par Drago Bosnic.
La Russie possède de nouvelles armes que les États-Unis n’ont pas dans leur arsenal, mais elle est néanmoins prête à discuter de la question avec Washington, a déclaré vendredi le Président russe Vladimir Poutine en s’adressant aux membres permanents du Conseil de Sécurité russe.
Le Président a également suggéré de prolonger le Traité New START pour un an sans conditions préalables et de discuter de tous les paramètres de contrôle des armements pendant cette année, a rapporté RIA Novosti. Le Président russe a déclaré que le dernier traité sur les armes encore en vigueur entre les États-Unis et la Russie a rempli son rôle sans faille, notant qu’il serait déplorable de le démanteler sans parvenir à un autre accord.
Poutine a également demandé au Ministre des Affaires Étrangères Sergueï Lavrov de formuler la position de la Russie sur le traité, de la présenter aux États-Unis et de tenter de recevoir rapidement une réponse claire de leur part. Lavrov a promis qu’il le ferait « dès que possible ». Le Ministère des Affaires Étrangères russe a précédemment déclaré que deux des cinq nouveaux types d’armes pourraient être couverts par le New START, sans préciser quels types d’armes seraient inclus dans le traité.
Le New START, signé en 2010, est le seul accord russo-américain de réduction des armements actuellement valable. Le traité expire en février 2021. Pourtant, les États-Unis ont immédiatement rejeté les propositions visant à sauver potentiellement la dernière contrainte juridique restante sur les armes nucléaires stratégiques. Le Président Vladimir Poutine a appelé à une prolongation inconditionnelle du traité New START, qui arrive bientôt à expiration, et la Maison Blanche a qualifié cette mesure de « non-départ » (non-starter).
Ajoutant une certaine nervosité à l’affrontement diplomatique, le conseiller à la sécurité nationale de l’administration américaine, Robert O’Brien, a suggéré aux Russes de « repenser leur position avant qu’une course aux armements coûteuse ne s’ensuive ». Les responsables de l’administration ont précédemment fait allusion à la constitution de forces nucléaires si le traité était abandonné, bien que le Pentagone ait bien du mal à payer pour le remplacement des anciennes armes nucléaires, contrairement à la Russie avec ses nouvelles armes.
source : https://fort-russ.com
traduit par Réseau International
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