par Marie-France de Meuron.
Je me souviendrai toujours d’une jeune fille qui pleura en se souvenant d’un événement survenu à l’âge de 8 ans : elle avait dessiné une belle vache bleue et la maîtresse lui dit froidement : As-tu déjà vu une vache bleue, recommence ! Combien de fois des adultes, surpris par une attitude ou un geste non conforme de leurs enfants, leur coupent-ils leurs propensions naturelles à s’exprimer ? La crise coronavirale nous procure des conditions extra-ordinaires de créer des solutions, tout en nous recréant nous-mêmes, en développant des qualités encore enfouies en nous. Les vieux marins disaient : « la nécessité est la mère de toutes les inventions ». Ce qui est désolant, c’est qu’au contraire, la réaction de nos dirigeants va dans l’autre sens : ils se figent dans des décisions très arbitraires et peu nuancées, tout en nous privant en premier lieu d’une bonne partie de nos moyens de créer nos propres défenses immunitaires et nos propres habitudes de vie afin de nous protéger, tout en étant attentifs aux besoins des plus vulnérables.
On attendrait des journalistes qu’ils nous incitent à stimuler notre créativité. Au contraire, la une des journaux apporte des chiffres et encore des chiffres, de ceux qui suscitent la peur ou de ceux choisis par des sondages pour inciter à porter des masques ou à se faire vacciner, sans tenir compte de tous les avis médicaux et scientifiques nuançant ces mesures trop faciles et trop rigides pour suivre la complexité des êtres humains et de leurs interactions.
Les médias s’octroient aussi la facilité de façonner la vérité.
Une analyse de ce qu’ont fait les journalistes d’eux-mêmes est bien définie dans la dernière vidéo de l’Antipresse, dès la minute six.
Alors que l’être humain évolue vers plus d’individualisme, la politique se tourne vers un nouveau totalitarisme, plus ou moins marqué selon les pays.
Au Québec, le gouvernement manque tellement de créativité qu’il n’est pas conscient de ce qu’il induit dans sa population. Au lieu de permettre au peuple de développer sa créativité en fonction de son cadre de vie, les problèmes de santé se multiplient.
En Australie, des réponses totalitaires dans certains lieux montrent que certains dirigeants se permettent d’user de moyens dictatoriaux qui escamotent et nient leurs impuissance à gérer une situation compliquée.
Le manque de créativité porte aussi à mentir – ce qui est plus facile que de dire une vérité complexe – et, ce qui aggrave encore le mensonge, le système choisit le filon de créer la panique.
Par ailleurs, la créativité peut être aussi utilisée de façon perverse, en sélectionnant des données qui vont dans le sens désiré. Cela conduit à des fake news officielles !
Quand on voit les désastres causés par le confinement, il faut vraiment manquer totalement de créativité pour évoquer un reconfinement plutôt que de chercher (et on sait bien que « qui cherche trouve ») des solutions plus sélectives, nuancées et adaptées à chacun des aspects observés de la situation très mobile plutôt que sur des données statistiques. Et puis en prenant la population comme partenaires plutôt que d’infantiliser les habitants en les apeurant et les privant de leurs élans individuels.
De quelle créativité use le système assécurologique pour ne pas augmenter les primes d’assurance maladie pour 2021 ? Va-t-on inciter la population à prendre conscience globalement de son mode de vie et par là de la création de sa santé ? Va-t-on promouvoir la salutogenèse et élargir l’enseignement des médecins avec les médecines alternatives ? Non, une fois de plus, ce sont de savants calculs qui vont inspirer le système et l’on incite les habitants à faire de même puisqu’on leur propose de comparer les primes des différents caisses maladie et de découvrir comment économiser… À quand l’inspiration pour présenter les différentes thérapies et leurs avantages respectifs ?
L’absence de traitement précoce contre la covid-19 aurait dû inciter à faire de très sérieuses études quant à une façon de revenir à une vision plus large de l’art de soigner. Hélas, la créativité à ce niveau-là n’est pas à l’ordre du jour dans le milieu conventionnel.
En revanche, ceux qui sont déterminés à mieux se prendre en main peuvent faire des recherches et découvrir le travail admirable de véritables journalistes d’investigations et de médias curieux à la recherche de médecins mus par leurs curiosités et capables de proposer des traitements plus appropriés. Ainsi, nous pouvons profiter de l’expérience d’un médecin de 82 ans qui détient une riche expérience avec les Huiles Essentielles. Il nous enseigne aussi combien il est nécessaire d’élargir la stratégie thérapeutique au lieu de fixer son regard dans une direction comme le font ceux qui veulent dompter le coronavirus avec Un médicament, Un confinement, Un masque et Un vaccin. Je me répète sans doute mais quand on connaît la richesse d’un être humain, il est inadmissible de le réduire au simple récepteur passif d’un microorganisme qui ne fait que révéler les fragilités du milieu où il se propage.
De plus, tous ceux qui se penchent sur la dynamique du covid plutôt que sur des chiffres autour d’un concept cherchent à tenir compte dans les démarches thérapeutiques que ce virus mute en permanence, par glissement, par recopiage etc. Serait-il lui un bon exemple de créativité ?!
Ce que je ressens très profondément, c’est qu’étouffer la créativité, c’est étouffer l’être humain, le réduire à petit feu pour qu’il ne soit qu’un robot, voire qu’il en meure, que ce soit par suicide ou par extinction pour être vidé de ses forces vives.
illustration: La queue pour faire les tests…
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch
Source: Lire l'article complet de Réseau International