La Fédération de Russie, qui préside le Conseil de sécurité des Nations Unies durant le mois d’octobre 2020, avait souhaitée entendre le témoignage du Brésilien José Bustani [photo], ancien directeur de l’OIAC (Organisation pour l’interdiction des armes chimiques), au sujet de l’évolution de cette institution. Cependant l’Allemagne, la Belgique, l’Estonie, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni s’y sont opposés.
C’est la première fois qu’un témoin appelé par le président du Conseil de sécurité est récusé par d’autres membres du Conseil depuis la création des Nations Unies.
Le 23 octobre 2013, l’association Courage avait rendu public l’enquête d’un groupe de sept experts, dont José Bustani, attestant que le rapport de l’OIAC sur l’attaque chimique de Douma (Syrie, 7 avril 2018) avait été falsifié par le secrétariat général ; en l’occurrence, par le directeur de cabinet du directeur général de l’Organisation, le diplomate français Sébastien Braha. Par la suite, les statuts de l’OIAC ont été modifiés sur proposition de la France afin que les Occidentaux puisse bloquer toute discussion.
Après avoir falsifié les faits sur la prétendue attaque chimique de Douma, justifiant ainsi le bombardement allié de la Syrie du 14 avril 2018, l’OIAC « enquête » sur les affaires Skripal et Navalny.
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