“Poussez-la sous un train”, “J'ai envie de la décapiter” : Zineb El Rhazoui (encore) menacée de mort

“Poussez-la sous un train”, “J'ai envie de la décapiter” : Zineb El Rhazoui (encore) menacée de mort

L’Hexagone islamisée ne s’émeut même plus qu’on menace de mort des journalistes au nom de l’islam

Pour avoir soulevé le prosélytisme d’une adolescente voilée promue par BFMTV, la journaliste a reçu de très nombreuses menaces de mort sur les réseaux sociaux. 

La violence islamiste se déchaîne encore contre Zineb El Rhazoui. Invitée de LCI, lundi 14 septembre, pour évoquer la polémique autour d’Imane Boune, une étudiante voilée promue par BFMTV, la journaliste a indiqué avoir « enquêté sur l’environnement idéologique » de la jeune femme et avoir découvert « une militante islamiste, extrêmement prosélyte et radicale ». Pourfendeuse habituelle de l’islam politique, l’écrivaine a notamment réaffirmé son opposition au port du voile, en expliquant qu’« aucune race n’est née voilée » et que « le voile est l’emblème de l’idéologie islamiste ». Une sortie qui lui a valu de nombreuses menaces de mort sur les réseaux sociaux. 

« Je vais la brûler cette connasse »

Un utilisateur a en effet dressé un florilège des propos ultra-violents qu’a subi Zineb El Rhazoui dans les heures qui ont suivi son intervention sur LCI. « Je vais la brûler cette connasse », « Poussez-là sous un train putain », « Qu’on lui coupe la tête à cette salope », « J’ai envie de la décapiter à coups de hache »… Autant d’appels au meurtre que l’avocat de la journaliste, Thibault de Montbrial, a décidé de porter devant la justice. « Nous allons nous occuper de ces jeunes gens : les plaintes pour menaces de mort envers Zineb El Rhazoui seront déposées contre eux dans les prochains jours. Nous ne laisseront rien passer. Jamais », a écrit le juriste sur Twitter.

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Message d’alerte lancé sur Twitter

Bien qu’habituée à ce déferlement de haine, Zineb El Rhazoui a fait part, sur le même réseau social, de sa « tristesse » et de son « écœurement », des sentiments « qui l’emportent sur la colère ou même la peur ». « Ce qui m’arrive, c’est ce qui, hélas, arrive au pays », a déploré la journaliste, qui indique néanmoins trouver du réconfort dans le fait que « les pulsions de meurtre que leurs donnent » ses propos « sont la démonstration la plus éclatante de la justesse » de ce qu’elle dit. Mais l’écrivaine lance également un message d’alerte : « A tous ceux qui me soutiennent, réagissez si vous ne voulez pas que vos messages de soutien se transforment en messages de deuil. Je tiens les dirigeants de ce pays pour responsables de ce qui m’arrive ou m’arrivera »

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