« Euh, j’étais pas bien dans mon corps et je me disais à maman des idées suicidaires… »
Yann Barthès a frappé un grand coup dans Quotidien sur TMC le 8 octobre 2020 et dans le gros derrière du conservatisme patriarcal : il a invité Lillie (Vincent), un gosse perturbé qui raconte son changement de genre avec la bénédiction de sa mère, toute heureuse de faire sa pub (elle est éducatrice à domicile, c’est-à-dire assistante maternelle, ou nounou) devant un bon million de téléspectateurs.
« Et un soir j’ai dit à maman je suis une fille, et là elle a… ah ! »
Du point de vue publicitaire, il n’y a pas trop de risques que ce petit garçon fasse des émules, on a vite compris que le problème en général de ces enfants, c’était d’avoir une mère abusive qui avait soit envie d’avoir une fille, soit un homosexuel.
Le pouvoir d’une mère est tel, sur ses enfants, qu’elle peut en faire à peu près ce qu’elle veut, et souvent du gâchis. On voit donc plus ces petits êtres comme des victimes de potentats (tous les enfants sont des prisonniers politiques, disait Godard) domestiques que comme une magnifique application de la théorie du genre née dans les universités lesbiennes gauchistes américaines post-68.
Le vrai débat est donc celui non pas des enfants transgenrés (à leur insu le plus souvent), mais des mères abusives, qui prennent leurs enfants pour des marionnettes ou de la pâte à modeler. L’éducation est une chose, la manipulation en est une autre. Il y a une poignée d’enfants transgenres en France (ceux qui « bénéficient » de bloqueurs de puberté), mais des centaines de milliers de mères abusives, dont certaines sont éminemment dangereuses. La plupart ne vont pas jusqu’à l’infanticide, qui est heureusement très rare, mais les mères tyranniques ou excessivement possessives empoisonnent leur nichée : elles peuvent transformer un garçon en fille, une fille en rivale, adorer l’un et haïr l’autre…
« Un jour, elle est rentrée à la maison en me demandant si on pouvait organiser des manifs dans l’enceinte d’une école, raconte-t-elle. Je lui ai dit que ce n’était pas possible, et puis je lui ai demandé ce qu’elle aurait écrit sur sa pancarte. Elle m’a répondu : “Je suis trans, et alors ?” » (Chrystelle Vincent, mère de Lillie, dans Le Monde)
Le nombre de pathologies psychiques du matriarcat est aussi important que ces dernières ne sont pas reconnues. La société braque son microscope ou ses jumelles sur les pères, le patriarcat, mais le matriarcat est encore dominant dans les familles, du point de vue de l’éducation. Si la mère sait mieux s’occuper des enfants que le père – et c’est un fait incontestable –, elle peut aussi mieux les détruire, que ce soit de manière volontaire ou pas, consciente ou pas.
En l’occurrence, avec Chrystelle Vincent, nous avons affaire non pas à une mère toute-puissante qui veut transformer son garçon en fille, mais à une mère progressiste qui s’inscrit dans un agenda mondialiste valorisé par les médias.
Il y a peu de littérature sur la question, car la mère abusive, intrusive, incestuelle, est encore du domaine du tabou. En revanche, la littérature féminine des filles qui dénoncent les abus de leur mère commence à se densifier. On voit beaucoup de jeunes femmes ou de femmes plus mûres chez le psy qui se rendent peu à peu compte que leur mère n’est pas parfaite, voire était une empoisonneuse. On appelle ça des relations dysfonctionnelles et le marqueur à repérer, c’est l’éducation à l’indépendance : celle qui inculque l’indépendance à ses enfants n’est pas une mère abusive, possessive ou intrusive.
Évidemment, toutes ces manipulations tordues se font au nom de l’Amour, et derrière l’amour se cachent en vérité bien des horreurs, chez les mères pathologiques. Qui sont d’ailleurs souvent les filles de mères pathologiques…
En conséquence de quoi, le petit garçon fillisé de l’émission de Yann Barthès a toutes les chances, un jour, de se retrouver chez Faustine Bollaert pour parler de sa mère « toxique », que ce soit mérité ou pas :
En attendant, la Barthès a réussi un joli coup de pub pour son émission (qui a besoin de pub) malgré les critiques sur les réseaux sociaux (les chiens aboient, la caravane progressiste passe), tandis que son concurrent Hanouna se débat avec des audiences en baisse (il est passé en 4 ans de 1,3 million à 600 000 téléspectateurs) et des débats dépassés avec des chroniqueurs dépassés.
Bonne chance dans la vie, Lillie.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation