Le visible et l’invisible, le limité et l’illimité

Le visible et l’invisible, le limité et l’illimité

par Marie-France de Meuron

Nous sommes face à des polarités, dont notre système binaire numérique est le reflet. Si nous ne voulons pas rester dans la dynamique guerrière – les anti contre les pro – nous avons à rencontrer la relation entre ces deux polarités, laquelle peut être un élément visible – comme l’enfant relie le père et la mère – ou invisible comme l’est un champ électromagnétique.

La situation actuelle qui gravite autour du coronavirus suscite énormément de réactions binaires dans des domaines très variés. En fait, je dirais même qu’elle met en évidence une tendance binaire qui était déjà bien présente mais où l’élément reliant fonctionnait encore suffisamment. Malheureusement maintenant, maintes actions et réactions des gouvernements s’en déconnectent.

Au niveau de l’école primaire en France, le masque est imposé aux enseignants face à leurs élèves. Or « de nombreux enseignants constatent qu’ils ne peuvent faire classe correctement à leurs élèves dans ces conditions« . Evidemment, ça tombe sous le sens que la relation entre maîtres et élèves dynamise énormément l’enseignement.

Sur un tout autre plan mais toujours dans le même contexte, l’inspection de l’éducation nationale « vient d’avertir l’ensemble des directeurs que les enseignants qui ne portent pas le masque en classe pourront être tenus responsables de la propagation du COVID 19 dans leur école. ». Ainsi, cet organisme officiel qui devrait avoir une vue d’ensemble est figée dans sa décision du port du masque. Elle coupe de façon glaciale sa relation de coopération avec les enseignants et, de plus, pervertit la relation en apportant un élément de menace intense.

La santé est un vaste domaine très complexe. Il y est donc tout aussi inapproprié de vouloir la réduire à des systèmes de polarité. Un exemple très patent nous en est donné avec l’illusion de vouloir éradiquer une maladie avec un vaccin. A peine les médias nous ont informé de l’éradication de la polio en Afrique, en fait en se basant sur des données séduisantes, que la réalité est mise au grand jour : la polio est toujours là à cause des souches vaccinales et dans 16 pays africains donc on ne peut pas arguer d’une exception. Ainsi, une fois de plus on peut constater que la nature vibrante a bien davantage de circuits que celui qu’il nous sied de considérer.

Et si on fonctionne selon la binarité, l’existence va nous rappeler plus ou moins puissamment que la relation est essentielle. Une histoire particulière l’illustre clairement :  » Une enfant de deux ans fugue de l’école le jour de la rentrée; la fillette est passée par un trou de 16 centimètres dans un grillage.. Le père de la petite est sous le choc et scandalisé.. ». Cette fillette nous offre un exemple merveilleux de connexion à son for intérieur, son ressenti que ce parachutage dans une école ne lui correspond pas du tout. En revanche, l’adulte, en l’occurrence son père est sous le choc, tout surpris de l’événement. En fait, il ne sentait pas qu’en parquant son enfant dans une école, en la déracinant de chez elle, elle allait éprouver quelque chose d’énorme. Dans son organisation pratique, cet homme n’avait pas tenu compte qu’un enfant a besoin d’un cocon familial jusqu’à l’âge de 3 ans afin de se consolider intimement.

La covid-19 touche le système respiratoire. Autrement dit, c’est notre relation à l’air qui est concerné. Dans la vie courante, prenons-nous le temps de ressentir la qualité de l’air qui pénètre dans nos narines? Non pas selon les particules olfactives qu’il véhicule mais d’abord par sa nature propre. Il vaut la peine d’en tenir compte pour éviter des mesures étouffantes plutôt que libératrices. Ainsi, un ingénieur émérite a très clairement décrit la qualité de l’air dans les trains de la SNCF : « 

« Je sais que les TGV …. ou les Corail sont équipés d’une ventilation performante, et je suis d’autant plus surpris que vous ayez laissé flétrir par l’obligation du masque l’image de vos équipements, d’autant que la baisse de fréquentation apporte une surcapacité de renouvellement d’air pour moins de voyageurs dans les conditions actuelles. »

Cet auteur s’étonne à quel point les « autorités sanitaires et gouvernementales qui, nonobstant ces garanties, imposent aux voyageurs un véritable inconfort, qui plus est onéreux, dans un cadre conçu pour être confortable, entre autres, par la qualité de l’air « .

Ce voyageur du trajet Lyon-Paris déplore également que les employés « enchérissant sur leur nouvelle mission, s’acharnent à une exigence superfétatoire, brimade bien plus que précaution sanitaire. » Voilà en plus l’exemple  patent d’un manque de relation entre les personnes qui se retrouvent à partager le même lieu.

Entre le limité et l’illimité, il n’y a en fait pas de franche coupure, je perçois plutôt une progression en dilatation, en expansion. On constate à quel point certains systèmes emploient les chiffres, les statistiques et les modélisations pour enfermer des faits. Ou encore pour en faire un usage limité par des intentions qui se déconnectent de la réalité globale. Ainsi, les chiffres des tests PCR en augmentation sont utilisés pour imposer des mesures muselantes alors que les appréciations de la situation par d’éminents spécialistes – qui ont  une large vision du sujet – démontrent bien que la « pandémie » s’est réduite à une « épidémie sans malade ». La prise en considération des chiffres a aussi été utilisée pour mettre sous la responsabilité de la covid 19 d’autres  morbidités bien plus coupables de la morbidité ou de la mortalité. Un médecin qui fut pris dans cette ambiance délétère exprime puissamment son vécu : « Ma vie est devenue un enfer, lettre d’un médecin à bout de nerfs ».

 Le visible correspond à ce qu’on peut palper, savoir, conceptualiser. Ce n’est pas pour autant que l’espace dans lequel il est plongé n’existe pas. Une puissante concrétisation en est l’être humain dans son corps qui ne peut pas vivre sans être « imbibé » de l’énergie qui l’entoure et, qui, d’autre part, est en constante interaction avec le monde dans lequel il se trouve plongé. Le calcul simpliste qui fait croire qu’on peut le confiner ou le museler coûte très cher, comme on le constate maintenant avec la débandade économique. Ceux qui en tirent les ficelles se croient à l’abri mais n’échapperont pas aux lois cosmiques qui sont très amples : on l’a vu avec les grands empires ou divers dictateurs.

Il est grand temps de revenir à l’enseignement du Petit Prince de Saint-Exupéry : «On ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Marie-France de Meuron

source:https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/2020/09/05/le-visible-et-l-invisible-le-limite-et-l-illimite-308809.html#more

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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