par Marie-France de Meuron.
Voici deux pôles qui sont à notre disposition dans notre micro-univers humain. L’un est sombre et révèle une émotion primitive. L’autre est lumineux et nous plonge dans un état de bien-être susceptible de nous envahir. À chaque instant, nous avons le libre-arbitre de cliquer sur la peur et la renouveler ou de nous ancrer dans la confiance et y persister. Qui suis-je moi entre ces deux pôles ? La vie étant mobile, la question est à se poser à chaque instant qui nous interpelle.
La situation que nous vivons autour du virus couronné nous incite à bien des moments à choisir de réagir avec de la peur ou, à l’inverse, de nous rapprocher de notre état de confiance. Il est naturel dans certaines circonstances de ressentir de la peur du fait que cette émotion – ex-motion, mouvement vers l’extérieur – nous indique un danger, comme le fait un feu clignotant. Face à une telle situation, nous pouvons nous soumettre à l’ambiance que suscite et révèle la peur ou alors trouver les moyens de gérer le danger. En nous reliant à notre état profond de confiance, nous pouvons recevoir l’intuition de créer un chemin pour transmuter la situation génératrice de peur.
Autrement dit, nous pouvons focaliser notre attention sur l’objet qui suscite une telle émotion et nous laisser aspirer par lui, en quelque sorte, nous soumettre à lui. A l’inverse, nous pouvons prendre conscience du qui suis-je plongé dans cet instant percutent et puiser au fond de nous des facultés qui nous ramènent à notre être plus global, à nos potentiels ontologiques qui sont vastes et multiples.
Ainsi, au lieu de nous laisser happer par un coronavirus d’une centaine de nanomètres qui est décortiqué à coup de microscopie électronique et observé dans toute les trajectoires qu’il est susceptible de suivre voire de créer, nous pouvons convertir notre regard sur notre être tout entier, mesuré en mètre! et qui recèle tant de capacités, de mécanismes, de potentiels que nous avons le libre-arbitre de percevoir et d’utiliser afin de frayer notre chemin de vie….ou de mort. L’être humain n’est pas limité à un simple corps physique mais est animé de et par différents corps dont le corps électromagnétique, le corps affectif, le corps mental, le corps spirituel et tous les systèmes qui les relient. D’où des capacités bien plus développées que celles d’un microorganisme, très élémentaire de par sa nature !
Selon notre cadre de vie, notre éducation, notre culture et nos occupations, notre conscience s’est plus ou moins développée sur certaines fréquences. Plus un événement nous surprend, plus les circonstances de la vie sont variées, plus notre conscience peut s’éveiller. Ne dit-on pas « les voyages forment la jeunesse » ? Toutefois, le mode de vie actuelle nous incite à vivre de façon sécurisée dans le plus de domaines possibles, par conséquent bien définie par des normes, bien délimitée par des contrôles, bien protocolée, bien décrétée. Et si nous sortons des normes, nous sommes vite poussés à en chercher d’autres. De ce fait, nous apprenons beaucoup moins à créer des modes alternatifs, originaux mais au contraire à générer de la peur, de l’angoisse, de la dépression.
De la sorte, l’arrivée du coronavirus est un défi pour notre humanité et suscite des réactions de type émotionnel par sa nouveauté contre laquelle la médecine conventionnelle n’avait pas de protocoles établis, donc sécuritaires. Les politiciens, représentants des citoyens donc conformés comme eux, ont répondu en prenant peur et en la partageant avec le peuple. Les médias ont suivi avec la satisfaction d’avoir des nouvelles croustillantes à distribuer et de forger des formules bien percutantes en sus des statistiques. Ils reprennent et mettent celles des porte-paroles du gouvernement bien en évidence en tête de leurs articles. Ainsi, nous pouvions lire : « La Suisse doit agir maintenant« . Déjà cette formule globalisante veut uniformiser toutes les institutions et tous les habitants. Vu la diversité des qualités et des potentiels de chacun-e, est-ce approprié ? La peur de voir arriver un afflux de malades dans les hôpitaux s’accroche à des protocoles faciles à concevoir tels « Nous avons trois règles : « l’hygiène, la distanciation et les masques sanitaires ». Il est bien connu que la peur fige, nous en avons ici en voilà un exemple manifeste. De la sorte, ceux qui y croient s’y raccrochent et se rassurent, sans tenir compte de toutes les limitations de ces mesures que plusieurs médecins ont dénoncées. De plus, on se cantonne tellement sur le microorganisme qu’on ne tient pas compte que les organismes humains sont aussi conçus pour se dresser et bomber le torse face à un assaillant ! En outre, au lieu d’analyser toutes les causes possibles qui entretiennent le virus, l’épidémiologiste se contente « d’expliquer la hausse rapide des cas de Covid-19 en Suisse par l’arrivée d’un temps froid, qui a provoqué un déplacement de la population vers les espaces intérieurs. Et nous sommes devenus plus négligents… ». Le regard est porté vers l’extérieur – la saison froide – sans tenir compte que d’autres pathologies se manifestent avec le retour du froid. Une fois de plus la responsabilité des habitants « plus négligents » est pointée du doigt alors que nous sommes fortement brimés par les mesures qui invalident notre santé et nous privent d’activités très salutaires.
De plus, l’incitation à la peur porte un grand préjudice et est entretenue par le langage des chiffres comme l’explique très bien un médecin chercheur épidémiologiste : « Dès qu’un indicateur n’est pas assez anxiogène, ils changent d’indicateur ! »
Sur un autre site, j’ai lu une affirmation évidente : « La peur n’évite pas le danger et l’aveuglement non plus ! »
Ce qui frappe aussi, c’est la « monoculture » qui produit les mêmes réactions, les mêmes mesures sanitaires dans de très nombreux états alors que les populations ont des moyens très diversifiés de se prendre en charge. Vladimir Poutine l’exprime très bien : « Mais peu importe le système politique. Chaque pays a sa propre culture politique, ses traditions, son propre point de vue sur leur développement. Il est absolument insensé et nuisible d’essayer de copier quelqu’un à l’aveuglette. L’essentiel est que l’État et la société soient en harmonie. »
Ce représentant d’une vaste nation évoque la confiance qui constitue la base la plus solide pour le travail inventif de l’État et de la société. Ce n’est qu’ensemble que tout cela peut établir un équilibre optimal entre la liberté d’action et les garanties de sécurité.
Il est donc plus que temps de changer de paradigme, après 7 mois où l’on évoque tous les jours le virus que le système couronne en lui prêtant de grands pouvoirs:
– salles de sport qui ont fermé dans certaines grandes villes de France à cause de la résurgence du Covid-19. Comme si le covid avait le pouvoir de fermer les salles alors que c’est le système qui ne sait pas procéder de manière plus appropriée.
– on lui attribue aussi un impact économique qui « se fait aussi sentir dans la viticulture ».
– Il aurait un pouvoir sur les troupeaux : « Les six troupeaux de la désalpe de Charmey (FR) ont défilé de 10 heures à 11h30. Mais, coronavirus oblige, le public ne pouvait être au rendez-vous sur place ».
La liste est longue de toutes les citations où le coronavirus (de quelques nm je vous le resitue!) est responsable de la façon dont la santé est gérée dans nos contrées et dont les responsabilités sont dévolues soit au covid, soit à la population qui ne se soumet pas à des mesures très restrictives lui portant souvent préjudice, soit sanitairement, socialement ou économiquement.
La peur prend des formes plus subtiles ou sournoises quand il s’agit des épidémiologistes et membres d’un comité scientifique qui s’affirment haut et fort en s’appuyant sur des chiffres ou autres éléments au grand détriment de la réalité concrète et générale. Ainsi un professeur de médecine des hôpitaux de Paris dénonce : « Le Conseil scientifique sort totalement de son rôle et entretient l’hystérie. Tentative de faire passer l’effondrement économique que nous allons connaître et qui est la conséquence du confinement soutenu au printemps par le Conseil scientifique ».
Se connecter à la confiance
Evidemment, il s’agit d’une démarche plus individuelle que de se laisser emporter par le bain de peur ambiant ! À la source du désir de rencontrer la confiance, à l’élan de se plonger dedans, il y a l’aspiration d’être habité par elle.
Il s’agit de savoir où le monde d’aujourd’hui nous a emmenés afin de percevoir des éléments qui nous permettent de rectifier notre chemin de vie. Une philosophe nous y accompagne avec beaucoup de lucidité. Elle fait un bilan de la situation actuelle « Covid-19, on abolit l’existence à force de vouloir protéger la vie nue. Nous sommes désarmés face au retour du danger, car les outils mentaux, éthiques, spirituels dont nous disposions jadis pour y faire face ont été réputés obsolètes. Dans un ouvrage « Le souci contemporain », elle décrypte : l’homme moderne recherche toutes sortes d’immortalités symboliques. D’où son souci. Pour y répondre, il lui faudra comprendre que rien ne lui est acquis à jamais, et que tout progrès reste livré à sa vigilance.
Cette vigilance est requise en premier lieu par notre corps physique puisque c’est par lui que des microorganismes mettent en évidence ses fragilités. Pourtant, les mesures sanitaires ne proposent que des mesures de distanciation -le masque en est une aussi – alors que l’organisme présente des besoins physico-chimiques dont chacun est amené à prendre soin. La nutrithérapie va apporter un grand soutien. Le mouvement de la médecine nouvelle nous propose différents sites, dont celui de Famille Santé Prévention qui offre un webinaire prochainement : « Prévenir et traiter aux premiers signes de Cov-2 ». Un médecin, un pharmacien-biologiste et un micro-nutritionniste présenteront différents moyens bénéfiques, également utiles pour bien d’autres alertes de santé.
Il s’agit aussi de se dégager de l’emprise des mesures sanitaires imposées dans une ambiance de désinformation ou d’information très dirigée. Un auteur nous en donne une analyse percutante : « La crise sanitaire qui secoue la planète met en lumière une désinformation massive sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Cette désinformation est facilitée par la digitalisation et la paresse intellectuelle d’une grande partie de la population, terrorisée par un sujet qu’elle ne maitrise pas. Basé sur des opinions et 7 péchés ou fraudes scientifiques majeurs, le matraquage médiatico-politique mérite un décryptage raisonné, dépassionné.
Examinons les faits et les réalités scientifiques ».
Suivent des explications limpides qui aident à mieux comprendre les dynamiques dans lesquelles nous sommes plongés et à répondre à la question : « Quelle est ma responsabilité de citoyen pour protéger la santé, les libertés et surtout, le respect de la nature et du vivant ? »
Et si nous voulons nous plonger dans un cadre approprié à nous rendre le sens de notre corps, de notre âme et de notre esprit, le centre Oleatherm « Des Gîtes au coeur de la Ferme qui soigne » est un bel exemple des possibilités que l’existence actuelle nous offre pour nous accompagner vers les retrouvailles avec l’essentiel de nous-mêmes et la confiance dans la vie.
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
Source: Lire l'article complet de Réseau International