On a appris que François Legault soutiendra l’agrandissement du collège Dawson comme projet prioritaire à la hauteur de 50 millions, dans le cadre du projet de loi 66. Mais où est donc passé le nationalisme du premier ministre ? Et cela, malgré le fait que le réseau collégial anglophone détienne déjà un pouvoir totalement disproportionnel par rapport au nombre d’anglophones au Québec. Si François Legault n’avait pas entrepris des gestes clés d’affirmation de la nation québécoise, à l’exemple de la loi 21, on serait en droit de se demander s’il n’a pas basculé dans le camp des fédéralistes purs et durs.
À cet effet, en 2018, M. Legault se vantait qu’au moins la moitié de ses candidats étaient d’anciens libéraux. On comprend maintenant mieux qu’avec une telle importance numérique, ce n’était qu’une question de temps avant que ces derniers n’imposent leur vision fédéraliste et anglophile au sein de la CAQ.
Face à un tel dérapage, il est à se demander si François Legault sait qu’il travaille non seulement contre les intérêts du Québec, mais aussi de son propre parti. La CAQ a encore le temps de se rétracter, et elle doit le faire. Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois depuis le début de son mandat qu’elle recule, c’en est presque devenu un modus operandi.
On sait que M. Legault vit toujours dans l’urgence de mener des réformes. Encore faut-il qu’il ne s’égare pas davantage dans des sentiers dangereux qui favorisent l’expansion du groupe anglophone au détriment de la population francophone du Québec. En attendant, il est tout à fait légitime de se demander à quoi joue François Legault !
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Quand tu bosses (de gré ou de force) pour BlackRock, l’urgence de nouveaux investissements en infrastructures prennent le pas sur n’importe quel autre enjeu politique. C’est pas plus compliqué que ça.