On croit rêver : l’Agence (nationale) de sécurité du médicament vient de refuser au Pr Raoult l’usage de l’hydroxychloroquine à titre exceptionnel, c’est-à-dire sans passer par la case AMM (autorisation de mise sur le marché). Quand on sait qui contrôle cette agence, et ses liens avec le gros business du médoc, on se dit que Raoult n’avait aucune chance : son protocole ne coûte pas assez cher au patient et ne rapporte pas assez au Big Pharma !
L’agence justifie sa décision en soulignant que les données sur le traitement sont « très hétérogènes et inégales », et n’attestent pas de son efficacité.
« À ce jour, les données disponibles, très hétérogènes et inégales, ne permettent pas de présager d’un bénéfice de l’hydroxychloroquine, seule ou en association, pour le traitement ou la prévention de la maladie Covid-19 », explique l’organisme dans son communiqué.
L’ANSM avance en outre des « risques majorés, notamment cardio-vasculaires » et se montre sceptique quant au « rapport bénéfice/risque » du traitement vanté par Didier Raoult. (Sputnik)
Du coup, c’est le remdesivir de Gilead qui passe devant, alors que ses résultats aux tests n’ont pas été très concluants, voire parfois dangereux. Mais ce médoc est cher, très cher, et ça vaut toutes les hypocrisies.
Gilead Sciences, le fabricant du remdesivir, le premier traitement contre le Covid-19 à avoir montré une efficacité (limitée) lors d’essais cliniques, a indiqué lundi 29 juin qu’il facturera 3120 dollars (520 dollars par dose) son traitement aux hôpitaux américains. (Heidi News)
Dominique Martin, directeur de l’ANSM, refuse toute RTU pour l’hydroxychloroquine mais autorise l’envoi de mails promotionnels par Gilead pour le remdesivir, et en organise la distribution gratuite. Deux poids deux mesures. pic.twitter.com/GqSl8vmRZg
— Didier Raoult (@raoult_didier) October 23, 2020
Le meilleur arrive :
Début juillet, l’ANSM avait déjà mené une enquête à l’encontre de Didier Raoult, le soupçonnant de prescrire de l’hydroxychloroquine sans le consentement formel de ses patients, comme le rapportait Le Canard enchaîné. L’Ordre des médecins avait été par la suite saisi. (Sputnik)
Le Canard, toujours là pour défendre les petits contre les gros…
Naturellement, cette nouvelle affaire Raoult a fait bondir, et d’abord les tenants de la médecine officielle, bien soumise à la double contrainte du politique et du grand business.
Nous avons retrouvé la réponse pleine de bienveillance du Pr Laurent Thines :
« Vous devriez vous faire tout petit, mais très très petit… vous qui vous êtes trompé sur toute la ligne depuis le début… Assez ! Assez ! de vous entendre ! La 2ème vague est là ! Pauvre de vous ! »
Maus aussi la défense de grd13 :
« 180 pays ont adopté le protocole RAOULT avec le succès que l’on connaît. Alors les docteurs facebookiens fermez la ! Raoult est une sommité mondialement reconnue non inféodée à des laboratoires c’est ce qui lui vaut d’être autant la cible des faux scientifiques. »
Et à propos du remdesivir, on a trouvé ça :
Dominique Martin @ansm (scandales : Dépakine, essai mortel Biotrial, Uvestérol D et Lévothyrox) qui hurlait a la toxicité de l’#hydroxychloroquine en Avril, nous explique comment il a accordé une AMM au Remdesivir sur UNE etude qui n’améliorait pas la mortalité !
INCROYABLE pic.twitter.com/sCv9fpRT3U— Asclépius (@medicalfollower) October 22, 2020
C’est drôle, dans cette affaire du Covid, tout, mais alors tout sent mauvais. Tout sent la corruption, le pacte de corruption, l’arnaque, la survente, la désinformation, le trouble et, au fond, le profit. Les profits formidables, jamais vus, pour ceux qui vont faire de la vente forcée de vaccins de merde à une humanité captive. On vit une époque formidable, où il faut être vraiment con pour ne pas voir les ingénieries, tellement elles sont goebbelsiennes. C’est peut-être pour ça que beaucoup de malheureux ne la voient pas, finalement…
Il y a un an, le Pr Laurent Thines faisait parler de lui en bien en demandant l’interdiction de l’usage des LBD et autres grenades de désencerclement par les forces de l’ordre :
Tout ça pour dire que Raoult n’est pas le Bon et Thines le Mauvais, mais les fantastiques promesses de bénéfices en germe dans la situation actuelle font vaciller bien des têtes. Les médecins ne sont évidemment pas corrompus, dans leur grande majorité, car il y a des médicaments qui font du bien et qui ne sont pas chers, mais plus on monte dans la hiérarchie, plus les vents sont favorables au business par rapport aux malades, aux « civils ».
« L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est une alarme… qui ne sonne jamais »
La chose a été bien décrite dans un ouvrage intitulé Le Livre noir de la médecine, qui parle justement de l’Agence en question… Écoutez ce que disent les auteurs à L’Usine nouvelle :
L’autre constat que vous faites concerne les lanceurs d’alerte…
En effet dans le cadre de ces scandales sanitaires successifs, ce sont à chaque fois les victimes qui ont dû saisir la justice pour faire reconnaître leurs droits et pour informer les autres patients. Le Mediator est un cas à part puisque c’est le médecin Irène Frachon qui a lancé l’alerte. C’est le seul cas. Pour le sang contaminé, ce sont les victimes qui ont saisi la justice. Tout comme pour l’hormone de croissance, les prothèses PIP, la Dépakine, le Gardasil, les pilules contraceptives…
Les organismes de contrôle ne jouent pas leur rôle selon vous ?
Citez-moi un seul scandale sanitaire révélé par l’agence du médicament ! Il n’y en a aucun. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) est une alarme… qui ne sonne jamais.
Malgré toutes ces affaires, rien n’a changé du côté des organismes de contrôle. Après le Mediator, on nous avait promis l’indépendance de l’ANSM. Mais ce n’est pas le cas, la preuve, l’histoire se reproduit.
L’ANSM est financée à 80 % par les taxes payées par les laboratoires, notamment celle prélevée pour l’autorisation de mise sur le marché d’un produit. On peut ainsi se demander pourquoi l’agence a autorisé la mise sur le marché du Pradaxa (un anticoagulant) en 2008 sans qu’il n’existe d’antidote à ce médicament… Il faut savoir que potentiellement la mise sur le marché de ce produit allait lui rapporter 1 milliard d’euros. L’antidote n’est apparu que fin 2015 (pour les patients ayant une hémorragie liée à cet anticoagulant oral ou devant être opérés en urgence, NDLR).
Plus récemment, le cas dramatique de l’essai clinique de Rennes. Le protocole avait pourtant été validé par l’ANSM. On lance une idée auprès de nos gouvernants : pourquoi ne pas privatiser les agences de contrôle ?
L’ANSM a encore fait parler d’elle lors de l’affaire dite du Levothyrox :
Les réactions à l’affaire Raoult/Martin
Du côté des haters, on a Wargon et Véran, deux personnalités très populaires… Si Wargon a développé une haine obsessionnelle à l’encontre du Pr Raoult, Véran est plus dans la retenue. Trop cogner sur Raoult entraîne automatiquement une perte de popularité. Et les médias mainstream n’y peuvent rien.
« On a trop personnalisé l’histoire du Professeur Raoult. On se serait arrêté à ses études qui étaient scientifiquement nulles, méthodologiquement nulles, ça s’arrêtait là. » – @wargonm pic.twitter.com/KXIf1AHC3b
— Matthieu Gariel (@MatthieuGariel) October 22, 2020
Didier Raoult « a dit des trucs qui étaient faux et ont parfois pu semer du trouble » (Olivier Véran)
C’est vrai que les macronistes, et Olivier Véran le premier, n’ont dit que des trucs justes qui n’ont jamais semé le trouble…pic.twitter.com/CbNtIjoJy5
— (@EnModeMacaron) October 17, 2020
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation