Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : wirestock/Freepik
Contrairement à ce que racontent les organismes en avortement, et les médias à leur suite, l’avortement est réellement source de souffrances psychologiques pour la femme. Le Dr Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne de son état, répond aux questions de Padreblog dans le cadre d’une entrevue sur le film Unplanned, dont la version française était sortie en séances sur internet en octobre :
Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant ou après un avortement ?
Dr F. M.— L. : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non-venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.
Plus loin, répondant à une autre question, elle affirme que l’avortement et la pilule ne profitent pas à la femme, mais à l’homme hédoniste :
On a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.
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