Et si le « diable » Trump gagnait malgré tout ?

Et si le "diable" Trump gagnait malgré tout ?

« Le pilonnage irraisonné et infantile qui a tenu lieu de couverture de Trump n’a jamais permis de démêler ce qu’il y avait de dangereux ou de pertinent dans la révolution nationaliste trumpienne et ses choix politiques »

Elle s’appelle Laure Mandeville, c’est une vraie journaliste, car il y en a encore dans le monde mainstream, le « vieux monde » selon l’expression de Dieudonné, l’humoriste français numéro un. À rebrousse-poil de toute la presse de propagande, qui éructe et crache sur Trump depuis son élection le 8 novembre 2016, Laure Mandeville lui a consacré deux articles beaucoup plus nuancés que les travaux de ses confrères, et surtout excellents. En espérant que la reprise des meilleurs morceaux de son travail ne lui portera pas préjudice, car nous subissons en quelque sorte la même violence par le Système que Trump outre-Atlantique.

Si les sondages restent très défavorables à Donald Trump, et si la pandémie l’a affaibli, l’enthousiasme qu’il avait suscité en 2016 ne semble pas faiblir dans les États pivots, suscitant même de nouvelles adhésions. L’hypothèse d’une nouvelle surprise électorale trumpienne n’est pas à exclure…

Tout l’axe de son article, qui n’est pas pro-Donald Trump mais pro-honnêteté intellectuelle, tient sur l’écart entre la propagande massive anti-Trump, le Trump bashing, les sondages qui lui sont défavorables, la mise au pas des réseaux sociaux qui lui étaient favorables, et la réalité sociologique du peuple américain. Et là ça devient très intéressant, comme si le Système ne voulait pas voir – ni montrer ! – ce qui le dérange fondamentalement : le peuple et ses aspirations !

Depuis que Donald Trump a fait son entrée fracassante en politique à la mi-juin 2015, en annonçant qu’il allait remettre en cause la globalisation et l’immigration illégale au nom de « l’intérêt national », les élites politiques et médiatiques américaines ont oscillé entre condescendance et diabolisation, le présentant tour à tour comme un clown insignifiant et narcissique, ou comme un Hitler « raciste », « fasciste », « sexiste » et manipulé par Moscou ; bref, comme un homme dangereux, indigne de la fonction présidentielle et inapte à gouverner.

C’est alors que nous plongeons au plus profond de l’Amérique, c’est-à-dire de son peuple assez étonnant… et de ses élites complètement à la ramasse ! Mandeville n’est pas trumpiste, elle est simplement juste :

Trump méritait-il un examen critique ? Bien sûr ! Ses tweets rageurs, ses approximations et sa rhétorique tour à tour blessante ou fanfaronne, sa vantardise, ses attaques contre les journalistes « ennemis du peuple », ses diatribes déstabilisantes contre ses alliés de l’Otan, son étrange conférence de presse d’Helsinki dans laquelle il affirmait croire autant le président russe que ses propres services de renseignement, ont créé une inquiétude légitime et exigeaient évidemment critiques, analyses et opposition. Mais le pilonnage irraisonné et infantile qui a tenu lieu de couverture de l’ère Trump, n’a jamais permis de démêler ce qu’il y avait de dangereux ou de pertinent dans la révolution nationaliste trumpienne et ses choix politiques. Au-delà de sa rhétorique désordonnée, on aurait pu lui reconnaître un réalisme et une intuition précieuse sur la nécessité d’aller à la confrontation avec une Chine qui profite de la naïveté et de l’âpreté au gain de l’Occident, pour construire les bases d’une future domination technologique ; ou encore une forme de bon sens roboratif face aux vigies « woke » du multiculturalisme qui ne veulent même plus dire « Joyeux Noël », invitent les professeurs d’université à se repentir de « leur blanchité » et déboulonnent sans discernement les grands noms de l’histoire américaine et occidentale de Lincoln à George Washington en passant par l’abolitionniste Frederick Douglass ! De même, les mérites de la critique trumpienne de la globalisation et de la renégociation des traités de commerce avec le Mexique et le Canada, auraient pu être discutés au lieu d’être d’emblée disqualifiés. Le phénomène Trump appelait une réponse et un déchiffrage. Il n’a reçu qu’une excommunication.

Deux phénomènes s’opposent, selon elle, qui sont le rejet de Trump par l’élite et la gauche américaines, mais aussi la colère que provoquent ces mêmes élites et les destructions matérielles et morales de la gauche, c’est-à-dire des antifas dans les rues de Portland et d’ailleurs.

Le rejet que suscite Trump sera-t-il plus fort que la colère que provoquent toujours les élites ? Peut-on faire confiance aux instituts de sondage, alors qu’ils n’avaient pas vu venir la stupéfiante percée trumpienne il y a quatre ans ? Ou faut-il, au minimum, se méfier, alors qu’une multitude de signaux à bas bruit plaide pour un tableau plus complexe ? Parmi les indicateurs, qui portent à réfléchir, il y a ce que le sondeur Richard Baris, directeur de Big Data Poll, appelle le critère de « l’enthousiasme ». Oscillant aujourd’hui autour de 66%, l’intense enthousiasme que suscite la tornade Trump chez ses électeurs n’a jamais faibli, alors que Biden – âgé, frêle, masqué et très peu actif en campagne, s’en tenant à des discours scriptés et peinant à trouver ses mots – n’a généré qu’un très faible intérêt pendant les primaires de 2020 et suscite un taux d’enthousiasme d’à peine 43%. Kamala Harris, qui avait des sondages tellement bas après les premiers débats des primaires qu’elle n’a même pas pu se présenter dans l’Iowa, ne semble pas susciter beaucoup plus d’engouement. Les océans d’affiches pour Trump que l’on peut apercevoir sur les routes de Pennsylvanie ou d’Ohio, alors que les pancartes Biden sont rares, révèlent aussi un hiatus intrigant entre le terrain et les pronostics. « Historiquement, l’enthousiasme pour Trump est très élevé, alors que celui pour Biden est faible – si faible que les démocrates risquent de voir se rejouer 2016 », affirme Richard Baris.

Le Trump-bashing se retournerait-il contre ses créateurs ? C’est ce que soutient Daniel Allott, qui a été sur place, sur le terrain, dans les États trumpistes :

Dans un livre à paraître, le journaliste Daniel Allott, qui a passé trois ans à voyager dans les États pivots du Midwest, qui ont fait gagner le milliardaire en 2016, explique que « le lien qui lie Trump à ses électeurs, n’a fait que se renforcer dans la plupart des cas, à cause du bashing dont il a fait l’objet dans les élites médiatiques, l’élite culturelle de Hollywood, et l’élite sportive », parce que « ses soutiens se sentent eux aussi méprisés par ces élites… ». Une remarque de terrain qui montre combien l’acharnement médiatique contre le président a été contre-productif. Trop de critiques pourraient avoir tué la critique ! À Fredericksburg, dans Ohio, l’enthousiasme pour Trump aurait même gagné la communauté traditionnelle amish, qui a organisé une parade avec calèche, bœufs et chevaux, sous le slogan « Faisons pleurer les libéraux [La gauche, dans le vocabulaire politique américain, NDLR] à nouveau ». Cette mobilisation inédite d’un groupe social d’ordinaire à l’écart du monde moderne, pourrait indiquer que de nouveaux réservoirs de voix pourraient être en train d’apparaître. Leur non-prise en compte dans les bases de données des sondages, fausserait le tableau, comme en 2016, affirme-t-on côté Trump. Dans un article paru ce mercredi à la une du New York Times, l’analyste Thomas Edsall met d’ailleurs en garde contre un pronostic trop hâtif en faveur de Biden, notant que dans les États pivots, le nombre de nouveaux électeurs qui s’inscrivent sur les listes est très supérieur côté républicain, comme en Pennsylvanie, où 135 619 nouveaux votants sont apparus à droite, contre seulement 57 985 à gauche. Une tendance que confirmait au Figaro il y a quelques jours une militante trumpiste, affirmant continuer à « voir d’anciens démocrates s’inscrire sur les listes républicaines, comme en 2016, car ils ne se reconnaissent plus dans un parti bien éloigné de celui de JF Kennedy ».

On aurait aimé publier l’article en entier, mais il faut être abonné. Dommage, car le grand public ne pourra pas lire l’intégralité de ce travail aussi précis qu’étonnant qui met par terre tout le flot de conneries qu’on a lues et entendues sur Trump en quatre ans de présidence. Bon, on va quand même prendre le risque, car il s’agit d’un article-pivot, qui va faire date. Ce qui ne veut pas dire que Trump va gagner, mais que la bataille sera serrée, malgré ce que nous dit la propagande de la presse mondialiste.
Quinze points d’avance pour Sleepy Joe, le pire candidat démocrate de tous les temps, qui en plus pelote les petites filles ? On aimerait bien voir ça. Et quand la presse mainstream suppose que Trump faussera ou ne reconnaîtra pas le résultat des élections si elles lui sont défavorables, on comprend évidemment tout de suite qu’il s’agit de l’inverse : le gauchisme sorossien, manipulé et financé par la Banque, ne veut pas d’un second mandat de Donald J. Trump, et il est prêt à tout pour empêcher le peuple américain de se sentir représenté à la Maison-Blanche.

Le Parti démocrate, comme chez nous le PS et LR, sous l’impulsion des forces dites progressistes, a complètement dérivé par rapport aux attentes du pays profond.

Edsall parle à ce sujet, d’un problème de fond « sérieux » pour un parti s’étant déporté très à gauche, et donc éloigné de la vision du monde de l’électeur « médian » américain. De ce point de vue, la transformation des manifestations pacifiques contre les violences policières en émeutes violentes dominées par des radicaux prêts à mettre à bas tout l’héritage culturel de l’Amérique au nom du « racisme systémique », pourrait jouer pour le candidat Trump, qui s’est posé en rempart du « projet américain » alors que le vice-président Joe Biden restait silencieux pendant près de trois mois pour éviter de déplaire à la gauche de son parti et au mouvement Black Lives Matter. « Les Américains sont furieux contre les élites globalistes qui ont détruit la classe moyenne et qui ont encore le front de les traiter de racistes », décrypte le professeur de théorie politique Joshua Mitchell, persuadé que Trump gagnera le 3 novembre. « Les Américains ont été indignés par l’affaire Floyd et soutiennent l’idée de combattre l’injustice sociale. Mais ils n’aiment pas voir leurs villes et leurs business brûler, ils ne soutiennent pas la destruction de l’Amérique », poursuit-il, rappelant, en citant Tocqueville, que « les Américains préfèrent la prose du commerce à la poésie de la révolution ».

Eh oui, cette élection, ce n’est pas vraiment Donald Trump contre Joe Biden ou contre Kamala Harris, qui est bien gentille mais inexistante politiquement (elle n’est là que pour faire la potiche féministe de couleur à côté d’un vieux mâle blanc à moitié pédophile, bonjour le « plafond de verre » que dénonçait Hillary), c’est plutôt Trump contre Floyd, le délinquant multirécidiviste qui a été érigé en héros par les démocrates en mal d’antiracisme.

Ce choix d’un héros « progressiste » qui a braqué une femme enceinte ne semble pas avoir été suivi par le peuple, qui aime les vrais héros américains, ceux qui défendent les faibles, pas les racailles dont les adorateurs mettent le feu au pays. C’est peut-être là la plus grande faute du Parti démocrate : avoir voulu capitaliser sur le pseudo-racisme de Trump. Justement, l’article de Mandeville se termine sur un contre-pied ethnico-politique :

Une large inconnue concerne aussi le vote des minorités, que les démocrates tiennent pour acquis. Si la presse s’est acharnée à peindre Trump en raciste, certains sondages soulignent en effet que 30% à 40% de Latinos (28% en 2016) pourraient voter pour lui, en raison de leur attachement à la loi et l’ordre, mais aussi possiblement de leur rejet de l’obsession identitaire présente dans la culture « woke » radicale, qui s’est enracinée au Parti démocrate. Une enquête d’un groupe progressiste soulignait récemment que seulement 1 Latino sur 4 s’identifiait avec la couleur « marron » que leur a assignée la gauche et que 3 sur 5 étaient pour un strict contrôle migratoire. Même le vote noir massivement démocrate en théorie, pourrait réserver des surprises, si une partie des 20 à 25% d’Afro-Américains, qui disaient voir Trump positivement avant l’épidémie de Covid, se décidaient à aller voter en sa faveur, pour des raisons similaires à celles des Latinos. Ce serait une véritable révolution politique. La seule, peut-être, susceptible de pousser la presse américaine et les démocrates à réfléchir aux dangers de la croisade culturelle identitaire dans laquelle ils se sont engagés tête baissée, envers et contre Trump.

Nous reconnaissons humblement que nous avons un peu abusé des reprises de cet excellent article, mais la presse mainstream nous a tellement habitués à la médiocrité, à la désinformation, au mensonge le plus gros, le plus vil, le plus incroyable, que dans l’émotion, nous avons un peu perdu le sens la modération dans les emprunts aux confrères.

Que Le Figaro et Laure Mandeville voient ça comme un hommage, pas comme du vulgaire pompage, ce que nous subissons tous les jours : E&R est un chaudron de potion magique politique dans lequel tout le monde vient se servir, sans vergogne, tout en faisant mine de cracher dedans…

Maintenant, passons à l’interview de Walter par Laure. Qui est Walter (un prénom) ?

Professeur de relations internationales à Bard College, et publiciste de renom, Walter Russell Mead est l’un des rares intellectuels américains à observer le phénomène trumpien « au-delà de Trump », sans tomber dans la diabolisation et l’analyse émotionnelle.

Le prof voit en Trump une force politique qui a réussi à traverser les épreuves, et quelles épreuves ! Il évoque la combinaison de la pandémie et de ses conséquences économiques, mais n’oublions pas les attaques incessantes du Système.

L’instinct de Trump lui a montré ce que les leaders républicains et démocrates ne voyaient pas en raison de leur pensée dogmatique et de leur renoncement au pragmatisme qui fait la force de l’Amérique. Cela vient du fait que les leaders politiques passent les vingt-cinq premières années de leur vie à l’école ! Or rester assis à écouter un professeur pourrait ne pas être le meilleur moyen de se préparer à la politique et au leadership ! À gauche, on n’avait pas mesuré à quel point le consensus défini par Clinton avait perdu de son attrait. Si vous ajoutez les votes Trump et Sanders, vous avez une majorité d’Américains qui ont clairement rompu avec l’orthodoxie des générations précédentes. Le fait que malgré tout ce qui s’est passé durant ces quatre ans, Trump continue de rassembler quelque 42 à 43 % de soutien, en dit long sur la qualité de son intuition. Il a mis le doigt sur quelque chose de très réel. Sa capacité à garder ce soutien, au cours d’années tumultueuses, et malgré une pandémie qui a débouché sur une dépression économique, montre que ceux qui le sous-estiment ont profondément tort. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’il gagnera en novembre. Mais il serait totalement erroné de ne pas voir en Trump une formidable force politique.

Trump serait selon lui plus guidé par son instinct, formé sur le tas, que sur un agenda techno. Les questions de Mandeville vont au fond des choses, les réponses de Mead aussi. Ça change des interviewes de BHL dans Le Monde ou les soliloques du pantin Castex devant des journalistes hypnotisés !

Que pensez-vous de la volonté presque religieuse de faire de Trump le Diable et de l’autre camp celui du bien ?

Cette attitude vient de ce qu’en Amérique comme en Europe, beaucoup sont attachés à l’idée d’une professionnalisation du gouvernement et de l’ordre administratif. Nos élites sont persuadées qu’il faut, à la tête des gouvernements, des managers progressistes et éclairés faisant leurs décisions sur la base de calculs rationnels et de règles scrupuleusement définies. Mais Trump ne croit pas à tout ça. Il n’a jamais travaillé dans une bureaucratie. Il est le propriétaire d’une affaire familiale. Il n’a pas du tout été socialisé par ce que la plupart des hommes du système jugent être la seule forme évidente et éthiquement acceptable de leadership.

On en vient maintenant au vote des classes populaires, sur une base sociale ou alors raciale. Pardon, ethnique.

Quand Trump ne joue pas sur l’essentialisme

Le voyez-vous comme un raciste ?

Le mot raciste est doté d’une charge émotionnelle énorme mais sans définition acceptée de tous. Je le manie avec grande prudence. Trump fait-il partie du mouvement antiraciste que l’on voit émerger ? Clairement non ! Quand Trump parle à un Noir qui est un professionnel accompli, le voit-il comme inférieur à un Blanc ? Je ne le pense pas non plus. Aucune personne avec une telle approche ne pourrait survivre à New York, et Trump pas plus que les autres. Mais les politiques identitaires ont toujours eu une importance cruciale aux États-Unis. Il y a cent ans, quand les gens demandaient pourquoi il n’y avait pas de socialisme aux États-Unis, la réponse était qu’en Amérique l’identité est plus importante que la classe sociale. Cela reste le cas.

La base blanche et pauvre de Trump et la base afro-américaine ont plus en commun, en termes d’intérêts, que les autres groupes. Mais politiquement elles sont très séparées. La base de Trump a une certaine identité. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent qu’il s’agit d’une base suprémaciste blanche, mais ses racines remontent à un temps durant lequel, un racisme explicite était normal dans ce groupe. Ce n’est plus le cas, mais il est clair que Trump est capable de jouer la carte raciale de manière assez cynique si cela peut le servir. N’oublions pas que les démocrates jouent également la carte raciale cyniquement quand cela les arrange. La mobilisation des électeurs, à travers les politiques identitaires, fait partie du jeu démocratique en Amérique.

Mais Trump n’a-t-il pas tenté une vaste ouverture vers les électeurs noirs pour détruire cette politique des identités ?

Trump ne croit pas aux allégeances raciales ou ethniques. Il ne pense pas que tous les Arabes sont des fanatiques anti-Israël. Il ne pense pas que les Afro-Américains soient définis par leur race, pas plus que les Blancs. Il ne pense pas que votre couleur de peau dit tout de vous. C’est un cynique sur la nature humaine en général. Il pense que les passions peuvent mobiliser les groupes mais que les individus restent des individus. J’ai vu récemment un sondage qui disait que 23 % des hommes noirs soutenaient Trump.

L’intuition de Trump qui a mis les bouchées doubles dans la communauté noire et hispanique peut-elle révolutionner l’élection et créer une gigantesque surprise en novembre ?

Trump avait déjà fait mieux que Romney en 2016 chez les Noirs, et plus encore chez les Hispaniques. Les sentiments anti-immigration sont très puissants dans les classes populaires en concurrence avec les immigrants. Au moment où nous parlons, Trump n’est clairement pas le favori. Mais il n’est pas exclu que son intuition le mène à la victoire.

Voilà, les médias mainstream, c’est aussi l’honnêteté intellectuelle d’une Laure Mandeville, ce n’est pas seulement la trahison sociale d’un Denis Robert, les délires pathologiques d’un Raphaël Enthoven, l’agressivité sioniste d’une Zineb El-Rhazoui, la fausse pugnacité d’un Jean-Jacques Bourdin, les limites conceptuelles d’une Laurence Ferrari, la platitude soporifique d’un Gilles Bouleau, la soumission oligarchique d’un Jean-Michel Aphatie, la courtisanerie grotesque d’un Christophe Barbier, la fière sottise d’une Anne-Élisabeth Lemoine, l’obsession délatrice d’un Patrick Cohen, la morale réformée d’un Éric Naulleau, la souplesse d’échine d’un Karim Rissouli, la façade révolutionnaire d’un Fabrice Arfi…

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Et on ne compte pas les aides
à la presse en ligne…

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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