Coffin est une synthèse… Stéphane a raison, elle déclenche davantage de compassion que d’agressivité. Il est évident que l’échec cuisant de ces femmes qui ne parviennent pas à trouver leur identité sexuelle (être tout simplement Femme quel que soit le choix de pratique sexuelle) peut produire une haine projetée sur un ennemi choisi (au sens girardien du mot) : l’homme… parce qu’elle n’en sera jamais un.
Toutes nos haines (car, soyons honnêtes, nous en éprouvons tous peu ou prou à l’encontre de tel ou tel individu, parti pris, pays, culture….) traduisent en réalité notre hargne à ne pas être comme ces Sujets haïs.
D’où la pertinence des paroles christiques ou de celles, similaires, d’une certaine philosophie himalayenne : plutôt pardonner à nos offenseurs, cultiver de l’empathie envers ceux qui vous insultent plutôt qu’alimenter la haine. Pas fastoche, certes, mais libérateur à coup sûr. Pardonner ne signifie en aucun cas renoncer à la bataille.
Coffin, Haas, Angot, Fourest… autant de figures du lesbiennat médiatique qui souffrent davantage de leur échec à être Femme que guerrière d’une cause supposée noble.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation