Manifestants féministes pro-avortement (communistes ? voyez les poings brandis), sacrilèges par-dessus le marché, interrompant la messe dans la cathédrale de Poznań en Pologne.
Par Sébastien Meuwissen (Visegrád Post) — Photo : WTK/YouTube
Pologne – En Pologne, les féministes radicaux et l’extrême gauche déclarent la guerre au christianisme et au gouvernement. Le jeudi 22 octobre, le Tribunal constitutionnel polonais a jugé les avortements dits eugéniques contraires à la Constitution. Jusqu’à maintenant, les avortements étaient autorisés dans les cas suivants : risque pour la vie de la mère, viol, inceste et « forte probabilité de handicap grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable menaçant la vie. » C’est précisément ce dernier point qui a été actualisé.
En effet, le Tribunal constitutionnel a estimé que le fait de pouvoir décider de la vie ou de la mort d’un enfant à naître sur la base de son état de santé représentait une discrimination et une violation du droit des enfants (la Constitution polonaise stipule qu’on à affaire à un enfant de la conception jusqu’à l’âge de dix-huit ans).
Dès sa publication, cette décision fait loi et ne peut être renvoyée à la Cour d’appel. Il est à souligner que seuls deux juges sur quinze siégeant au Tribunal constitutionnel se sont prononcés contre l’actualisation de la loi. Si les pro-avortement désirent revenir en arrière à ce sujet, il leur faudrait obtenir une majorité des deux tiers au Parlement, ce qui, sur la scène politique polonaise tient pratiquement de la science-fiction dans un futur proche.
Violences et profanations en guise de réponse
À la suite de l’annonce du Tribunal constitutionnel, les mouvements féministes radicaux et d’extrême gauche sont descendus dans les rues des principales villes du pays pour manifester leur colère. En plus de manifester en face des résidences de membres du gouvernement, les groupes de radicaux ont décidé de s’en prendre aux chrétiens. C’est ainsi que le dimanche 25 octobre, de nombreuses organisations catholiques, patriotiques et nationalistes, appuyées par des ultras de football, ont improvisé un plan de défense des lieux de cultes.
Ce plan consiste à placer un petit groupe de personnes (généralement des jeunes hommes) qui montent la garde devant l’entrée des églises afin d’empêcher les manifestants scandant des cris vulgaires de pénétrer à l’intérieur des lieux de culte durant la messe. Malgré cela, il y eut de nombreux cas où les féministes sont entrés dans des églises afin d’y perturber la cérémonie.
Les rassemblements des pro-avortement, aux cris de « c’est la guerre », déclarant la « grève des femmes » et prenant pour symbole un éclair rouge, ont notamment depuis cette fin de semaine causé toute une série de complications, en particulier dans le trafic automobile, rendant le passage difficile même pour les ambulances.
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