Par James Howards Kunstler − Le 18 septembre 2020 − Source Clusterfuck Nation
Vous l’avez lu ici en premier : Joe Biden se portera «malade» au débat des candidats à la présidentielle américaine le mardi 29 septembre, et d’ici quelques jours le Parti Démocrate sera obligé de le remplacer. J’en ai assez dit pour l’instant. Attendez ….
Sur la question électorale du jour – à part les incendies idéologiques allumés par les incendiaires politiques, à savoir, le tohu-bohu du «racisme systémique» concocté par des anarcho-terroristes «progressistes» pour infuser la haine et la division dans une nation en proie à la propagande, aux psy-ops, et aux subterfuges séditieux, sans parler de la Covid-19 et de l’effondrement économique, comme si cela ne suffisait pas – cette semaine, le président Trump a publié un décret mettant fin à tous les programmes d’éducation, dans les agences fédérales, censés aborder la «théorie critique de la race», le «privilège des blancs», les «préjugés inconscients» et autres gris-gris des éveillés, une arnaque qui est devenue un racket multi-millionnaire en dollars, pour des consultants financés par les contribuables.
Russell Vought, directeur du Bureau de la gestion et du budget, a envoyé une note aux chefs d’agence de l’exécutif leur demandant d’identifier tous les contrats ou autres dépenses d’agence liés à tout «effort de propagande qui enseigne ou suggère 1) que les États-Unis sont un pays intrinsèquement raciste ou pervers et 2) que toute race ou appartenance ethnique est intrinsèquement raciste ou perverse. »
Lorsque le Centre national de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a tenté de défier l’ordre et d’aller de l’avant avec une formation pour «examiner les mécanismes du racisme systémique, de l’idéologie suprématiste blanche et des systèmes d’inégalités structurelles», M. Vought a dû rappeler à l’agence de l’annuler. Voilà, c’est comme ça avec «la Résistance».
Un groupe de consultants, CAST – Coalition pour abolir l’esclavage et la traite – a reçu 16 millions de dollars du ministère de l’Éducation (DOE). Lors de sa conférence d’août 2020, les participants – y compris le personnel du DOE – ont été informés que les États-Unis avaient un «contrat racial» qui «dit qu’il est acceptable pour les blancs de tuer des Noirs avec l’immunité [sic]» – Voulaient-ils dire l’impunité ? Ils demandaient aussi d’abolir les prisons. L’attaché de presse du DOE dit qu’il enquête …
Dieu sait quel genre de créatures des marais se trouvent dans les bancs de sables boueux à la base du Ministère de l’éducation, mais au sommet, au moins, le ministre fait le ménage. La secrétaire du DOE, Betsy DeVos, a pris des mesures agressives il y a quelques jours après que le président de l’Université de Princeton, Christopher Eisgruber, a envoyé une lettre ouverte à «la communauté de Princeton» déclarant que «le racisme et les dommages qu’il cause aux personnes de couleur persistent à Princeton» et que les «hypothèses racistes» sont «ancrées dans les structures de l’université elle-même.»
Du DOE à M. Eisgruber :
D’accord, étant donné que Princeton prétend officiellement être une institution «raciste», le DOE a ouvert une enquête sur les violations du Titre VI en vertu de la loi américaine sur les droits civils afin de récupérer les 75 millions de dollars de financement fédéral que Princeton a reçus depuis que M. Eisgruber est devenu président de l’institution en 2013. Cela semble juste, non ? Le DOE a exigé que Princeton produise des enregistrements électroniques de tous les types imaginables – mémorandums, courriels, calendriers, messages texte, journaux téléphoniques, etc. – afin de déterminer si Princeton n’est pas en conformité avec les droits civils – c’est à dire si l’université est réellement raciste comme le prétend sa direction.
Princeton dispose de 21 «jours calendaires», y compris les week-ends, pour se conformer. Cela devrait occuper les subalternes de M. Eisgruber au Bureau de la diversité et de l’inclusion dans les semaines à venir, un exercice de feux d’artifice chinois monumental qui ne peut que mal finir pour l’université. Soit ils doivent trouver la preuve que les affirmations de M. Eisgruber sont exactes – que Princeton est en effet, et a été pendant longtemps, une école raciste – ou que M. Eisgruber et ses collègues administratifs ont construit un faux récit pour plaire et apaiser la foule des guerriers de la «justice sociale» parmi ses propres professeurs et étudiants. Dans le premier cas, ils sont strictement nuls ; dans le second, ce sont des couards. Dans les deux cas, M. Eisgruber doit démissionner, ainsi que plusieurs vice-présidents et doyens. Avisez le conseil d’administration de Princeton.
Prochaine étape : le président de l’Université de Chicago, Robert Zimmer, dont l’école supérieure d’études de la langue anglaise a annoncé qu’elle «n’acceptait que les candidats intéressés à travailler dans et avec les Black Studies» pour le cycle d’admission 2020-2021. Voir l’annonce officielle de l’Université de Chicago. Hmmmm, aucune étude de littérature écrite par des Blancs n’est-elle autorisée ? Cela semble un peu discriminatoire, voire raciste ! Combien de financement reçoivent-ils du DOE américain ?
James Howard Kunstler
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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