Selon le journal grec Parapolitika, la Grèce et la France sont en train de finaliser les négociations sur l’acquisition par les forces aériennes grecques de 18 avions de combat Dassault Rafale. 10 avions de combat de ce type seront vendus à la Grèce selon un montage financier très complexe faisant intervenir des mécanisme d’aide à l’exportation mais également des bailleurs de fonds étrangers (nommément les Émirats Arabes Unis) tandis que huit autres Rafale usagés utilisés par l’Armée de l’air française seront remis à la Grèce à titre gracieux. Cela veut dire que les Grecs recevront dans les délais les plus brefs huit chasseurs-bombardiers Rafale d’occasion sans avoir à débourser la moindre drachme. Ce n’est pas tout. Ces Rafale usagés seront entièrement révisés et mis à jour aux derniers standards en France avant leur délivrance aux grecs. Un rêve pour les indiens qui ont du débourser…beaucoup à cause de la corruption entourant le contrat d’acquisition d’avions de combat similaires mais ceci est une toute autre histoire.
Les nouveaux Dassault Rafale renforceront l’expérience des pilotes grecs déjà habitués de par le passé aux Dassault Mirage F-1C et Dassault Mirage 2000C et 2000-5.
Les forces armées grecques comptaient jusqu’à récemment sur les vieux Phantom R/F-4E (en phase de déclassement) pour contrer la Turquie, alliée au sein de l’Otan mais entretenant avec elle une trés ancienne rivalité géopolitique et historique.
La Grèce a t-elle encore les moyens de s’offrir de nouveaux avions de combat de génération 4+ et 5? La réponse à cette question semble légitime du moment où Athènes serait également en négociations avec Washington pour l’acquisition de quelques avions de combat F-35 US initialement destinés à la Turquie pour un montant de trois milliards de dollars US.
Encore une fois les Grecs risquent d’être deplumés par ce que l’on peut désigner comme de la slogan-ingénierie. Qui va payer l’addition? Car Washington ne donnera jamais cet avion de combat à titre gracieux, pas même à ses propres forces armées…
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