Et non la Guerre perpétuelle… Ad Vitam Æternam soit pour les siècles et les siècles…
Alors que nous pouvons nous lever ; TOUTES & TOUS et juste dire NON !
KAHENTINETHA de Mohawk Nation News nous propose dans son article original cette magnifique chanson « Prière des Mères » des femmes juives, palestiniennes croyantes ou pas toutes vêtues de blanc et qui se sont levées et mises EN MARCHE pour la PAIX !
Et ici sur ce blog ► AMÉRINDIENS + PALESTINIENS = MÊME FLAMME…
CAR = NOUS SOMMES LA SOLUTION !
RIEN, absolument rien ne nous empêche de ressentir cet appel, de nous lever et d’enclencher un nouveau paradigme TOUS ensemble et pour instaurer la société des sociétés sur Terre-Mère côte à côte avec tous les peuples autochtones de tous les continents, NOUS les peuples occidentaux émancipés de l’idéologie et de l’action coloniales !
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« AMERIGO » DOIT PARTIR
Mohawk Nation News | 20 août 2017 | URL de l’article original en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2017/08/20/amerigo-has-to-go/
Traduit de l’anglais par Jo Busta Lally ► JBL1960
Nous, onkwe-hon-weh le peuple naturel de l’île de la Grande Tortue, avons le devoir de protéger notre Terre-mère.
La dénomination sociale de ono-ware-keh est « America/Amérique », nommée ainsi par Amerigo Vespucci : « et nous nous sommes dirigés vers l’Espagne, avec 222 détenus esclaves; Et nous sommes arrivés au port de Cadix le 15 octobre 1498, où nous avons été bien accueillis et où nous avons vendus nos esclaves (p. 20-22).
Pour décoloniser [NdJBL : décolonisation concertée de tous les continents ► le temps de la décolonisation est venu] ; toute la vérité sur Amerigo Vespucci doit être exposée et le nom «Amérique» doit disparaitre de tout et à jamais. Tous les livres, chansons – comme « God Bless America » – films, émissions télévisées, billets faisant référence à l’Amérique, toutes les dénominations corporatives contenant «Amérique» doivent être dissoutes et les continents et les noms de lieux originaux naturels restaurés.
Nous, les peuples originels, nous devons nous référer à nous-mêmes par nos noms et clans originaux et leurs appellations natives inhérentes, plutôt que par des noms étrangers ou des personnages étrangers ou des personnages de films.
Le fleuve Saint-Laurent s’appelle en réalité kaniatarawano-onwe, c’est la grande rivière des peuples naturels de la terre.
La vérité historique de toutes choses, doit être connue par tout le monde.
L’intérêt « INDIEN » est à chaque centimètre de l’hémisphère occidental qui n’a jamais été cédé légalement par les peuples originels. Le titre est détenu par les « Mères de clans » et les conseils de femmes [NdJBL : Société régit matrilinéairement] au nom des enfants à venir.
Quelques blancs racistes (suprématistes) qui chantent : « Nous voulons que notre pays soit de retour ! » n’obtiendront rien, à moins qu’ils se réfèrent à leur « mère-patrie » ou à leur patrie d’origine.
Le script Hollywoodien de l’Histoire est… TERMINÉ !
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CLAP DE FIN…
“En leur cœur même, les États européens et leur progéniture coloniale personnifient toujours les mêmes impulsions destructrices et irrespectueuses qu’il y a 500 ans… Au moment du premier contact avec les Européens, la très vaste majorité des sociétés natives américaines étaient parvenues à la véritable civilisation: Elles n’abusaient pas de la planète, elles promouvaient la responsabilité commune, elles pratiquaient l’égalité des sexes dans les relations quotidiennes et elles respectaient la liberté individuelle.” …
“La tradition indigène du continent américain voit le gouvernement comme étant le pouvoir collectif des membres individuels de la nation, il n’y a pas de séparation entre la société et le pouvoir. Le leadership s’exerce en persuadant les individus d’immerger leur pouvoir autogestionnaire dans l’intérêt du bien commun. Par contraste, dans la tradition européenne, le pouvoir est abandonné aux représentants d’une majorité politique, dont les décisions sur ce qu’ils pensent être bon pour l’intérêt général sont ensuite imposées aux citoyens.”
~ Professeur Taiaiake Alfred, université de Victoria, Canada ~
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Depuis le XIIème siècle, les nations iroquoises suivent Kaianere’ko:wa et ne sont plus jamais entrées en guerre l’une contre l’autre, même lorsque les Français et les Anglais parvinrent à s’allouer des alliances différentes parmi les nations iroquoises (seule la nation Mohawk demeura liée aux Britanniques, tant il lui fut très difficile de pardonner aux Français leur première rencontre qui vit alors Samuel de Champlain et ses hommes ouvrir le feu sans raison, si ce n’est celle d’impressionner les “sauvages”, sur des Mohawks venus à leur rencontre tuant d’entrée de jeu plusieurs personnes dont un chef…), les nations iroquoises bien que soutenant des parties opposées de la belligérance, ne se combattirent jamais et en cela ne faillirent jamais à la Grande Loi de la Paix.
Originellement, Kaianere’ko:wa fut récité en tant que tradition orale et chaque article (il y en a 117 en tout) fut consigné dans un wampum ou “ceinture” de nacre de coquillages colorée différent, représentant de manière codifiée la teneur de l’article. Régulièrement (tous les cinq ans dans l’ère moderne), un des chefs du grand conseil récite l’histoire de la création de Kaianere’ko:wa et récite les 117 wampums afin de toujours rafraîchir mémoire et tradition. Le récitant récite trois jours durant jusqu’à quasi-épuisement chaque jour.
Kaianere’ko:wa ou grande Loi de la Paix est une charte confédérale expliquant le fonctionnement non hiérarchique et non-coercitif de la société. Kaianere’ko:wa est un témoignage particulier toujours vivant et actuel sur le bienfondé des résultats de recherche d’anthropologues politiques comme Pierre Clastres et Marshall Sahlins, que nous avons cité, traduit et publié abondamment sur ce blog, démontrant l’existence intrinsèque pour et par elle-même, des sociétés dites “primitives”, pré-étatiques pour les structuralistes ou pré-capitalistes pour les marxistes, fonctionnant de manière non politiquement divisée, avec une chefferie n’ayant aucun pouvoir, où la démocratie participative est absolue, les décisions étant prise à l’unanimité et où les rapports de production si chers aux marxistes sont inexistants pour la simple et bonne raison que ces sociétés fonctionnent volontairement en sous-production et refusent l’exploitation du grand nombre par le plus petit nombre.
La charte confédérative est fondée sur le droit naturel et la trilogie de concepts fondateurs : Paix, Pouvoir et Droiture.
Chaque décision prise unanimement et dont les chefs de clans, de nations et de la confédération ne sont que les porte-paroles des peuples décisionnaires, est prise en fonction de ces seuls trois critères directeurs :
- Paix : notre décision collective maintiendra-t-elle la paix, évitera t’elle les conflits ? Comment résoudre un conflit émergent ?
- Pouvoir : Les chefs ne décident pas, ils rendent compte. Seul le peuple a le pouvoir et les chefs ne font que rapporter la décision prise collectivement et en accord avec les “Mères de clans” et les conseils de femmes dans une société régit matrilinéairement.
- Droiture : Notre décision est-elle cohérente avec la préservation de notre Terre-Mère et que penseront nos descendants non-nés de la 7ème génération de la décision que nous prenons aujourd’hui ? Pourront-ils nous la reprocher sachant que notre devoir est de préserver la paix et notre Terre-Mère.
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Résistance71 a traduit en français cette charte confédérative, et je l’ai réunifiée dans un PDF {N°21} de 27 pages ► LA GRANDE LOI DE LA PAIX ; Que vous pouvez lire, télécharger ou imprimer gratuitement et qui constitue, selon nous, un texte politique fondateur, non pour en prôner une application Per se, à nos sociétés qui sont culturellement et structurellement différentes de la société iroquoise, mais pour l’étudier et adapter ce qui est adaptable notamment dans le domaine de l’horizontalité de la prise de décision politique et du schéma de la chefferie sans pouvoir. Une charte de ce style a non seulement un impact sur le processus politique d’une société, mais aussi sur le processus économique et donc écologique. Il est également à noter le processus politique par des femmes et des conseils des femmes, dans une société matrilinéaire et égalitaire.
Lectures connexes conseillées ;
La Déclaration d’Uluru de Peter d’Errico d’ICMN traduction + analyse JBL1960
Il y a longtemps que Trump a choisi son Klan !
SEULE L’OMBRE SAIT ! Par Mohawk Nation News – Traduit et complété par JBL1960
Vers un programme d’études des Nations Autochtones en Californie par Steven Newcomb
Le gouvernement des États-Unis ne veut pas se détacher des doctrines fondées sur la religion et la suprématie blanche chrétienne, qui, jusqu’à ce jour, sont toujours regardés comme “la loi suprême de la terre” et toujours utilisés quotidiennement contre nos peuples et nations natifs. ► Johnson vs McIntosh Monument de papier de la suprématie blanche… Steven Newcomb
Source: Lire l'article complet de Les 7 du Québec