Y’en a marre de ce glissement des adversaires de la CAQ qui ne se cachent même plus pour traiter de «racistes» ceux qui appuient ce parti…
Un sondage qui fait jaser
La firme Ekos Politics a publié un sondage, en fin de semaine, qui a beaucoup fait jaser. On trouvera le détail de ce sondage ici. Pourquoi fait-il jaser? Parce que les données montrent que la CAQ de François Legault balaie à peu près tout le Québec hors Montréal.
Même sur l’île de Montréal, les troupes de François Legault déclassent les libéraux, 42% à la CAQ, 29% aux libéraux.
Cela n’a manifestement pas plu à certaines personnes qui jouissent de tribunes enviables. Le journaliste du Montreal Gazette Christopher Curtis – que plusieurs ont découvert lors de l’élection de 2018 au Québec par sa couverture franchement rafraîchissante de la caravane du PQ – a partagé le détail de ce sondage sur son compte Twitter.
Et tout a dégénéré assez vite. En quelques gazouillis, les quelque 57% de gens qui, selon ce sondage, appuient la CAQ… vous avez deviné, sont «racistes». On connaît la chanson. Mais je refuse de m’y habituer ou d’accepter que ça devienne banal.
On est ici en présence d’un journaliste du Montreal Gazette qui discute avec un analyste qui bosse, entre autres, au réseau Sportsnet et au Winnipeg News… Pas deux énergumènes anonymes qui polluent le sous-sol parental.
Traiter presque 60% du Québec de «raciste», voilà qui n’est pas une mince affaire. Le professeur Marc-François Bernier résume bien la chose…
Appui généralisé à la CAQ
Le journaliste du Montreal Gazette essaie d’expliquer l’appui massif à la CAQ par «les politiques identitaires qui touchent une corde sensible chez les personnes âgées qui ne vivent pas en ville». En ajoutant, «vous savez ce que je veux dire par politiques identitaires».
«Le racisme, oui», répondra l’analyste de Sportsnet.
Pourtant, la réalité est tout autre et dépasse ces généralisations, ces préjugés.
Le sondage Ekos Politics pointe dans la même direction que bien d’autres depuis l’élection de la CAQ: ce parti est populaire au sein de différentes tranches d’âge, de scolarité, en région, et même de plus en plus à Montréal. Une fracture linguistique subsiste, le Parti libéral demeurant bon premier chez les anglophones (CAQ à 17%, PLQ à 60%).