par Jean Goychman.
Oh, je vois bien l’incrédulité se manifester dans votre regard. Pourtant, je vais tenter de justifier ce raccourci un peu abrupt.
Revenons quelques années en arrière. En 1967, parut un petit livret intitulé « le rapport de la montagne de fer ». J’avais résumé cette histoire il y a quelques années car ce rapport était passé totalement inaperçu, si ce n’est un article de John K Galbraith qui en attestait la réalité après qu’elle eut fermement été démentie par la Maison Blanche.
Pour faire court, ce rapport avait été élaboré afin de proposer d’éventuels substituts à une guerre mondiale militaire classique, dont le spectre semblait s’éloigner après l’épisode des « fusées de Cuba ». Celui-ci s’était achevé par un accord de désarmement qui ne faisait manifestement pas l’affaire de ce que Eisenhower avait désigné sous le nom de « complexe militaro-industriel » plus connu de nos jours sous le nom « d’État profond »
Différentes propositions avaient été évoquées
Sans les reprendre dans le détail, on peut dire qu’elles participaient toutes de la même démarche, à savoir l’institution d’un climat d’angoisse auprès des populations. En outre, il fallait deux conditions simultanées pour que cela fonctionne :
- La menace devait concerner l’ensemble de la planète
- Son effet ne devait pas être limité dans le temps, du moins tant que les objectifs n’étaient pas atteints.
Vous noterez que le réchauffement climatique, idée promue par le GIEC depuis 1999, doit nécessairement être dû à l’homme et non à d’autres paramètres qui rendraient totalement inopérantes les actions engagées destinées à le combattre. C’est ce qui figure dans la feuille de route de l’IPCC (GIEC en français) La température de départ, celle qui est prise en référence pour montrer que la planète se réchauffe, n’est jamais mentionnée. Et pour cause : comment mesurer la température moyenne de la planète alors qu’elle varie constamment dans le temps et dans l’espace ? Il y a bien une atmosphère dite « standard » internationalement adoptée, mais qui n’est qu’une sorte de modèle purement mathématique essentiellement utilisé dans l’aéronautique.
Le vocabulaire choisi pour évoquer ce phénomène, dont certains contestent, non sans raisons, la réalité est volontairement dramatique. On compare ses effets aux grands fléaux de la Bible pour lui ajouter une dimension cataclysmique et montrer que l’avenir de notre planète -sous-entendu celui de l’humanité- en dépend.
Le terrorisme, qui a toujours existé sous différentes formes, a pris une dimension particulière le 11 septembre 2001. Utilisé comme cause de mise en œuvre du programme COG (Continuation Of Government) il a permis à Dick Cheney, alors vice-président, de s’installer à la Maison Blanche et d’exercer le pouvoir exécutif, au moins le temps de faire adopter le « Patriot Act » par le Congrès américain. Cela a été rendu possible par le constat de « l’état de guerre » fait par Georges W. Bush après qu’il eut appris l’attaque du WTC alors qu’il se trouvait en Floride avant d’être conduit dans l’Ouest des États-Unis.
Depuis, nous sommes en permanence sous la menace d’un terrorisme qui ne présente aucune revendication et ne peut donc pas s’arrêter. Hormis le fait qu’il a permis de réaliser un chiffre d’affaires considérable dans le domaine de la sécurité et de diminuer sans précédent au travers d’états d’urgence quasi-permanents les libertés individuelles, entretient un climat de peur qui vient s’ajouter à celui des autres menaces.
Enfin, depuis le début de l’année, nous avons affaire au COVID 19. Là encore, on constate que les conditions préalables sont satisfaites. L’épidémie touche toute la planète et personne ne se hasarderait aujourd’hui à prévoir sa fin. Même si elle pose plus de questions qu’elle n’en résout, cette « pandémie » permet de diminuer encore davantage, au nom d’un principe de sécurité sanitaire, les libertés individuelles déjà malmenées en faisant de l’état d’urgence, qui devrait rester exceptionnel, un mode de gouvernement permanent. Il faut dire que tout a été mis en œuvre pour semer l’effroi et la panique. Le nombre de décès, annoncé chaque soir avec son effet cumulatif, histoire de bien frapper les esprits. Le nombre de morts potentielles auquel nous pourrions nous attendre, l’absence de traitement adapté et surtout l’absence d’espoir lorsqu’une lueur comme l’hydroxychloroquine venait éclairer un tunnel sans fin. Bref, tout a été « théatralisé »
Quel est le trait d’union entre toutes ces peurs ?
Elles ont toutes en commun leur côté « mondial ». C’est leur caractéristique de départ. Mais il y a une sorte de message subliminal qui est là pour cheminer dans notre inconscient. Un problème qui s’étend à l’échelon mondial ne peut être traité à un niveau inférieur, comme celui de la nation. Ce qui s’est passé en France est très symptomatique. Emmanuel Macron, sans d’ailleurs le cacher, a depuis le début voulu « communaliser » les solutions, afin de montrer qu’elles ne pouvaient se résoudre qu’au niveau européen dans un premier temps, mais surtout « global ». Et ce sont les instances mondiales qui imprimèrent leur tempo.
Le réchauffement climatique était « mondialisé » depuis le protocole de Kyoto de 1997, et la Conférence de Copenhague de 2008, prévue pour le compléter, avait en fait introduit, au travers d’un texte appelé « trading emissions » la solution pour financer un futur « gouvernement mondial » en créant la fameuse « taxe carbone »
Le terrorisme avait agi dans quatre continents, se développant sur le chaos engendré par les guerres du moyen-orient, mettant à profit l’incapacité de l’Union Européenne a seulement accepter de défendre ses frontières, au nom d’une idéologie qui voulait les voir disparaître.
Ce furent l’ONU et l’OMS qui essayèrent de « prendre la main » dès le début de la « pandémie » afin d’en contrôler le processus, notamment au niveau des transports.
Alors qu’on aurait pu croire que la mise en évidence des dangers que représente la mondialisation au travers de la progression du virus aurait logiquement dû enrayer le processus, on voudrait nous faire croire qu’il en est le rempart et, bientôt, la solution. Ne nous laissons pas aveugler par ces « marchands de peur » qui n’ont pour seul but que de nous asservir chaque jour un peu plus.
Je vous invite à lire la lettre ouverte que Monseigneur Vigano, Cardinal américain, a adressé à Donald Trump, qui exprime mieux que je ne pourrais le faire les véritables enjeux de cette période que nous traversons.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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