Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (montage) : Freepik, macrovector/Freepik
Avec le référendum tenu le 17 octobre sur une loi permettant l’euthanasie dans certaines conditions (comme toujours…), 65,2 % des Néo-Zélandais, d’après les résultats provisoires du 30 octobre, ont ratifié la décision de leur parlement qui avait voté cette législation par 69 voix contre 51 en 2019 ; les résultats définitifs seront divulgués le 6 novembre ; la loi, elle, doit entrer en vigueur en novembre 2021.
Les conditions sous lesquelles l’euthanasie sera permise au pays des kiwis sont (bientôt étaient) similaires à celles que le Canada avait instaurées en 2015. La chose la plus probable qu’il puisse arriver, si les Néo-Zélandais ne reculent pas, c’est qu’ils libéralisent de plus en plus la pratique mortifère. Selon Gènéthique :
L’euthanasie sera dépénalisée pour les majeurs sains d’esprit souffrant d’une maladie incurable provoquant le décès en moins de six mois et dont la souffrance est « insupportable ». Plus précisément, le patient devra être dans un « état avancé de déclin irréversible de ses capacités physiques » et éprouver « une souffrance insupportable qui ne peut être soulagée d’une manière que la personne juge tolérable ». La demande devra être signée par deux médecins.
Il y aura, paraît-il, une clause de conscience pour les praticiens refusant de participer à l’euthanasie. En outre, s’il existe un doute sur la capacité mentale de la personne on fera appel à un psychiatre (mais qui en jugera avant le psychiatre ?). Sinon, autre particularité destinée à rassurer les Néo-Zélandais, ou à endormir leur défiance, les médecins et infirmières ne seront pas autorisés à entreprendre une discussion sur l’euthanasie avec les patients.
Déchéance de l’Occident…
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