Par James Howard Kunstler − Le 31 août 2020 − Source Clusterfuck-Nation
Les rares fois où des amis sont venus dîner chez moi en cette année Covid-19 d’isolement, ils ont été horrifiés de m’entendre dire que je ferai tout mon possible pour empêcher les Démocrates de gagner les élections. Je n’ai jamais été un grand défenseur de Donald Trump, et je n’ai pas voté pour lui en 2016 – ni pour Hillary – mais je le ferai cette fois-ci.
Je suis en faveur de sa politique qui consiste à défendre la frontière américaine et à stopper le flux d’immigrants illégaux, à mettre fin à nos stupides mésaventures à l’étranger, à réduire la mainmise du gouvernement sur l’entreprise privée et à s’opposer à la matrice de racket que constitue le « marécage de Washington DC ». J’admire la résilience de M. Trump face à l’assaut incessant de la « communauté des services de renseignement », de la cabale des séditieux de la guerilla juridique à Washington, et des méprisables confabulations du New York Times et d’autres voix médiatiques faisant autorité, captives de la gauche.
Je considère toujours M. Trump comme l’héritier couillonné de la catastrophe de nos difficultés économique, mais ses adversaires politiques ne manqueraient pas d’aggraver les choses avec leurs fantasmes crypto-marxistes d’un État-nounou totalitaire en Amérique. Peu de dirigeants américains comprennent la longue urgence dans laquelle nous sommes entrés, et la plupart d’entre eux sont trop trouillards pour expliquer ce que cela exigera de nous en termes de rigueur et de courage.
Mais voici mon exposé des faits contre le Parti Démocrate et ce qu’il en est venu à représenter ces dernières années – et j’écris en tant que personne enregistrée au parti Démocrate depuis 1972 :
Lorsque leur philosophie de base n’est pas incohérente, elle se présente comme une hypocrisie explicite et de la mauvaise foi. Par exemple, leur insistance orwellienne pour la suppression de la liberté d’expression au nom de la « diversité et de l’inclusion ». Ce mantra malveillant a pratiquement détruit l’enseignement supérieur dans tout le pays. Mais il a également réussi à contaminer le monde des affaires, le gouvernement et les arts, et à transformer la population en otages cachés prêts à mentir sur leurs convictions pour éviter d’être socialement « annihilés ».
La clé pour comprendre l’éthique « progressiste » des Démocrates est la suivante : la volonté de coercition, le désir de bousculer tout le monde, de dire comment penser et quoi faire. Le plaisir qu’ils semblent y prendre est d’une pureté diabolique, comme les enfants qui s’amusent à arracher les ailes des mouches. Ils aiment voir leurs ennemis se tortiller et plaider dans leurs tourments avant que l’« annulation » ne les fasse disparaître de la scène. Ils aiment obtenir des confessions et des excuses, non pas pour se racheter, mais pour justifier de nouvelles persécutions. En bref, ce sont des sadiques.
Ils cherchent à effacer toutes les contraintes de comportement qui rendent possible la vie civilisée et font ouvertement campagne pour renverser la science et la raison au nom d’une forme de racisme nouvelle et améliorée. Les mathématiques, l’histoire et la littérature sont trop difficiles à apprendre parce qu’elles sont le produit de la « suprématie blanche ». Il vaut mieux se débarrasser de tout cela – et pendant que vous y êtes, annulez les blancs, purement et simplement sur la base de leur blancheur. Les relations entre hommes et femmes ne sont pas assez difficiles ; mieux vaut lancer une campagne de griefs et de ressentiment contre les hommes, les mettre hors d’état de nuire chaque fois que c’est possible et militer contre la masculinité en tant que telle – en faisant de l’Amérique une nation d’eunuques malléables.
Sous leur bannière, tout est possible et rien n’a d’importance. L’anarchie violente est « estampillée pacifique ». Le pillage est une forme de « libération joyeuse ». La propriété de chacun est juste un bien gratuit. Ce qui est à moi est à moi et ce qui est à toi est à moi. Le crime est le nouveau droit. L’autodéfense est une insulte à cette clique. Les voyous aux longs casiers judiciaires sont des exemples de vertu et doivent être honorés lors de violents rituels de destruction civique.
Ce sont là des principes généraux.
Au niveau officiel, depuis 2016, ils ont joué, dans une série de campagnes pernicieuses contre l’intérêt public et la décence commune, le rôle d’une « Résistance » autoproclamée. Le RussiaGate était, au sens strict du terme, une conspiration visant à renverser un président, menée par un effort coordonné de hauts fonctionnaires de plusieurs agences, qui savaient exactement ce qu’ils faisaient. C’était un exercice de perfidie, de mauvaise foi et d’anarchie mené par le ministère de la justice chargé de faire respecter les lois fédérales, y compris l’équipe de nettoyage de l’avocat Andrew Weissman, avec à sa tête le personnage déshonorant de Robert Mueller. Le problème reste entier en raison des tensions dans ce département et de la résistance obstinée des tribunaux fédéraux – par exemple lors de la persécution du général Flynn pendant trois ans. Le jour où le couperet tombera sur les acteurs du RussiaGate, si jamais il tombe, sera un moment de clarification morale et éthique historique dans ce pays mal en point.
Le fiasco de la mise en accusation de 2019 était une ruse parallèle menée par le représentant Adam Schiff, l’ancienne avocate du ministère de la justice Mary McCord et le guerrier de la loi Daniel S. Goldman, avec l’aide des intrigants de la Résistance au Conseil national de sécurité, Eric Ciaramella et Alexander Vindman, et des confédérés de Hillary Clinton au département d’État. La prétention de M. Ciaramella d’agir en tant que « lanceur d’alerte » était un acte naïf, illégalement encouragé par l’inspecteur général de la communauté des services de renseignement, Michael Atkinson, lui-même ancien joueur du RussiaGate au DOJ [Ministère de la justice, NdT]. Il est étonnant qu’aucun des deux n’ait été inculpé pour sédition.
Ajoutez à cela les méfaits dans les tribunaux de la FISA, les accusations ridicules et calomnieuses portées par la menaçante Christine Blasey Ford contre le candidat à la Cour suprême, Brett Kavanaugh, les manœuvres actuelles de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et du leader de la minorité au Sénat, Charles Schumer, pour truquer le vote avec des bulletins par correspondance invérifiables, et les actes grossiers contre l’intérêt public commis par des maires et des gouverneurs Démocrates tels que Ted Wheeler, Kate Brown, Bill DeBlasio, Andrew Cuomo, Lorrie Lightfoot, J. B. Pritzker, Ralph Northam, Jacob Frey, Tim Walz, Muriel Bowser, Eric Garcetti, Gavin Newsome, Tony Evers et une galerie plus large de subalternes du parti Démocrate comme le député du Minnesota Keith Ellison et le chancelier de l’éducation de New York Richard Carranza, et vous avez une image presque complète de cette odieuse faction .
Enfin, ajoutez la cerise sur le gâteau : le candidat Démocrate à la présidence, Joe Biden. Quelqu’un croit-il encore qu’il fera un directeur général plausible – même dans son propre parti dégénéré ? J’en doute. La raison pour laquelle ils ont conçu sa nomination restera probablement l’un des grands mystères de l’existence humaine. Sauf peut-être pour spéculer sur le fait que leur sadisme s’est retourné contre eux-mêmes, mutant ainsi en un désir de mort suicidaire. Ils sont finalement si misérablement méprisables qu’ils veulent juste en finir.
Personnellement, je ne veux voir aucune de ces personnes s’approcher des leviers du pouvoir dans ce pays. Un certain nombre d’entre eux méritent d’être en prison, et je crois qu’ils le seront avant la fin du second mandat de M. Trump, s’ils n’essaient pas de détruire les États-Unis par de nouvelles trahisons lors des élections de novembre. Je suis contre eux de tout mon cœur et je ne me soucie plus de ce que mes vieux amis en pensent.
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone
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