par Marie-France de Meuron.
Le sujet de ce jour m’est apparu à la lecture des mesures récemment formulées et teintées de couleurs sombres et d’intentions – dont une partie peut être très préjudiciable à la population – avec la motivation de limiter la propagation d’un microorganisme que l’on confond avec l’augmentation des tests utilisés comme témoins absolus, pourtant fortement relativisés par des professionnels aguerris.
Comme l’exprime de façon limpide une juriste experte internationale et enseignante universitaire : « Dans le Covid, le pire n’est pas le virus, mais ce qui se passe autour de lui… La dangerosité d’un individu étant évidemment réduite au test du Covid ».
Alors, qu’est-ce qui réduit autant l’intelligence de nos dirigeants pour qu’ils quittent la vision d’ensemble de leurs populations, leurs dimensions individuelles, sociales et professionnelles, se focalisant pareillement sur des mesures réductrices concernant des pans très importants de l’existence ?
Qu’est-ce qui les empêche de détecter le court-circuit de leurs facultés qui se limitent à l’illusion qu’ils peuvent stopper la propagation d’un microorganisme ? Sans tenir compte non plus de toutes les connaissances acquises depuis de longues années dans le fait que la nature crée régulièrement des virus en réponse à des situations particulières. Par conséquent, chassez-en un, il sera remplacé par un autre attiré par de nouvelles conditions biochimiques ou biophysiques. Ainsi, le virus couronné révèle certains états de santé déficitaires chroniques qui ne peuvent que se péjorer par n’importe quel agent pathogène – et pas que des virus – tant que des traitements adéquats n’ont pas corrigé le terrain dans lequel il trouve de quoi se multiplier.
Dans notre civilisation où l’on confond les potentiels humains avec les pouvoirs financiers, l’humilité n’a plus sa place. Je rappelle que ce vocable est basé sur « humus » autrement dit la terre. L’humilité permet de rester en contact avec la terre, avec la réalité.
Or on entend un Président déclamer avec suprématie : « il faut y mettre un terme radical pour endiguer le flot des victimes sanitaires et économiques ». Il reconnaît toutefois que seul il n’y arrive pas, par conséquent il veut soumettre son peuple à la tâche : « J’ai besoin de vous ». « Non pas que j’aie besoin de vos idées – les idées, c’est moi et mon administration qui les apportons – mais j’ai besoin de votre obéissance pour qu’advienne le nouveau monde que j’ai dessiné pour vous ». Il décrète ainsi le couvre-feu de façon très arbitraire, en étant loin de la réalité, c’est-à-dire de toutes les conséquences non seulement possibles mais déjà prouvées.
Divers gouvernements se sont appropriés une dynamique d’autoritarisme qui semble conférer à de la dictature dans plusieurs situations. Ainsi en Australie, les policiers ont le droit de sévir de façon débridée : « Une jeune famille est tombée sous le coup des lois et restrictions extrêmes actuellement en vigueur dans l’État de Victoria, en Australie, et a été condamnée à une amende de 10 000 $. De retour d’un court trajet en voiture pour reconstituer son approvisionnement en vitamines et nourriture, la famille a été arrêtée par la police de Victoria pour avoir franchi la ligne arbitraire marquant la frontière de la ville ». Comment des êtres humains comme des responsables d’une ville peuvent-ils en arriver à un tel cynisme, une telle absence de perception du traumatisme qu’un tel événement peut créer dans une famille de quatre enfants, surtout qu’il s’agissait d’une démarche vitale, sans intention de nuire en quoi que ce soit ?
Sur un autre continent, au Canada, des policiers agissent comme des robots puissamment téléguidés, sans conscience du choc qu’ils imposent dans la nuit à une jeune femme seule, et pour un simple contrôle de quarantaine COVID : « La femme de 32 ans, qui s’isolait d’elle-même en raison de voyages, s’est enfermée dans la salle de bain, croyant que des intrus entraient par effraction pour l’enlever et pire encore ».
Tout ailleurs : « En Russie, des policy makers réfléchissent sérieusement au marquage extérieur de la population en rouge / vert / blanc en fonction de la « dangerosité » de l’individu concerné. La dangerosité d’un individu étant évidemment réduite au test du Covid ».
En Angleterre : « on ne peut plus recevoir chez soi dans certaines zones. De nouvelles restrictions de niveau 2 sont appliquées depuis le 17 octobre 2020, notamment l’interdiction de recevoir des personnes extérieures à son foyer chez soi. Si vous comptiez profiter des vacances scolaires pour aller rendre visite à des amis ou de la famille à Londres, c’est raté ».
Cet absolutisme envahit même le monde médical : Un chef des soins intensifs dans un hôpital universitaire aurait lancé : « La seule chose qui marcherait serait le confinement ». Il parle au conditionnel, en pensant à ses équipes restreintes et fatiguées, et on ne sait pas non plus dans quelle situation d’urgence l’a surpris le journaliste. En effet, un chef doit pouvoir garder une vue d’ensemble et tenir compte des expériences passées de confinements qui ont aussi eu des conséquences sanitaires et sociales néfastes qui perdurent dans le temps.
L’absolutisme sévit aussi dans d’autres secteurs du monde des soins : Les décisions très rapides concernant l’hydroxychloroquine ont fait perdre un temps précieux tant aux médecins – qui se sont étalés dans des disputes pour ou contre ce médicament connu de longue date – qu’aux patients qui n’en recevaient pas. Heureusement, nous nous trouvons dans un milieu plus proche de la réalité des malades et des études rigoureuses ont pu être menées pour amener les nuances nécessaires : « Les résultats de l’étude Discovery sont tombés : c’est une BOMBE ». Très rapidement, L’AFP a réagi pour réfuter son argumentaire. L’auteur a répondu très rigoureusement et démontre combien ses arguments sont vrais.
L’esprit qui souffle sur certains gouvernements semble éteindre une bonne partie de leur bon sens. Ainsi le prouve un Professeur à Paris, directeur de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES), qui déclare avec force : « L’État détruit méthodiquement la société et l’avenir de la jeunesse ». Ses propos semblent apporter un autre souffle sur le peuple puisqu’en 3 jours, son intervention à Sud radio a été visionnée 224 444 fois !
Une réflexion d’un tout autre ordre mais qui dénote bien qu’on utilise la présence du covid dans le sens qui sied pour certains : « Il y a une autre raison qui motive la tromperie de la Covid-19 : c’est qu’elle justifie le vote par correspondance, depuis chez soi, en toute sécurité. Le vote par correspondance implique qu’on ne pourra pas, la nuit de l’élection, proclamer le vainqueur. Les votes par correspondance devront être comptés au fur et à mesure qu’ils arriveront. Le délai dans la proclamation du résultat permettra à la propagande d’affirmer que Trump a truqué sa réélection, ou bien qu’il a perdu et refuse de l’accepter ».
Le raz-de marée politique trouve un nouveau souffle en prétextant une deuxième vague alors qu’il ne s’agit que d’une modification saisonnière. Les arguments médicaux sont emportés hors de la réalité concrète malgré le fait que le sujet relève d’abord du monde médical. Un médecin et professeur des universités, praticien hospitalier, spécialisé dans les maladies infectieuses émergentes, explique consciencieusement plusieurs éléments sur lesquels il serait plus judicieux de fonder les décisions. Il déplore aussi le fait qu’on ait tellement instrumenté la peur tous les jours à la TV pendant des mois, comme une marée montante continue, puis-je rajouter.
Une autre « longueur d’onde » de l’esprit qui anime les décideurs est de se croire possesseurs des finances du peuple qu’ils injectent dans les mesures sanitaires décrétées, ce qui leur donne une fausse idée de puissance et de générosité, tout en camouflant des failles énormes. En réalité, comme le dit le professeur cité : « Les tests sont faits sans prescription médicale, gratuits pour tous. On est en train de détruire la Sécu qui a dépensé des milliards alors qu’on ne peut pas donner un poste d’infirmière ».
Cette illusion de se sentir riches leur donne la notion de toute-puissance capable de se focaliser sur la circulation d’un virus qui, en fait, ne peut pas être stoppé, de par sa nature, même avec un couvre-feu ! Pour contrôler cette ultime décision, les dirigeants comptent sur le pouvoir que leur confère une multitude de policiers, immunité fort arbitraire par rapport à l’immunité naturelle qu’il vaudrait mieux développer dans chacun des individus qui composent la population !
De plus, ces illusions de diriger permettent de dévier l’attention de la crise économique Covid-19 : Une élite hors sol répète que tout est bien géré et sous contrôle, alors que des pans entiers de notre économie s’effondrent. En réalité, nos dirigeants semblent parfois dépassés. La situation du pays s’est considérablement aggravée, tant sur le plan économique, social que médical. Stop au dictat de l’incompétence ! s’exprime fortement l’auteur d’un projet d’appel non politicien et trans-partis, pour aider au redressement du pays sans attendre l’échéance 2022.
La sagesse semble être étouffée quand on veut régler un problème sanitaire avec un consensus bureaucratique. Ainsi alors que « Choisir, c’est renoncer. Mais à quoi ? Emmanuel Macron cherche à concilier l’inconciliable ».
Il est plus aisé de manipuler les mots et les chiffres que de s’appliquer à développer de nouvelles aptitudes pour capter les nuances de l’expression de la vie et de la rencontre entre des microorganismes, des corps humains et des individus qui ont chacun leurs particularités. Ainsi, les formulations des dirigeants reprises par les médias utilisent depuis des mois le même esprit simplificateur, voulant résumer une situation très mobile, vibrante et complexe. « Le sujet n’est pas ici d’apprécier le bien-fondé conjoncturel de cette mesure mais d’en comprendre le sens profond : le changement complet de paradigme des politiques de santé occidentales, sous l’effet d’un précautionnisme hégémonique et contre-productif ». De plus, chacun sait que « comparaison n’est pas raison », comme l’évoque ici le Figaro : « Le contraste de la grippe espagnole de 1918 (les estimations lui attribuent 50 millions de décès) avec l’épidémie actuelle est saisissant ».
On dirait aussi que plus un cadre est haut placé dans la hiérarchie, plus il se doit d’employer des mots forts ! « Président du groupe scientifique dédié au coronavirus, Martin Ackermann n’a pas mâché ses mots : « Nous savions qu’une deuxième vague allait venir, mais la forte augmentation des cas a été un choc ». Ne rien faire, c’est voir les cas quadrupler dans deux semaines ». Qu’il y ait augmentation d’hospitalisations c’est possible mais il s’agit de détecter toutes les causes concomitantes avant d’en accuser le coronavirus et lui octroyer une fois de plus un pouvoir de lion, lui qui n’a qu’une taille de 60 à 140 nanomètres : « Le COVID-19 se taille une nouvelle fois la part du lion dans la presse dominicale ». Les journalistes s’amusent à trouver des formules puissantes mais c’est triste d’attirer ainsi l’attention des lecteurs qui auraient bien plus besoin qu’on leur suggère une attitude pour prendre soin d’eux en profondeur.
En outre, on a pu voir comment des modélisations se sont avérées fausses et pourtant, les fortes déclarations persistent à les utiliser pour prédire l’avenir et, surtout, justifier leurs manœuvres.
Les dirigeants se sentent porteurs d’une mission de protection. Lorsqu’en en vient à limiter voire supprimer des lieux et des activités qui encouragent la respiration d’un air sain, alors leur mission échoue, à bas bruit et sur la durée, ce qui évite de les prendre en flagrant délit. Ainsi des camps de ski sont supprimés par différents cantons. Et par là, la joie de vivre des expériences inoubliables… Cette mission protectrice en devient étouffante, d’autant plus quand on impose des masques à des êtres humains de longues heures durant, à quoi s’ajoute aussi la limite de la respiration de l’âme à travers le sourire et les expressions du visage.
Le souffle dominant étouffe aussi une partie des esprits des gouvernements et de leurs soutiens – experts et modélisateurs – en limitant leurs imaginations à créer un langage guerrier. Par conséquent, ils se restreignent à des mesures facilement définissables – masques, confinement, couvre-feu, vaccin (encore loin d’être effectif) – en investissant des sommes colossales, plutôt que d’ouvrir le champ des recherches au niveau strictement médical à la source globale de l’épidémie.
C’est vrai qu’une certaine partie du corps médical se limite dans la création de nouvelles thérapies depuis de nombreuses années, ne s’intéressant qu’aux publications reconnues et aux études randomisées en double aveugle. Alors que le virus couronné se moque des frontières, pourquoi la médecine académique se restreint-elle tellement à s’ouvrir à d’autres voies pour en percevoir leurs parts de succès ? Combien de fois des médecins s’exclament « je n’y crois pas » tandis qu’ils prétendent se référer à la science alors qu’ils se cantonnent à des croyances.
Et même quand certains chercheurs le font soigneusement, pourquoi leurs études ne sont pas davantage mises à profit dans la population ? Par exemple, en mai de cette année, l’Académie nationale de Médecine publia un communiqué : Vitamine D et Covid-19 : Une corrélation significative entre de faibles taux sériques de vitamine D et la mortalité par Covid-19 a été montrée. Au lieu de faire des tests à l’aveugle à tous, pourquoi ne pas proposer aux personnes fragilisées une analyse de la Vitamine D, ce qui permettrait de les fortifier du même coup face à bien d’autres maladies. Évidemment, il vaut la peine de compléter l’analyse avec d’autres vitamines et oligoéléments qui ont été confirmés par un médecin américain, tout en étant déjà bien prescrits par différents médecins sous nos latitudes et également des naturopathes qui présentent ici une liste de plusieurs remèdes intéressants.
Une autre voie qui se développe est l’étude de façon beaucoup plus précise du rôle de l’ozone, comme une université en Roumanie a su l’utiliser en instaurant une procédure d’autohémothérapie chez un patient atteint de la covid 19.
Il serait temps aussi de découvrir la place des Huiles Essentielles. En science, il est bon de douter mais il n’est pas judicieux de mettre au pilori des produits mis en évidence dans différentes facultés de pharmacie et au Maroc par exemple : « Adnane Ramal, spécialiste marocain dans la pharmacologie des antibiotiques, a annoncé avoir mis au point, en 2006, un traitement contre les bactéries résistantes, capable d’agir sur le coronavirus ». Cet article a paru déjà en avril. Ce médecin fait partie d’un réseau très actif au Maroc depuis plusieurs années. Au lieu d’attendre les bras croisés un éventuel vaccin, pourquoi ne pas être plus curieux ? Surtout qu’il est temps de ne plus isoler le coronavirus de tout ce qui existe et s’élabore dans un organisme humain.
Par conséquent, il est dans l’ordre des choses que certaines personnes aillent chercher auprès des autres médecines des solutions à la survenue du microorganisme. Pour certains, il s’agit de s’intéresser à des produits d’une source différente de ceux qui n’empêchent pas l’infection de s’aggraver. Alors que pour d’autres, il s’agit de rechercher les thérapies qui soutiennent les différents organes afin d’équilibrer au mieux l’organisme. Cela semble logique et pourtant, au lieu d’élargir les voies d’accès à la santé, on les fige dans un mode de procéder qui a montré ses importantes lacunes depuis plusieurs mois avec l’épidémie coronavirale. De plus, on dénigre sans réelles études de terrain ceux qui ont fait des observations intéressantes. Dans cet esprit, un Professeur de Droit au Canada s’y est mis avec son équipe « Nous voulons relever les fausses informations qui circulent, comprendre leurs répercussions sur le public, et concevoir et mettre en œuvre des solutions fondées sur des données probantes pour mettre fin à ces propos délétères ». En fait, on résume toutes les expériences par des « données probantes ». Comment un juriste peut-il avoir tous les éléments pour juger de la valeur des démarches dans leurs contextes humains, sociaux et géographiques à partir des données informatiques ? C’est une preuve de plus qu’on veut réduire les dynamiques vivantes à des chiffres. Ce mode de procéder est arrivé à un point culminant actuel où les chiffres font la une des journaux pour forger le mental des lecteurs au lieu de les inciter à développer la conscience de leurs santés, à découvrir les transmissions d’expériences vécues par d’autres ou, au contraire, à attirer l’attention sur certains mécanismes douteux et surtout en quoi ils le sont plutôt que de brandir un argument spectaculaire extrait de son contexte, comme celui de boire de l’urine de vache.
Ce mode de procéder a aussi le gros désavantage de diviser la population, ce qui l’affaiblit et conforte encore plus les gouvernements dans les mesures prises. De plus, ce mode casse la solidarité qui permettrait aux gens de partager leurs expériences et de créer des entraides plutôt que de focaliser sur l’aspect de la solidarité qui consiste à porter un masque pour protéger l’autre ce qui, de plus, simplifie beaucoup la réflexion de base par rapport à un problème sanitaire important, plurivalent et complexe qu’il n’y a pas lieu de simplifier.
Un mot-clef pour gérer la population est celui de responsabilité. De nouveau, il s’agit d’un vocable très sonnant mais aussi trébuchant s’il est imposé arbitrairement. Il contient la racine répondre. Comment peut-on exiger d’une partie du peuple des mesures contraignantes voire nuisibles à leurs santés comme pour tous ces jeunes qui souffrent de porter un masque pendant une longue journée d’école, ce qui leur retire leurs propres responsabilités face à leurs santés ? De plus, on leur inculque la croyance qu’ils peuvent être responsables d’une reprise de la maladie autour d’eux alors que maints facteurs de différentes natures sont en cause.
De ce fait, un doctorant en génie mécanique analyse « Comment l’État subtilise notre libre-arbitre« . « Tout est bon pour nous convaincre que l’État sait mieux que nous ce que nous devons faire et qu’il est également plus compétent pour dépenser notre argent… Et il semble que cette intrusion dans certains compartiments de notre vie soit sans limite. Au premier abord, abandonner son pouvoir décisionnel à autrui peut, aux yeux de certains, présenter quelques avantages. D’une part, on échappe au processus de réflexion préalable à toute décision. D’autre part — et c’est peut-être le plus important — on n’a pas (ou plus) à porter la responsabilité d’un éventuel échec : on se contente juste de reporter la faute sur ceux qui ont décidé à notre place ».
De son côté, un professionnel de l’investissement, gestionnaire de portefeuilles d’actions à Montréal se demande : « Disposons-nous du libre-arbitre ? » « Si nous ne disposons pas de libre-arbitre et ne pouvons pas choisir d’agir autrement, sommes-nous responsables des conséquences de nos actes ?… Le neuroscientifique Sam Harris remet tout cela en question ».
Alors que les gouvernements imposent des mesures qui affaiblissent la santé sur divers plans, « ils supposent que la majorité de la population verra l’intérêt des mesures, en comprenant l’importance de combattre le virus, et, par conséquent, les suivra ». Voilà le discours du président de l’association des médecins cantonaux. En tant que médecin responsable, je m’étonne fort qu’il confonde l’importance de combattre aux prix forts une propagation, avec la nécessité de donner aux individus des indications thérapeutiques pour se soigner précocement.
Et les médias de suivre en se contentant de relater : Chef de l’armée testé positif, chancelier en quarantaine. Une telle annonce n’apporte rien aux lecteurs si ce n’est de garder la tête dans la boue des tests et des quarantaines !
Il semblerait qu’on vive en pleine illusion et qu’on a besoin de s’en gaver ! Le hasard qui obéit à des lois très strictes nous donne un clin d’œil bien clignotant sur Wow, le musée qui fait illusion. « Niché en plein cœur de Zurich, un musée d’un nouveau genre vient d’ouvrir ses portes. Immersif et interactif, le Wow Museum fait découvrir le monde de l’illusion à ses visiteurs, invités à se mettre en scène parmi des décors aussi extravagants « qu’instagrammables ». Le Wow Museum se joue de vos sens et met à rude épreuve votre perception du réel ».
Antipresse l’exprime à sa façon : « Il s’agit d’un monde de science-fiction où on aura tout arrêté, tout sacrifié »… À la 12e minute de la vidéo : « Il y a appel de la sécurité, le besoin ou l’envie de se renfermer dans une coquille, de faire ce qu’on nous dit parce qu’on a confiance dans les autorités même si elles nous mènent nulle part et que nous avons aussi dans notre cervelet l’arrière-pensée que tout cela est absurde ».
En fait, que se passe-t-il vraiment dans l’âme et l’esprit de nos dirigeants ? En quoi sont-ils vraiment libres d’eux-mêmes ou bien sont-ils dépendants d’un filet où ils tentent de trouver leurs places ? La situation si aigüe que nous vivons les flagellent et les obligent à évoluer eux aussi. La vidéo d’un ministre de la santé d’un canton suisse m’a permis de constater comment un avocat qui fut très actif dans la défense des assurés, se fait l’écho de toute une mouvance politique actuelle qui veut imposer aux gens leur perception des enjeux à coup de graves sanctions s’ils ne se plient pas. À voir les mouvements du corps de ce ministre lors de la conférence de presse, il semblerait qu’il ne soit pas si unifié que cela avec ce qu’il déclare…
Que devenons-nous ? Une psychanalyste le met en évidence avec un verbe peu usité encore : « On est complètement objectalisé. (Donner un caractère d’objet à.) »
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
Source: Lire l'article complet de Réseau International