Malgré les sondages défavorables, Trump a de fortes chances d’être réélu

Malgré les sondages défavorables, Trump a de fortes chances d’être réélu

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Beaucoup de médias québécois reprenant la propagande démocrate pavoisent en citant certains sondages disant que Biden mène par 14-15% d’intentions de vote.

Cependant, ils semblent oublier que pour gagner la présidentielle américaine, il faut remporter les États-clés.

6 en particulier : Caroline du Nord,  Arizona, Floride, Wisconsin, Michigan et Pennsylvanie, dans l’ordre du plus républicain au plus démocrate.

Or, la moyenne des sondages dans ces 6 États indiquent que si Joe Biden est en avance, son avance est loin d’être insurmontable : elle n’est que de 4,9%.

De plus, Trump n’a besoin que de 4 de ces 6 États pour l’emporter et dans les 4 premiers États mentionnés plus haut, l’avance moyenne de Biden tombe à 3,9%.

Si on compare à la moyenne des sondages dans ces 6 États à 21 jours des élections en 2016, Trump est dans une position identique, voire légèrement meilleure qu’il y a quatre ans. En effet, l’avance de Clinton était alors de 5,1%.

Donc Trump est maintenant en meilleure position qu’il ne l’était en 2016 selon ces sondeurs qui sous-estimaient déjà sa popularité.

Une répétion de 2016 est tout à fait possible

Les électeurs discrets de Donald Trump

Les sondeurs se défendront en disant qu’ils ont amélioré leurs méthodes depuis, qu’ils ne sous-estiment plus les appuis de Trump au sein des classes populaires blanches du Mid-West.

Possible.

Malheureusement pour eux, le phénomène de la prime à l’urne pour Trump semble se confirmer : de 10 à 11% des électeurs républicains et des indépendants affirment avoir peur de dire publiquement pour qui ils vont voter contre seulement 5% des démocrates.

Ce phénomène pourrait largement contribuer à la réélection du président républicain.

Les Asiatiques et les lesbiennes pour Trump

Le vote par correspondance

L’autre problème, c’est le vote par correspondance. Logiquement, il devrait favoriser les démocrates et le vote « normal » devrait favoriser les républicains : un sondage datant du mois d’août indiquait que 47% des électeurs démocrates comptaient voter par correspondance contre seulement 11% des républicains.

Or le vote par correspondance est un des modes de scrutin les moins fiables et les moins rapides.

Ainsi, cette année, lors des primaires des 2 partis, plus de 550 000 bulletins de votes par correspondance ont été rejetés (calcul basé sur 30 États seulement), incluant 23 000 au Wisconsin et 37 000 en Pennsylvannie, des États que Trump a remporté par 27 000 et 44 000 voix en 2016.

Et évidemment, beaucoup plus d’électeurs se prévalent de leur droit de vote lors d’une élection générale que lors d’une primaire, surtout qu’il n’y avait aucun suspense du côté républicain.

Le nombre de bulletins par correspondance rejetés pourrait exploser, une très mauvaise nouvelle pour les démocrates.

Notons que tout bulletin de vote doit être signé et que toute signature risque d’être rejetée si elle ne correspond pas à la signature utilisée pour faire la comparaison. Ce problème ne se pose pas avec le vote classique.

Les bulletins doivent également arriver avant une date précise, qui varie selon l’État. Ainsi, au Wisconsin, les bulletins doivent arriver au plus tard le 3 novembre, jour de l’élection, pour être comptés. D’autres États, dont la Pennsylvanie, donnent plus de temps : les bulletins de vote sont validés s’ils arrivent le 6 novembre au plus tard, en autant que l’enveloppe qui les contient a été scellée au maximum le 3 novembre.

Seulement voilà : la poste américaine est tout sauf diligente. Selon cette expérience menée par CBS News, 3% des bulletins pourraient prendre plus d’une semaine avant d’arriver à bon port – une situation encore empirée par le confinement, les militantes gauchistes françaises de Montréal qui envoient de la ricine à Trump et surtout la saison, qui est celle du Amazon Prime day et du magasinage de Noël.

D’autres problèmes reliés au vote postal se posent, dont celui des bulletins doubles (naked ballots). Les stratèges démocrates craignent que ce phénomène puisse causer la défaite de Biden en Pennsylvanie où la procédure de vote par correspondance est inutilement complexe.

Oups.

Perdre le vote populaire et le collège électoral… et rester président

Après avoir perdu le vote populaire, Trump pourrait même rester en poste après avoir perdu le collège électoral.

En raison des accusations de fraudes qui ne manqueront pas de se produire suite à l’élection présidentielle, c’est la Cour suprême sous contrôle républicain qui pourrait juger de l’acceptabilité ou non de certains votes postaux.

Laissez doucement cette dernière phrase s’imprégner dans votre cerveau : Trump pourrait perdre le votre populaire et le collège électoral tout en demeurant président des États-Unis d’Amérique.

Nul besoin de dire que si ce scénario se produisait, nous aurions droit aux grands cris d’orfraie des médias québécois et internationaux hurlant au scandale démocratique.

Rappelons également qu’aux dernières élections fédérales canadiennes, le Parti libéral de Justin Trudeau avait également reçu moins de votes que le Parti conservateur d’Andrew Scheer et que personne n’a remis en doute la légitimité du scrutin.

Résultats des élections fédérales de 2019

Les sondages qui font état des intentions de vote à l’échelle nationale des États-Unis sont certes spectaculaires, mais ne disent rien sur la complexité réelle du système électoral américain et ne servent pas à prédire avec justesse le résultat de l’élection du 3 novembre prochain.

Alors qu’une féministe de l’ultra-gauche déguisée en professeur d’université avoue ouvertement souhaiter la mort de l’actuel président américain, gageons que de trop nombreux Québécois enfermés dans le narratif des médias de masse pourraient demeurer stupéfaits par la réélection de Donald J. Trump.

Ne soyez pas de ceux-là.

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Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel

À propos de l'auteur Horizon Québec Actuel

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