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par Youlia Zvantsova.
La confrontation militaire entre le gouvernement syrien et l’opposition a pris fin, a affirmé le chef de la diplomatie russe, précisant qu’il ne restait plus que deux secteurs de conflit.
Il ne reste en Syrie que deux zones de conflit : Idlib et la rive est de l’Euphrate où sont stationnées les troupes américaines, alliées des forces séparatistes, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Selon lui, ceux qui se sont entretenus avec le Président syrien Bachar el-Assad et d’autres hommes politiques syriens ne peuvent apparemment pas dire que Damas espère uniquement une solution militaire au conflit.
« La confrontation militaire entre le gouvernement et l’opposition est terminée. Il ne reste que deux zones de conflit. La première est Idlib dont le territoire est contrôlé par le groupe Hayat Tahrir al-Cham, mais elle se rétrécit », a constaté Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne Al-Arabiya.
Il a souligné qu’il n’y avait pas d’affrontements entre le gouvernement syrien et l’opposition.
« La deuxième [zone, ndlr] est la rive orientale de l’Euphrate, où les troupes américaines, qui y stationnent illégalement, se sont unies aux forces séparatistes et « jouent » de manière irresponsable avec les Kurdes. Elles ont amené sur le terrain une société pétrolière américaine et ont commencé à pomper le brut pour leurs propres besoins sans égard pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, comme le prône la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies », a-t-il noté.
Sergueï Lavrov a effectué une visite en Syrie il y a une quinzaine de jours. Il a notamment affirmé que le territoire contrôlé par Damas dans la zone de désescalade d’Idlib avait augmenté depuis la signature des accords entre Moscou et Ankara et s’est dit certain que la Russie et la Turquie mèneraient à bien leur mission de séparation des terroristes et de l’opposition dans la zone.
La situation en Syrie
Les formations arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, contrôlent certains territoires dans les gouvernorats d’Alep, Hassaké, Raqqa et Deir ez-Zor. Damas a proposé à plusieurs reprises aux Kurdes de s’assoir à la table des négociations et d’adhérer à l’idée de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale de la Syrie. Les Kurdes quant à eux refusent pour l’instant d’établir des relations avec les autorités syriennes légales, comptant sur le soutien de Washington.
La Syrie est déchirée par un conflit armé depuis 2011. Des négociations internationales consacrées à la crise se tiennent à Noursoultan (ex-Astana), la capitale du Kazakhstan, depuis 2017.
source : https://fr.sputniknews.com/international
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