Un nouveau partenariat entre le Pentagone et Google suggère que l’IA sera bientôt utilisée pour diagnostiquer le Covid-19

Un nouveau partenariat entre le Pentagone et Google suggère que l’IA sera bientôt utilisée pour diagnostiquer le Covid-19

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par Whitney Webb.

Google a récemment fait équipe avec le Pentagone dans le cadre du nouveau programme « Predictive Health », basé sur l’IA. Bien qu’il ne soit pour l’instant axé que sur les « diagnostics prédictifs du cancer », Google et l’armée ont apparemment l’intention d’étendre le modèle basé sur l’IA pour automatiser et prédire les diagnostics de Covid-19.

Début septembre, Google Cloud a annoncé qu’il avait été retenu pour un projet de la relativement nouvelle Defense Innovation Unit (DIU) du Pentagone visant à « créer un prototype de solution numérique basée sur l’IA en matière de pathologie dans certaines installations du DoD [Département de la Défense] ». Ce prototype, selon un communiqué de presse de Google Cloud, combine des « télescopes à réalité augmentée » avec des outils de détection du cancer « basés sur l’IA » qui amélioreront prétendument la précision des « diagnostics prédictifs du cancer ». C’est le deuxième contrat de la DIU que Google a conclu cette année, le premier était lié à la lutte contre les « cyber-menaces ».

La mise en œuvre initiale de cette « solution numérique en matière de pathologie », financée par le Pentagone et créée par Google, aura lieu « dans certaines installations de traitement de la Defense Health Agency (DHA) et dans les hôpitaux des Anciens Combattants aux États-Unis », et le programme comprend « des plans futurs d’expansion dans l’ensemble du système de santé militaire américain », selon Google.

L’initiative fait partie d’un programme plus vaste dirigé par la DIU et appelé « Predictive Health », qui est également associé à l’effort commun de l’armée américaine et de la communauté du renseignement américaine, le Joint Artificial Intelligence Center, et l’initiative « Warfighter Health » de la JAIC. La JAIC, qui est actuellement dirigée par un ancien cadre de la Silicon Valley, fournit une grande partie du financement de la santé prédictive, tandis que son initiative connexe « Warfighter Health » cherche plus largement à « mettre en place des solutions basées sur l’IA visant à transformer les soins de santé militaires ».

En plus de son objectif déclaré d’améliorer la précision des diagnostics de cancer, la mise en œuvre de cet outil de diagnostic médical basé sur l’IA de Google-DIU vise à montrer aux « praticiens de santé de première ligne » que de tels outils « peuvent améliorer la vie » des troupes américaines, selon les dirigeants de Google. Comme l’a souligné Mike Daniels, Vice-Président du secteur public mondial chez Google Cloud, dans une déclaration, Google « s’associe avec la DIU pour fournir notre technologie d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle afin d’aider les professionnels de la santé de première ligne à découvrir les capacités qui peuvent améliorer la vie de nos militaires et de leurs familles ». Google a également déclaré que l’utilisation de leur outil dans les établissements de santé militaires permettrait également de « réduire les coûts globaux des soins de santé ».

L’effort de Google-DIU pour externaliser la prise de décision des médecins à un algorithme d’intelligence artificielle sur mesure est, pour l’instant, uniquement axé sur le diagnostic des cancers. Cependant, jeudi dernier, moins de deux semaines après avoir remporté le contrat de la DIU, Google a annoncé qu’il faisait don de 8,5 millions de dollars à plusieurs organisations pour faire avancer le développement et l’utilisation de l’IA « pour la surveillance et la prévision » du Covid-19. Cet argent fait partie d’un don plus important de 100 millions de dollars de Google pour le financement de « solutions » au Covid-19 qui a été annoncé en mai.

D’autres preuves que Google prévoit bientôt de proposer des « diagnostics prédictifs » basés sur l’IA pour le Covid-19 sont apparues en août, lorsque Google Cloud s’est associé au Global Health Institute de Harvard pour fournir des « prévisions publiques du Covid-19 », qui « fournissent une projection des cas de Covid-19, des décès et d’autres paramètres au cours des 14 prochains jours pour les comtés et les États américains ». L’annonce de la collaboration Google-Harvard a coïncidé avec l’annonce des National Institutes of Health (NIH) de commencer à « exploiter l’IA pour le diagnostic, le traitement et le suivi du COVID-19 ».

Notamment, d’autres entreprises technologiques qui ont produit des modèles de « diagnostic prédictif » basés sur l’IA pour le COVID-19 ont également commencé par offrir des « prévisions » créées par l’IA pour les épidémies « probables » de COVID-19. Par exemple, l’entreprise israélienne Diagnostic Robotics, qui est liée au renseignement, a d’abord offert des « prévisions » prédictives basées sur l’IA des villes et des districts pour guider la politique de confinement en Israël et dans l’État américain du Rhode Island, avant de s’associer à l’entreprise américaine Salesforce pour développer une plateforme qui utilise l’IA pour « prédire » quelles personnes sont susceptibles d’être diagnostiquées avec le Covid-19, puis utilise l’IA pour surveiller et même « traiter » ces personnes.

En outre, en partenariat avec des chercheurs des centres de soins de santé de Mount Sinai à New York, le géant de la technologie Microsoft a déjà contribué au développement d’un algorithme d’IA qui « diagnostique rapidement » le Covid-19. Le modèle d’IA de Mount Sinai, soutenu par une récente subvention de l’initiative « AI for Health » de Microsoft, « était aussi précis qu’un radiologue expérimenté pour diagnostiquer la maladie », selon l’un des principaux chercheurs à l’origine du développement du modèle. Bien que son développement ait été aidé par Microsoft, le cœur du modèle d’IA de Mont Sinaï est TensorFlow, qui a été développé par Google et qui est le système de deuxième génération d’IA de Google pour l’apprentissage automatique.

En outre, Google et Microsoft participent tous deux à un effort européen visant à « automatiser les diagnostics » pour le Covid-19 via un algorithme d’IA qui analyse les CT scans, qui est similaire à plusieurs égards au modèle d’IA de Mount Sinai. Il semble donc très probable que les efforts de Google pour offrir des « diagnostics prédictifs » basés sur l’IA s’étendront bientôt à des outils qui utilisent des algorithmes pour diagnostiquer le Covid-19, et pas seulement le cancer.

La fusion du Pentagone, de la CIA et de la Silicon Valley

Créée en 2015, la Defense Innovation Unit du Département de la Défense existe officiellement pour transférer « des capacités commerciales de pointe à l’armée plus rapidement et de manière plus rentable que les méthodes traditionnelles d’acquisition de la défense » et pour accélérer « l’adoption de la technologie commerciale dans toute l’armée et [développer] la base d’innovation de la sécurité nationale ». Comme l’indique clairement la DIU sur son site web, la « base d’innovation pour la sécurité nationale » qu’il cherche à « développer » est constituée de sociétés technologiques privées, notamment celles basées dans la Silicon Valley, qui fournissent des « solutions commerciales avancées » aux « défis de la sécurité nationale ». Cela inclut bien sûr les entreprises technologiques qui sont déjà des sous-traitants de l’État de sécurité nationale, comme Google, Microsoft et Amazon, parmi de nombreux autres.

La DIU possède des bureaux dans la Silicon Valley, à Boston, à Austin et au Pentagone même. Elle est largement dirigée, non par des militaires de carrière, mais par d’anciens cadres de la Silicon Valley. Par exemple, son directeur actuel – Michael Brown – est l’ancien PDG du géant de la cybersécurité Symantec et, avant cela, il dirigeait la société Quantum. Dans un autre exemple, le chef de file du portefeuille de la DIU en matière d’intelligence artificielle est Jeff Klugman, un ancien cadre supérieur de TiVo, de la société Quantum, et de Hewlett-Packard.

Un an après la création de la DIU, a suivi celle du Defense Innovation Board (DIB), qui est composé de « leaders de l’ensemble de la base d’innovation de la sécurité nationale » et fournit des recommandations qui « ont été utilisées pour informer la stratégie et l’action des dirigeants du DoD, ainsi que la législation du Congrès ». Tout comme la DIU, la Silicon Valley est bien représentée au sein du DIB, puisque ses membres comprennent l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt, et le fondateur de LinkedIn, Reid Hoffman, ainsi que des cadres supérieurs de Google, Microsoft et Facebook.

Notamment, quelques mois avant le lancement du programme Predictive Health dirigé par la DIU, le DIB a noté en mars 2020 que le Pentagone « possède le plus grand dépôt de données médicales liées aux maladies et au cancer dans le monde », affirmant en outre que « si l’ensemble du dépôt était exploité au maximum de son potentiel, il permettrait de faire progresser le diagnostic et le traitement de milliers de maladies, sauvant ainsi des vies au sein du DoD et de la population mondiale ». Le DIB a ensuite spécifiquement suggéré que « l’intelligence artificielle et les modèles d’apprentissage automatique pourraient aider les pathologistes à trier cet énorme ensemble de données plus rapidement et plus efficacement afin de fournir de meilleurs soins aux patients dans et hors de l’armée », ajoutant que ces foules de données médicales devraient être utilisées « pour soutenir les efforts de réforme et de modernisation du DoD dans le domaine de l’IA/ML [Intelligence artificielle/apprentissage automatique] ».

En d’autres termes, le DIB, dominé par la Silicon Valley, a appelé à ce qui est maintenant le programme Predictive Health, quelques mois avant que la DIU, dominée par la Silicon Valley, ne l’annonce officiellement. Il convient également de noter que Google – dont l’ancien PDG, l’actuel Vice-Président et plusieurs autres chercheurs et hommes d’affaires liés à Google font partie du DIB – est l’entreprise même qui a remporté le contrat de la DIU pour que ses modèles basés sur l’IA servent de base au programme Predictive Health. Cela signifie bien sûr que les modèles basés sur l’IA de Google bénéficieront énormément des ensembles de données médicales « uniques » et massifs du Pentagone, que le DIB a précédemment déclaré être quelque chose que le Pentagone « doit traiter … comme un atout stratégique ».

Il est également important de souligner les liens considérables entre le Defense Innovation Board du Pentagone et la National Security Commission on Artificial Intelligence (NSCAI). La NSCAI est présidée par Eric Schmidt (également membre du DIB) et comprend des représentants de Google, Microsoft, Facebook et Amazon ainsi que les dirigeants actuels et anciens de l’In-Q-Tel de la CIA.

L’objectif officiel de la NSCAI est « d’étudier les méthodes et les moyens nécessaires pour faire progresser le développement de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique et des technologies associées afin de répondre de manière exhaustive aux besoins de sécurité et de défense nationales des États-Unis ». Comme je l’ai déjà indiqué dans mon précédent rapport pour le magazine The Last American Vagabond, le Vice-Président du NSCAI, Robert Work – ancien Sous-Secrétaire à la Défense et chercheur principal au Center for a New American Security (CNAS) – a décrit l’objectif de la commission comme étant de déterminer « comment l’appareil de sécurité nationale des États-Unis devrait aborder l’intelligence artificielle, en se concentrant notamment sur la manière dont le gouvernement peut travailler avec l’industrie pour concurrencer le concept chinois de « fusion civilo-militaire » [c’est moi qui souligne] ».

C’est pourquoi la NSCAI réunit la communauté du renseignement américain et l’armée, qui collabore déjà à des initiatives basés sur l’IA via le Joint Artificial Intelligence Center et les entreprises de la Silicon Valley. Il est à noter que nombre de ces sociétés de la Silicon Valley, comme Google par exemple, ne sont pas seulement des sous-traitants des services de renseignement américains, de l’armée ou des deux, mais ont été initialement créées grâce au financement d’In-Q-Tel de la CIA, qui a également une présence considérable au sein de la NSCAI. Ainsi, si la frontière entre la Silicon Valley et l’État de sécurité nationale américain a toujours été floue, elle est aujourd’hui pratiquement inexistante, comme le montrent clairement des entités comme la NSCAI, le DIB et la DIU, entre autres. Alors que la Chine, comme l’a fait remarquer Robert Work, dispose du modèle de « fusion civilo-militaire », la NSCAI et le gouvernement américain répondent à ce modèle en fusionnant davantage l’industrie technologique américaine avec l’État de sécurité nationale.

Il est aussi certainement intéressant de noter que, tout comme le DIB, la NSCAI a appelé à ce qui allait devenir le programme de santé prédictive de la DIU quelques mois avant son annonce officielle. Dans un document de la NSCAI de juin 2020 intitulé « Le Rôle de la Technologie de l’IA dans la Réponse et la Préparation à la Pandémie : Investissements et Initiatives Recommandés », la Commission recommande des investissements et des initiatives visant à utiliser l’IA pour diagnostiquer des maladies, notamment le Covid-19. Cela semble suggérer que le DIB, dirigé par la Silicon Valley mais hébergé par le Pentagone, est l’organisme qui crée réellement les partenariats et les initiatives entre le gouvernement et l’industrie qui sont d’abord planifiés par le DIB et la NSCAI.

Tout ça pour des données

Alors que Google a déclaré que l’un de ses principaux objectifs en participant au programme Predictive Health est de montrer aux professionnels de la santé comment l’IA peut « améliorer des vies », la DIU a été nettement plus direct quant à son intention de mettre en œuvre ce programme de « diagnostic prédictif ». Par exemple, un article sur le programme pilote Google-DIU sur DefenseOne, citant des responsables militaires, note que « l’énorme quantité de données sur les soins de santé, unique au Département de la Défense, présente également une rare opportunité pour le Département de former de nouveaux outils d’apprentissage automatique ». Il ajoute ensuite « qu’il y a 9,6 millions de bénéficiaires dans le système de santé de la Défense, ce qui signifie beaucoup de données pour améliorer la précision des modèles ».

Le médecin en chef de la DIU, Niels Olsen, qui a créé le programme Predictive Health, a récemment déclaré que les quantités massives de données prévues pour être obtenues par le programme et utilisées pour développer des algorithmes améliorés étaient un élément essentiel du projet. Dans un communiqué de presse du Pentagone, Olsen a déclaré que « plus un outil dispose de données, plus il est efficace. C’est en quelque sorte ce qui rend le DoD unique. Nous disposons d’un plus grand réservoir d’informations [c’est-à-dire de données médicales] dans lequel nous pouvons puiser, de sorte que vous pouvez sélectionner des cas plus divers ».

Ainsi, la mise en œuvre du programme Predictive Health devrait permettre d’accumuler des tonnes de données médicales qui offrent à la fois à la DIU et à ses partenaires de la Silicon Valley « l’opportunité rare » de former de nouveaux modèles basés sur l’IA améliorés qui pourront ensuite être commercialisés. Cela peut expliquer en partie l’intérêt de s’associer à cette initiative avec l’Agence de Santé de la Défense (DHA), qui « possède la plus grande banque de données médicales au monde sur les maladies et le cancer » par le biais de sa gestion du Centre de Pathologie Conjointe, ce qui a été noté par le DIB dans sa publication de mars 2020. En outre, comme mentionné précédemment, Google pourra désormais accéder à ce trésor de données sensibles pour affiner ses algorithmes basés sur l’IA « axés sur la santé », grâce au contrat obtenu par la DIU au début du mois.

Le programme Predictive Health, relativement nouveau, s’appuie notamment sur des initiatives antérieures de la DIU, telles qu’un algorithme basé sur l’IA qui prédit les maladies « 48 heures avant l’apparition des symptômes« . Cet algorithme a été développé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), la DIU, et la société d’informatique de santé Royal Phillips. L’équipe de Phillips qui a développé cet algorithme « affine actuellement le modèle dans les hôpitaux et cliniques militaires gérés par le Département des Anciens Combattants ». Selon Edward Argenta de la DTRA, le but du programme est d’utiliser à terme l’algorithme basé sur l’IA pour analyser les données provenant d’appareils qui surveillent à distance la santé des individus, en particulier « un appareil portable qui pourrait être posé sur votre corps, comme une montre ou un bracelet de poitrine ».

Alors que plusieurs agences du Pentagone « centrées sur l’innovation » se sont employées à développer leurs propres algorithmes après avoir récolté des quantités massives de données médicales sur les militaires et leurs familles, un réseau d’entreprises technologiques liées au renseignement, dont celles représentées au DIB et au NSCAI, a eu accès au gros lot de données médicales grâce à un partenariat avec la « Covid-19 Healthcare Coalition ».

Selon son site web, la Covid-19 Healthcare Coalition a été créée comme « une réponse coordonnée d’intérêt public et du secteur privé à la pandémie de Covid-19, rassemblant des organisations de soins de santé, des entreprises technologiques, des organisations à but non lucratif, des universités et des start-ups ». La coalition, qui a été lancée par l’entreprise de renseignement et de défense MITRE, comprend également des géants technologiques comme Google, Microsoft, Palantir, Salesforce et Amazon et permet à ses organisations membres de « collaborer, collecter, analyser, visualiser et partager des données et des idées ». Avec l’accès aux données des institutions de santé partenaires, telles que la clinique Mayo et le Cedars-Sinai Health System, ces entreprises technologiques « aident » la coalition à « débloquer des analyses à grande échelle pour le Covid-19 ». Des institutions liées au gouvernement américain, et à la NSCAI en particulier, telles que In-Q-Tel de la CIA, sont également membres de la coalition des soins de santé pour le Covid-19.

Les récentes avancées dans les efforts américains pour « prévoir » ou « automatiser » les diagnostics du Covid-19 sont notamment toutes liées à cette même coalition. En effet, toutes les entreprises et institutions mentionnées jusqu’à présent dans ce rapport se sont engagées à développer ces outils, puisque Diagnostic Robotics, Salesforce, Google, Microsoft, Amazon et le Mount Sinai Medical Center sont tous membres de la coalition.

Google, dans le communiqué de presse concernant son récent partenariat avec la DIU, a noté que le prototype du modèle basé sur l’IA pour faire des « diagnostics prédictifs du cancer » avait été « développé à partir d’ensembles de données publiques et privées [non spécifiées] », ce qui a permis que les ensembles de données privées aient été obtenus grâce à l’adhésion de Google à cette coalition massive, mais relativement inconnue, d’institutions de soins de santé, de sociétés technologiques et d’entités américaines liées au renseignement comme MITRE et In-Q-Tel.

Cette apparente obsession pour les données médicales peut expliquer la hausse spectaculaire des piratages d’hôpitaux aux États-Unis, qui ont été considérables ces derniers mois et ont largement ciblé les données des patients. Il convient de souligner que l’augmentation de ces attaques à la recherche de données de patients coïncide avec les recommandations politiques du DIB-NSCAI concernant l’élaboration des algorithmes basés sur l’IA sur les foules de données médicales pour les diagnostics automatisés et prédictifs, entre autres applications.

Il est à noter que les « solutions » proposées à de nombreux établissements de soins de santé qui ont été piratés proviennent de groupes promus par le gouvernement, mais opaques, qui sont profondément liés aux agences de renseignement américaines et alliées ainsi qu’à la Silicon Valley. Ces « groupes de bénévoles », tels que la « CTI League » et la « Cyber Alliance to Defend Our Healthcare« , offrent leurs services gratuitement mais, notamment, ont accès aux données des patients qu’ils sont chargés de garder. Ces groupes, étant donné leurs liens étroits avec la Silicon Valley et les agences de renseignement, contribuent-ils à acquérir encore plus de données pour satisfaire la soif insatiable de données de la Silicon Valley et de l’État de sécurité nationale ?

source : https://unlimitedhangout.com

traduit par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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