agences du renseignement US ont appliqué aux États-Unis ce qu’ils avaient coutume de faire aux autres pays classés comme hostiles. Un retour de boomerang rappelant une lointaine malédiction mésopotamienne.
R.I.P USA
(1776-2020)
Source: Lire l'article complet de Strategika 51