La course aux plus de 270 votes électoraux n’est pas terminée une fois que le dernier vote est compté. Et il se peut même que les électeurs n’aient pas le dernier mot.
Voir ci-dessous la retranscription de la conférence de presse de Trump le 5 novembre 2020.
Par Scott Ritter
Source : RT, 5 novembre 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
La stupide saison de la politique électorale présidentielle américaine a atteint sa phase finale, où les deux parties se présentent chacune comme si elles avaient gagné, tout en déployant des légions d’avocats dans le but de façonner une victoire que les électeurs ne pouvaient pas trancher.
En fin de compte, l’avenir des États-Unis et, à bien des égards, celui du reste du monde, ne sera pas décidé par l’électeur américain, mais par une forme de vie beaucoup plus néfaste : l’avocat américain. La campagne de Trump a déjà annoncé qu’elle intenterait de plus en plus de contestations juridiques face à la manière dont les votes ont été comptés dans au moins trois États —le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie—, avec la probabilité assez élevée de défis supplémentaires, alors que le drame électoral continuera à se dérouler dans les jours à venir. La course pour obtenir plus de 270 votes électoraux —l’arbitre ultime de la victoire— a dépassé le cycle électoral traditionnel du scrutin et du dépouillement, et est entrée dans les eaux sombres et étranges du système juridique américain.
Pour les membres de la campagne de Trump, l’incohérence de sa position semble leur échapper car ils exigent que chaque vote soit compté en Arizona et au Nevada afin d’assurer une victoire de Trump, tout en réclamant l’arrêt du décompte des voix en Géorgie et en Pennsylvanie, où le le traitement des votes non enregistrés menace de faire gagner Biden. Cependant, la cohérence de l’argumentation n’a d’importance que si l’on traite d’un problème ou d’une situation singulière ; dans un pays où chaque État est une entité souveraine lorsqu’il s’agit de gérer une élection nationale, chaque État présente son propre défi juridique unique pour ceux qui cherchent à manipuler légalement un résultat souhaité, si bien que les avocats de Trump exigeront qu’ils continuent à compter là où ils ont besoin de votes et arrêtent de compter là où ils n’en ont pas besoin.
Pour Biden, la bataille juridique est, pour le moment, beaucoup plus simple : elle consiste à maintenir les avocats à l’écart du processus et à laisser le décompte des voix se poursuivre sans relâche, car le jeu des nombres favorise un éventuel résultat positif pour le camp démocrate. Ce sera le nœud de leur défense contre toute accusation de malversation électorale par la campagne de Trump. À bien des égards, la tâche de l’équipe de Biden est plus facile, car elle consiste à laisser la démocratie américaine suivre son cours sans relâche et sans influence extérieure, en particulier de la part d’un système judiciaire fédéral historiquement réticent à l’ingérence fédérale dans les élections organisées par l’État.
Tandis que ce drame juridique se poursuit, d’autres spectacles se dérouleront, car les deux candidats se comporteront tous deux comme s’ils étaient l’héritier présomptif du premier mandat de Trump. Chaque partie cherchera à créer une atmosphère d’inévitabilité, à la fois en termes de façonnement de la perception du public et de celle des tribunaux concernant la légitimité de leur future revendication au trône présidentiel. En bref, si une des deux campagnes ne parvient pas à vendre l’idée qu’elle a remporté le prix politique américain ultime, alors ceux qui sont les derniers arbitres de la victoire pourront ne pas être enclins à le leur donner.
Alors que l’on pourrait penser que dans la mise en scène de cet acte, le Président Trump et son équipe devraient avoir le dessus, étant donné qu’ils occupent déjà la Maison Blanche et ont accès aux leviers présidentiels du pouvoir et de l’autorité, le fait est que le Président sortant est beaucoup sur la défensive dans cette affaire : comme tout accusé comparaissant devant un tribunal, il a mis son sort entre les mains de ses avocats, et court le risque de voir le public, plus enclin à être influencé par la perception que par les technicités juridiques, perdre pied. Si les masses pro-Trump se tournent vers la violence pour faire valoir leur point de vue, les tribunaux auront du mal à juger que le fait d’entreprendre une action controversée telle que l’arrêt du comptage des votes ou l’invalidation des bulletins déjà comptés peut contribuer au plus grand bien. Pour Trump, dont la campagne a été dynamisée par ses appels au populisme de masse, maîtriser les émotions de sa base tout en préservant sa confiance en sa cause peut s’avérer être un pont trop loin.
Pour Joe Biden, la tâche d’apparaître présidentiable face à la controverse électorale en cours est non seulement plus simple, mais suit également une voie plus logique. Une fois que sa campagne pourra prétendre de manière viable avoir remporté plus de 270 votes électoraux (une affirmation qui serait basée sur le décompte réel des voix, par opposition à l’intervention des tribunaux), l’équipe de Biden cherchera à passer du statut d’organisation d’un candidat à l’élection présidentielle à celui d’administration en transition. Ce n’est pas le premier rodéo présidentiel de Joe Biden, qui a participé à des transitions présidentielles post-électorales similaires en 2008 et 2012. Biden s’est entouré d’une équipe expérimentée d’opérateurs politiques englobant toutes les facettes du spectre politique, et ces personnes vont immédiatement se transformer, passant de leur statut de conseillers de campagne à un nouveau rôle de facilitateurs de transition de l’administration Biden. Contrairement à l’expérience de la campagne Trump en 2016, lorsque la formation d’une équipe de transition a pris l’apparence d’un match de football amateur, une équipe de transition Biden sera polie et professionnelle, vendant facilement l’idée que, si elle est habilitée par les tribunaux, elle sera prête à gouverner dès le premier jour.
L’une des raisons pour lesquelles le jeu scénique de l’équipe de transition de Biden sera convaincant est la réalité qu’il ne s’agit pas simplement d’un spectacle, mais en fait d’une fonction nécessaire de gouvernance : si et quand l’élection présidentielle de 2020 est décidée, et qu’une administration Biden est sacrée par les tribunaux, celle-ci doit être prête à assumer les rênes du pouvoir le 20 janvier 2021. Il n’y a pas de place pour l’erreur, et le chronomètre n’attendra pas pendant que les contestations judiciaires des résultats des élections se frayent un chemin dans le système judiciaire .
Le plus grand défi auquel l’équipe Biden sera confrontée sera de contenir les émotions de ses partisans militants, qui seront à juste titre furieux que le Président Trump cherche à défaire la volonté du peuple en faisant appel à un système judiciaire qu’il a passé les quatre dernières années à remplir de ses partisans conservateurs. Étant donné que l’un des déclencheurs d’une éventuelle intervention judiciaire sera le maintien du bon ordre face au chaos, toute agitation publique à grande échelle des partisans et sympathisants de Biden sera contre-productive pour l’objectif de Biden de convaincre les tribunaux qu’il n’est pas seulement l’héritier légal apparent, mais l’homme idéal pour le job lorsqu’il s’agit de préserver le bien commun. Tout effort de transition de Biden doit faire tout son possible pour s’assurer que le public est conscient de la réalité de son effort, et ne pas se contenter de simplement exécuter avec compétence un rôle qui, en soi, n’est pas facilement compris par le public.
Il y a tout lieu de croire que la bataille juridique pour l’avenir de la présidence américaine aura terminé son cours d’ici la mi-décembre 2020, lorsque le Collège électoral doit se réunir et certifier les résultats de l’élection. Malheureusement pour la démocratie américaine, la tâche normalement purement formelle des électeurs ne sera pas sans controverse, étant donné que leurs votes auront été entachés par l’intervention judiciaire, sous une forme ou une autre. Mais le Collège électoral va, d’une manière ou d’une autre, s’acquitter de ses fonctions et choisir un homme, Donald Trump ou Joe Biden, pour être le prochain Président. La mesure dans laquelle le public américain adoptera ce résultat dépendra en grande partie de l’habileté dont l’éventuel gagnant fera preuve en se vendant comme le gagnant dans les jours et les semaines à venir.
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Quel spectacle ! L’un dit que c’est l’élection la plus frauduleuse de l’histoire des États-Unis. Qui dit ça ? Le Président qui est actuellement en fonction. Son rival dit que Trump a l’intention de truquer l’élection ! Telles sont les élections & et la démocratie américaine.
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Conférence de presse de Donald Trump le 5 novembre 2020.
Source : WhiteHouse.gov
Traduction : lecridespeuples.fr
Cette traduction n’est ni une marque de considération pour ce clown sanguinaire, milliardaire au service des milliardaires et d’Israël, ni même une quelconque adhésion à son propos. Mais au vu de la censure inédite exercée par les médias, cet ingrédient est essentiel pour permettre au spectateur de savourer, pop-corn en main, le spectacle —et même le cirque— de la déliquescence humiliante de l’Empire américain.
Vidéo à venir
Transcription :
Bonsoir.
Je voudrais donner au peuple américain une mise à jour sur nos efforts pour protéger l’intégrité de nos très importantes élections de 2020. Si on compte les votes légaux, je gagne facilement. Si on compte les votes illégaux, ils peuvent essayer de nous voler les élections. Si on compte les votes qui sont arrivés en retard —nous les suivons très fortement. Mais beaucoup de votes sont arrivés en retard.
J’ai déjà remporté de manière décisive de nombreux États-clés, notamment des victoires massives en Floride, dans l’Iowa, dans l’Indiana et dans l’Ohio, pour n’en citer que quelques-uns. Nous avons remporté ces victoires et bien d’autres malgré l’ingérence électorale historique des grands médias, de la haute finance et des hautes technologies.
Comme tout le monde l’a vu, nous avons gagné par des chiffres historiques, et les sondeurs se sont trompés en toute connaissance de cause. Ils ont sciemment tort. Nous avons eu des sondages tellement ridicules, et tout le monde le savait à l’époque. Il n’y a pas eu la vague bleue qu’ils prédisaient. Ils pensaient qu’il y aurait une grosse vague bleue. C’était faux. Cela a été fait pour des raisons de suppression [des votes républicains]. Mais au lieu de cela, il y a eu une grosse vague rouge. Et elle a été correctement reconnue par les médias. Ils ont été, je pense, très impressionnés, mais c’était après coup. Cela ne nous fait aucun bien.
Nous avons conservé le Sénat malgré le fait que nous avions deux fois plus de sièges à défendre que les Démocrates, et dans des États vraiment beaucoup plus compétitifs. Nous avons fait un travail fantastique avec le Sénat. Je pense que nous sommes très fiers de ce qui s’est passé là-bas. Nous avions beaucoup plus de sièges à défendre.
Ils ont dépensé près de 200 millions de dollars pour des élections au Sénat rien qu’en Caroline du Sud et au Kentucky, deux courses électorales, et des centaines de millions de dollars au total contre nous. Au niveau national, les principaux donateurs de nos adversaires étaient des banquiers de Wall Street et des intérêts particuliers. Nos principaux donateurs étaient des policiers, des agriculteurs, des citoyens ordinaires [lol]. Pourtant, pour la toute première fois, nous n’avons perdu aucune élection à la Chambre. Je parlais à Kevin McCarthy aujourd’hui. Il a dit qu’il ne pouvait pas y croire. [Nous n’avons perdu] aucun siège. C’est une chose très inhabituelle. Zéro. Et on a en fait remporté de nombreux nouveaux sièges avec, je pense, beaucoup plus d’autres en cours [d’être remportés par les Républicains].
C’était aussi l’année de la femme républicaine. Plus de femmes républicaines ont été élues au Congrès que jamais auparavant. C’est une grande réussite. J’ai remporté la plus grande part d’électeurs non blancs de tous les Républicains en 60 ans, y compris un nombre historique d’électeurs latinos, afro-américains, asiatiques américains et amérindiens. Le plus grand nombre de notre histoire. Nous avons augmenté notre parti de 4 millions d’électeurs. C’est le plus grand taux de participation dans l’histoire du Parti républicain.
Les Démocrates sont le parti des grands donateurs. Les grands médias, la haute technologie, semble-t-il, et les Républicains sont devenus le parti des travailleurs américains, et c’est ce qui s’est passé. Et nous sommes aussi, je crois, le parti de l’inclusion.
Comme tout le monde le reconnaît maintenant, les sondages dans les médias constituaient une ingérence électorale dans le vrai sens du terme, par de puissants intérêts spéciaux. Ces sondages vraiment bidons, je dois les appeler des sondages bidons, de faux sondages, ont été conçus pour garder nos électeurs chez eux, pour créer l’illusion d’élan pour M. Biden et diminuer la capacité des Républicains à lever des fonds. C’était ce que l’on appelle des sondages de suppression, tout le monde le sait maintenant, et ils n’ont jamais été utilisés avec l’ampleur que nous avons vue lors de ces dernières élections.
Pour ne mettre en évidence que quelques exemples, la veille des élections, [le sondage de l’université de] Quinnipiac, qui s’est trompé à toutes les occasions que je connais, a fait gagner Joe Biden de cinq points en Floride, et ils ont perdu de 8,4 points et j’ai gagné la Floride facilement, facilement. Alors ils m’ont fait perdre la Floride de beaucoup et j’ai fini par gagner de beaucoup la Floride. À part cela, ils étaient très précis [ironique]. Ils le faisaient gagner de quatre points dans l’Ohio et ils ont perdu de 12,2 points, et j’ai aussi remporté très facilement l’Ohio, le grand Etat de l’Ohio.
Le Washington Post annonçait Biden gagnant de 17 points dans le Wisconsin, alors qu’on était plus ou moins exæquo. Ils se trompaient d’environ 17 points, et ils le savaient, ce ne sont pas des gens stupides. Ils le savaient. C’est de la suppression.
Il ne reste plus que quelques États à décider dans la course à la présidentielle. L’appareil électoral de ces États est dirigé dans tous les cas par des Démocrates.
Nous gagnions beaucoup dans tous les endroits clés, en fait, puis nos chiffres ont commencé à être miraculeusement réduits en secret et ils ne permettaient pas (la présence) des observateurs légalement autorisés. Nous sommes allés au tribunal dans quelques cas et nous avons pu faire entrer les observateurs (pour assister au décompte des voix). Et quand les observateurs sont arrivés, ils voulaient qu’ils soient à 18 mètres, 20 mètres, 25 mètres, 30 mètres ou même à l’extérieur du bâtiment pour observer les gens à l’intérieur du bâtiment.
Et nous avons gagné un litige, une grande affaire judiciaire, et nous en avons d’autres en cours. Il y a beaucoup de litiges, même au-delà des litiges que nous avons intentés. Il y a énormément de litiges en général en raison de l’iniquité de ce processus, et je l’avais prédit. Je parle (des risques de fraude inhérents au) vote par correspondance depuis longtemps. Cela a vraiment détruit notre système.
C’est un système corrompu qui rend les gens corrompus, même s’ils ne le sont pas par nature, mais ils le deviennent. C’est trop facile. Ils veulent savoir de combien de votes ils ont besoin, puis ils semblent être en mesure de les trouver. Ils attendent et attendent, puis ils les trouvent.
Et vous voyez cela le soir des élections. Nous étions en avance dans le vote en Caroline du Nord de beaucoup, une avance d’un nombre considérable de votes, et nous sommes toujours en avance de beaucoup, mais plus autant parce qu’ils trouvent des bulletins de vote tout à coup. « Oh, nous avons reçu des bulletins de vote par correspondance. »
Il est étonnant de voir à quel point ces bulletins de vote sont aussi unilatéraux. Je sais que (le vote par correspondance) est censé être à l’avantage des Démocrates, mais dans tous les cas, ils sont tellement unilatéraux.
Nous avions une avance de près de 700 000 voix en Pennsylvanie. J’ai gagné la Pennsylvanie avec beaucoup d’avance. Et cela se réduit à, je pense qu’ils ont dit que maintenant nous sommes en avance de 90 000 votes et que (les votes par correspondance) continueront à venir et à venir. Ils les trouvent partout et ils ne veulent pas que nous ayons des observateurs. Bien que nous ayons gagné un procès, où le juge a statué qu’il faut des observateurs.
De même en Géorgie… Et ils font appel, en fait ils font appel. Nous avons (saisi la justice) parce que nous voulons que les gens assistent (au décompte des voix) et nous voulons des observateurs, (nous avons eu gain de cause) et ils sont réellement en train de faire appel, ce qui est assez intéressant. Je me demande pourquoi ils feraient appel ? Tout ce que nous voulons, c’est que les gens assistent au décompte des votes.
De même en Géorgie, j’ai gagné de beaucoup, de beaucoup, avec une avance de près de 300 000 voix la nuit des élections en Géorgie. Et en fait, (mon avance) s’affaiblit progressivement et maintenant ça arrive à un point où je vais passer d’une large victoire à peut-être une courte défaite.
En Géorgie, un tuyau a éclaté dans un endroit éloigné, sans aucun rapport avec le lieu du dépouillement, et ils ont arrêté de compter les voix pendant quatre heures. Et beaucoup de choses se sont produites. L’appareil électoral en Géorgie est dirigé par des Démocrates.
Nous avions également des marges de 300 000 voix d’avance au Michigan. Nous étions bien au Michigan, nous avons gagné l’État. Et dans le Wisconsin, nous allions de même fantastiquement bien, et cela a été réduit. Dans tous les cas, (notre avance) a été réduite.
Aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie pour gagner l’Arizona. Nous n’avons besoin que de continuer, je suppose, (à compter) 55% des votes restants, 55% de marges, et c’est une marge que nous avons largement dépassée. Nous allons donc voir ce qui se passe avec cela, mais nous sommes sur la bonne voie en Arizona.
Notre objectif est de défendre l’intégrité de l’élection. Nous n’autoriserons pas que la corruption puisse voler une élection aussi importante, ni aucune élection de toute manière. Et nous ne pouvons pas permettre que le silence soit imposé, nous ne pouvons permettre à quiconque de faire taire nos électeurs et de fabriquer des résultats.
Je n’ai jamais… Je fais beaucoup de choses publiques depuis longtemps, et je n’ai jamais rien vu d’aussi inspirant. Les gens (le peuple américain) nous appelle, nous parle, nous envoie des choses. Je n’ai jamais vu un tel amour, une telle affection et un tel esprit que j’ai vu pour (ces élections). Les gens savent ce qui se passe et ils voient ce qui se passe juste sous leurs yeux.
Et de nombreux cas seront signalés très prochainement. Il y a d’énormes litiges en cours, et c’est un cas où ils essaient de voler une élection. Ils essaient de truquer une élection et nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Détroit et Philadelphie, connues comme deux des endroits politiques les plus corrompus de notre pays, ne peuvent avoir la responsabilité de réaliser l’ingénierie du résultat d’une course présidentielle, une course présidentielle très importante.
En Pennsylvanie, les Démocrates sont allés devant la Cour suprême de l’État pour essayer d’interdire nos observateurs électoraux, et très fermement. Maintenant, nous avons gagné le procès, mais ils continuent. Ils ne veulent personne là-dedans. Ils ne veulent pas que quiconque les regarde pendant qu’ils comptent les bulletins de vote, et je ne peux pas imaginer pourquoi. Il n’y a absolument aucune raison légitime pour laquelle ils ne voudraient pas que les gens soient témoins de ce processus, car s’il se fait de manière normale, ils devraient en être fiers. Au lieu de cela, ils essaient manifestement de commettre une fraude. Il n’y a aucun doute à ce sujet.
À Philadelphie, les observateurs ont été maintenus loin, très loin. Au point que les gens utilisent des jumelles pour essayer de voir (le dépouillement), et d’énormes problèmes ont été causés. Ils ont collé un papier sur toutes les fenêtres pour que vous ne puissiez pas voir à l’intérieur, et les personnes interdites (d’assister au dépouillement) sont très frustrées et deviennent quelque peu violentes.
Le onzième circuit a statué qu’en Géorgie, les votes avaient eu lieu avant le jour du scrutin, qu’ils devaient avoir lieu avant le jour du scrutin, et ce n’était pas le cas. Les votes arrivent après le jour du scrutin. Et ils avaient déjà une décision selon laquelle vous devez avoir les votes avant le jour du scrutin. À ma connaissance, les votes devaient avoir lieu avant le jour du scrutin, et ils n’ont pas appliqué (cette loi).
Les responsables Démocrates n’ont jamais pensé qu’ils pouvaient gagner cette élection honnêtement, je le crois vraiment. C’est pourquoi ils ont procédé aux votes par correspondance, où il y a une corruption et une fraude énormes. C’est pourquoi ils ont envoyé des dizaines de millions de bulletins de vote non sollicités sans aucune mesure de vérification, et j’ai dit à tout le monde que ces choses se produiraient parce que j’ai vu cela se produire. J’ai regardé beaucoup d’élections différentes avant qu’ils ne décident de mettre en place cette grande élection massive avec des dizaines de millions de bulletins de vote envoyés à tout le monde. Dans de nombreux cas, totalement non sollicités.
C’était sans précédent dans l’histoire américaine. C’était conçu et fait exprès. Malgré des années à prétendre se soucier de la sécurité électorale, ils refusent d’inclure toute obligation de vérifier les signatures, les identités, ou même de déterminer si les personnes sont éligibles ou non pour voter. Les gens y entrent, ils n’en ont aucune idée. Ils ne prennent que les chiffres. Ils écrivent des choses, les travailleurs (des bureaux de vote), et font beaucoup de mauvaises choses. Et nous avons beaucoup d’informations à venir et de litiges que vous verrez et qui vous ébranleront même, et vous avez (déjà) vu (des exemples de) tout cela.
Les fonctionnaires qui supervisent le décompte en Pennsylvanie et dans d’autres États clés font tous partie d’une machine Démocrate corrompue dont vous (journalistes) avez parlé. Et depuis longtemps, vous écrivez des articles sur la machine Démocrate corrompue. J’y suis allé à l’école et j’en sais beaucoup. Cela n’a pas changé depuis longtemps et n’a pas changé. Cela a empiré.
En Pennsylvanie, des Démocrates partisans ont permis que les bulletins de vote dans l’État soient reçus trois jours après les élections, et nous pensons bien plus que cela. Et ils comptent même ceux sans cachet de la poste ni aucune pièce d’identité. Vous n’avez donc pas de cachet de la poste, vous n’avez pas d’identité. Il y a eu un certain nombre d’irrégularités inquiétantes à travers le pays. Notre campagne s’est vu refuser l’accès pour observer tout décompte des votes à Detroit. Detroit est un autre endroit, et je ne dirais pas qu’il a la meilleure réputation d’intégrité électorale.
Les agents électoraux du Michigan dupliquaient les bulletins de vote. Mais lorsque nos observateurs ont tenté de contester l’activité, ces agents électoraux ont sauté devant les volontaires pour leur bloquer la vue afin qu’ils ne puissent pas voir ce qu’ils faisaient et cela est devenu un peu dangereux.
L’un des principaux centres de dépouillement des bulletins de vote à Detroit a de nouveau recouvert les fenêtres de gros morceaux de carton, et ils ont donc voulu protéger et bloquer la zone de dépouillement. Ils ne voulaient pas que quiconque voie le décompte, même s’il s’agissait d’observateurs qui étaient des observateurs légaux censés être là.
À Detroit, il y a eu des heures de retard inexpliqué dans la remise de bon nombre des votes pour le dépouillement. Le dernier lot n’est arrivé qu’à 4 heures du matin. Et même si les bureaux de vote fermaient à 8h00, ils l’ont apporté et les lots sont arrivés et personne ne savait d’où ils venaient. Nous nous sommes également vu refuser le droit d’observer dans des endroits critiques de Géorgie.
Dans plusieurs Etats-clés, le comptage a été interrompu pendant des heures et des heures le soir des élections. Avec des résultats qui ont été retenus aux principaux sites dirigés par les Démocrates pour n’apparaître que plus tard, ils sont certainement apparus (en fin de compte) et ils portaient tous le nom de Biden, ou à peu près tous. Je pense presque tous. (Tous les bulletins de vote) portaient le nom de Biden, ce qui est un peu étrange.
Je mets au défi Joe et tous les Démocrates de clarifier qu’ils ne veulent que des votes légaux parce qu’ils parlent de votes et je pense qu’ils devraient parler de votes légaux, légaux. Nous voulons que chaque vote légal soit compté, et je veux que chaque vote légal soit compté. Nous voulons l’ouverture et la transparence, pas des salles de dépouillement secrètes, pas de scrutin mystère, pas de vote illégal émis après le jour du scrutin.
Il y a le jour des élections et les lois sont très strictes à ce sujet. Il y a un jour d’élection et (les lois interdisent) les votes exprimés après le jour du scrutin et exigent que le processus soit honnête. C’est tellement important. Nous voulons des élections honnêtes et nous voulons un décompte honnête et nous voulons que des gens honnêtes travaillent là-bas (au dépouillement des voix) parce que c’est un travail très important.
C’est ainsi que ce pays va gagner. C’est ainsi que les États-Unis gagneront, et nous pensons que nous gagnerons les élections très facilement. Nous pensons qu’il va y avoir beaucoup de litiges parce que nous avons tellement de preuves, tellement de preuves, et cela va peut-être se retrouver devant le plus haut tribunal du pays, nous verrons. Mais nous pensons qu’il y aura beaucoup de litiges parce que nous ne pouvons pas nous faire voler une élection comme ça.
Et je vous le dis, j’en ai parlé depuis des mois avec vous tous, et j’ai dit avec la plus grande fermeté que les élections par correspondance vont se révéler un désastre. De petites élections très faciles à gérer (et où le vote par correspondance était instauré) ont été désastreuses.
Il s’agit d’une version à grande échelle, et la situation s’empire de jour en jour. Nous entendons des histoires qui sont des histoires d’horreur, des histoires d’horreur absolues, et nous ne pouvons pas laisser cela arriver aux États-Unis d’Amérique. Ce n’est pas une question de savoir qui gagne, Républicain, Démocrate, Joe, moi-même. Nous ne pouvons pas laisser cela arriver à notre pays. Nous ne pouvons pas être déshonorés en laissant une telle chose se produire.
Nous espérons donc que cela sera clarifié. Peut-être bientôt, j’espère bientôt, mais cela passera probablement par un processus, un processus juridique. Et comme vous le savez, j’ai revendiqué (la victoire dans) certains États et il revendique des États et nous pouvons tous deux revendiquer les États, mais j’ai finalement le sentiment que les juges vont devoir statuer. Mais il y a eu beaucoup de manigances et nous ne pouvons pas supporter cela dans notre pays.
Merci beaucoup.
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