par Jean Goychman.
Il y a les statistiques, ces fameuses statistiques qui ont envahi notre vie au point de fournir à la fois l’information et la conclusion dont notre existence va dépendre. Au départ, les calculs de « probabilités » ne servaient qu’à encadrer une impuissance à prédire l’avenir. Les assureurs, gens essentiellement prudents, avaient besoin d’être rassurés quant au risque qu’il prenaient en acceptant de garantir le préjudice lié à l’occurrence d’un événement. C’était cette même probabilité d’occurrence qui permettait de tarifer la garantie souscrite.
Le facteur temporel s’est estompé
On a simplement oublié que les prévisions statistiques ne pouvaient trouver leurs justifications qu’à la condition d’avoir devant soi un temps quasi infini. Pour illustrer cela, supposons que vous jouiez à « pile ou face » Au premier coup, deux possibilités (en écartant la pièce qui reste sur la tranche) qui sont soit pile, soit face.
Supposons que le coté pile soit gagnant. Pouvez-vous être sûr que ce soit le côté face qui gagne le coup d’après ? Naturellement, non. Et c’est vrai pour tous les coups suivants, Seulement vous constaterez que, sur un très grand nombre de coups, les « pile » et les « face » auront tendance à s’équilibrer. C’est la seule conclusion mathématique, qui ne permet pas d’anticiper un résultat sur un coup donné.
Pardonnez-moi cette digression, mais elle n’est pas sans rapport avec la suite.
Le premier confinement
Présenté comme une nécessité en regard de la faiblesse de nos moyens sanitaires, tant en moyens qu’en ressources humaines, son rôle était « de lisser dans le temps » l’afflux des malades en ralentissant la contagion. Cela supposait toutefois d’avoir validé au moins une, voire deux hypothèses. La première concernait le processus de transmission du virus d’un individu à l’autre et la seconde, plus implicite, était qu’il n’y avait qu’une sorte d’individu, c’est à dire que tout le monde devait réagir de la même façon.
On a donc « modélisé » le développement dans le temps d’une épidémie « idéale » régie par des lois purement mathématiques. Comme tout calcul, le résultat ne vaut que si les hypothèses choisies sont les bonnes. Je tiens à préciser que je n’ai aucune connaissance en matière de transmission de virus, ni même de la façon d’agir d’un virus. J’ai donc, comme tout un chacun un peu curieux, tenté de rechercher quels étaient les processus possibles de transmission d’un virus. Je pensais tout benoîtement que le virus se transmettait d’individu à individu et que si on supprimait tout contact entre les individus infectés et les autres, l’épidémie allait s’arrêter, faute de combattant. De ce strict point de vue, le confinement était une sorte de remède absolu.
Or, ceci ne repose que sur la validité de l’hypothèse de transmission. Si la transmission se fait d’une façon aérienne parce que le virus est présent partout dans l’atmosphère, le confinement, a moins de se faire dans des endroits étanches et pressurisés, est inefficace. Même totalement béotien en matière de virus, je constate que la mortalité due à celui-ci semble être tout à fait comparable entre pays voisins confinés et non-confinés. Il apparaitrait même que, dans certains cas, le confinement pourrait accélérer la contamination.
On aurait pu penser que cette expérience, compte-tenu du résultat assez peu convaincant, allait s’arrêter là. Mais il n’en fut rien.
Une deuxième vague devait arriver
Alors que tous les épidemiologistes semblaient à peu près d’accord entre-eux, (ce qui est suffisamment remarquable pour être noté) une sorte de rumeur d’origine incertaine se propagea durant l’été, faisant état d’une possible « seconde vague », contrairement à l’opinion de la docte assemblée. Pourtant, le « on sait jamais », inséparable compagnon du sacro-saint « principe de précaution », était déjà mis à l’œuvre dès le début du « déconfinement » en imposant le port du masque, pourtant qualifié de « superflu » seulement quelques semaines auparavant.
Rare au début et réservé à « une certaine élite », il était devenu un produit de grande diffusion. Pourquoi pas ? Après tout, si cela fait, comme on dit, marcher le commerce…
Puis il y eut les tests. Les fameux tests PCR, dont je ne pense pas être le seul à ignorer la signification. Ils ne semblent guère faire l’unanimité quant à leurs résultats, mais ils constituent apparemment la base des données qui nous sont présentées chaque jour. En approfondissant quelque peu le principe du test, il apparaît une valeur appelée CT (Cycle threshold) qui est le nombre de cycles qui doivent être effectués avant d’avoir un résultat. Ce résultat ne peut d’ailleurs être que binaire. Positif ou négatif. Donc si on augmente le nombre de cycles, on a de plus en plus de chances de voir apparaître un résultat positif…
Qui fixe le nombre de cycles à effectuer ? La seule indication est celle indiquée par le constructeur de l’appareil, qui est de 40. C’est comme par hasard ce nombre qui a été retenu. Autrement, on aurait voulu augmenter le nombre de cas positifs qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
Mais il y a un second problème : un test positif ne signifie pas que le virus détecté soit actif. La personne peut-être « asymptomatique », c’est à dire n’avoir aucun symptôme. Nous avons tous compris que le problème le plus important était d’empêcher la transmission du virus. Mais un patient asymptomatique est-il contagieux. Les avis sont plutôt partagés. Et, si oui, combien de temps le restera-t-il ? On donne une période contagieuse mesurée à partir de l’apparition des symptômes. Que faire s’il n’y a pas de symptômes ? Vous allez me répondre : il faut tester !
Retour à la case départ…
Une deuxième vague qui serait pire que la première
A ceci près que le nombre de décès est bien inférieur, du moins jusqu’à présent, qu’au cours du printemps, considéré comme le pic de l’épidémie, ainsi que le montre clairement cette courbe :
Sans préjuger du futur, on peut néanmoins se poser la question de la justification de ce second confinement. S’il n’apparait pas évident pour des raisons sanitaires, quelle pourrait alors être sa raison ?
Un lien avec le « great reset » ?
C’est la question qui vient en premier. La réunion des banques centrales du mois d’aout 2019 à Jackson Hole peut être l’origine de cette affaire. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney y a déclaré :
« à court terme, les banquiers centraux doivent jouer au mieux les cartes qui sont en leur possession, jusqu’à leurs limites, dans leurs choix de politique monétaire ; à moyen terme, ils doivent travailler à améliorer le système financier international actuel ; à long terme, c’est l’architecture financière elle-même qui doit être modifiée de fond en comble. »
Si nous décodons son propos, en prenant en compte sa vision sur le dollar qui, selon lui, est amené à disparaître en tant que monnaie internationale, il s’agit de pousser les banques centrales à créer sans limite de la monnaie afin que les États puissent s’endetter sans limite également. Ceci ne peut que conduire le système à sa ruine par la faillite généralisée du système bancaire international.
Mais le temps du dollar semble compté en raison de l’émergence d’une monnaie future dans laquelle la Chine aurait une influence importante, risquant ainsi de remettre en question la prééminence du contrôle des banques centrales sur cette future monnaie.
Il serait alors souhaitable d’intercaler dans ce laps de temps la création de cette nouvelle monnaie totalement dématérialisée.
Le COVID 19 survient à point nommé
L’épidémie apparaît en novembre 2019 et a pour premier effet une mise au ralenti de l’économie chinoise. Ensuite, sa propagation à l’Europe puis au reste du monde met en évidence la dépendance totale des pays en matière de production des médicaments et d’une façon plus générale de tout ce qui est appareils sanitaires, y compris les masques.
Les mesures de confinements, compte tenu de cette situation, apparaissent alors comme nécessaires afin de réguler en amont l’afflux des malades, notamment vers les services de réanimation.
Enfin, cette mise à l’arrêt des économies justifie les énormes emprunts qui sont faits sur les marchés pour continuer à payer une population qui se trouve au chômage par arrêt d’activité.
Après deux mois de confinement, les principales économies se trouvèrent au bord de la récession, voire même au delà pour certaines.
Alors qu’on pouvait penser l’épidémie finissante, certaines voix laissèrent entendre qu’une deuxième vague pouvait survenir. Afin de l’écarter, on imposa le port des masques, disponibles en grand nombre après la pénurie du début. Puis ce fut la campagne des tests PCR, avec les résultats statistiques qui accréditèrent cette idée, jusqu’à rendre incontournable ce second confinement.
Si cela n’est dû qu’au hasard, il faut reconnaître qu’il a vraiment bien fait les choses…
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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