Excusez ce titre, mais j’avoue ne plus supporter l’hystérie collective de la peur dans laquelle nous sommes maintenus depuis la fin du confinement.
La nouvelle manière de faire peur, en ce moment où les cas de maladie du corona virus semblent augmenter mais être – on s’en réjouit ! – peu graves, c’est de brandir la menace de séquelles lourdes, encore peu connues. Dernière séquelle trouvée : des accès de très grande fatigue.
Là j’ai une question naïve : quand on respire ses propres microbes et son propre CO2 rejetés dans un masque, pendant des heures – est-ce que l’on s’oxygène sainement pour se « refaire une santé » ? Quand on n’est pas sorti de chez soi pendant deux semaines ou dix jours parce que l’on a été en quarantaine stricte avec menace pénale en cas de « désobéissance », est-ce que qu’on s’est bien oxygéné pour se « refaire une santé » ? Un stress constant dû à la peur ou à des complications innombrables de la vie de tous les jours ne pourrait-il pas aussi être la cause de coups de grande fatigue ? Alors les séquelles du virus sous forme de grosse fatigue durable ne serait-ce pas plutôt les séquelles de l’hystérie entretenue ?
Il faut dire que, lorsqu’on assiste au débat relatif à la « fermeture » des frontières avec la France sous la forme de quarantaine obligatoire, mais à l’exception quand même des frontaliers dont on ne peut se passer, on se demande si le virus est vraiment si terrible ou s’il y aurait peut-être un virus « léger » pour frontaliers et un virus « grave » pour non frontaliers. Notez qu’on ne peut que se réjouir que les autorités politiques prennent en considération des préoccupations autres que strictement médicales.
On rêve que les amis et connaissances médecins ou pharmaciens qui, en privé, disent qu’on assiste à une sorte de « dictature des virologues » et déplorent une information catastrophique osent clamer publiquement leurs doutes et leurs critiques scientifiques, aussi scientifiques à tout le moins que les certitudes opposées officiellement transmises dans les grands médias et assenées aux décideurs politiques.
On rêve que, 46 ans après le scandale du Watergate, quelques journalistes dont les moyens d’investigation sont souvent étonnants, mettent à jour, par exemple, un éventuel « pharmagate ».
source:https://blogs.letemps.ch/suzette-sandoz/2020/08/29/quand-on-manque-de-morts-comment-faire-peur/
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