Il paraît ‘Qu’on-Peut-Pu-Rien-Dire’ #BienPensance. Heureusement on peut encore écrire de la merde raciste dans un torchon illustrée par les images d’une députée française noire africaine repeinte en esclave…
L’extrême-droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même. pic.twitter.com/EupKSXZ207— Députée Obono (@Deputee_Obono) August 28, 2020
Derrière le clash entre le député La France insoumise Danièle Obono et l’hebdomadaire de droite Valeurs actuelles, pour cette image détournée, il y a la confrontation très actuelle et pleine d’avenir entre l’islamo-gauchisme et le national-sionisme, deux concepts plus précis que la simple gauche et la simple droite.
Ce déchirement structure aujourd’hui le débat et le paysage politique français, mais à gauche, un autre déchirement s’est fait jour, notamment depuis les attentats de janvier 2015 : celui entre les mélenchonistes et Charlie Hebdo. Entre ceux qui comptent sur le vote des banlieues et ceux qui ont versé dans l’islamophobie, il y a un mur désormais infranchissable.
Vous qui n’avez pas hésité a réduire la Résistance au rôle de tondeurs de femmes à la Libération, vous harcelez l’antiraciste @Deputee_Obono et facilitez la radicalisation de ses adversaires. La confusion idéologique est chez vous. https://t.co/JfXMhPnnWv
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) August 29, 2020
On l’aura compris : l’islamophobie (pour ne pas dire le sionisme), détermine aujourd’hui la gauche française. Les uns sanctuarisent le vote immigré, les autres dénoncent le voile, l’islamisme et ses dommages collatéraux. Danièle Obono représente chez LFI celle qui défend les pauvres, les banlieues, les immigrés, ces catégories qui intéressent la nouvelle gauche post-socialiste.
Son discours, que ses adversaires idéologiques qualifient parfois d’indigéniste (déclarer la France coupable de colonisation, ce qui donnerait des droits supérieurs aux migrants issus de nos anciennes colonies), est le prolongement soi-disant républicain du discours de SOS Racisme.
Sautant sur le dessin de Valeurs actuelles, le député originaire du Gabon a donc, on le voit, endossé la tenue très prisée de la victime. L’article du journal prouverait que la droite, du moins cette droite, est intrinsèquement raciste. Mais que Danièle Obono, derrière son indignation assez professionnelle, ne se réjouisse pas : la tendance est au national-sionisme aujourd’hui, c’est la valeur politique montante, et les pions de cette armée en marche qui vise 2022 prennent tranquillement leur place aux fenêtres de tir des médias. C’est ainsi que la jeune Eugénie Bastié rejoindra Éric Zemmour sur CNews tandis que Geoffroy Lejeune, le directeur de rédaction de Valeurs actuelles, rejoindra la bande à Cyril Hanouna sur C8.
Justement, le jeune patron (il aura 32 ans le 3 septembre) du magazine prétendument raciste s’est fendu d’un communiqué où il jure, la main sur le cœur, que l’intention éditoriale était tout sauf raciste :
Cette fiction avait pour but de montrer l’atrocité de l’esclavage commis par des Africains au XVIIIème siècle. Personne ne l’a compris, c’était donc une erreur. Mais nous accuser de racisme, cela est et sera toujours pour nous insupportable. https://t.co/MafiPaVbaz
— Geoffroy Lejeune (@geoffroylejeune) August 29, 2020
Malheureusement, ce mea culpa sous la pression de l’antiracisme encore dominant dans les médias de masse ne suffira pas : la gauche antiraciste délatrice reste vigilante !
« Nous accuser de racisme, cela est et sera toujours pour nous insupportable. » Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de “Valeurs actuelles“, 29 août 2020. pic.twitter.com/2I9LKCNBgF
— Sébastien Fontenelle (@vivelefeu) August 29, 2020
Le journal de Geoffroy aura droit en prime à une intrusion de membres de la Ligue de défense noire africaine, cette minuscule poignée de racialistes qui sert les intérêts – dans le billard à trois bandes de la politique profonde actuelle – sionistes. Rien de tel qu’un gros méchant noir antifrançais pour faire peur aux enfants et aux électeurs qui iront se consoler dans le giron théoriquement sécuritaire d’un Zemmour ou d’une Maréchal.
« Nous sommes venus rendre visite aux fachos de Valeur actuelle [sic !], mais j’ai l’impression qu’ils ont vidé les lieux en nous voyant arriver » (Egountchi Behanzin)
Réaction du journal :
« “Aujourd’hui, ils ont déserté les lieux comme des lâches. Il n’y a plus personne. Les locaux ont été visiblement abandonnés à notre arrivée. Ils n’ont pas eu le courage de rester en nous voyant”, s’étonne-t-il d’ailleurs, alors que nos locaux sont habituellement vides les weekends. “Les fachos pensent qu’ils peuvent nous insulter, inciter à la haine et faire l’apologie de l’esclavage, en disant que les noirs sont inférieurs, n’ont pas d’âmes contrairement aux blancs, ils méritent donc d’être mis en esclavage, c’est des citations de ce journal torchon”, poursuit le leader dans une tirade mensongère et diffamatoire. »
Heureusement, les nationaux-sionistes emmenés par la paire Zemmour-Goldnadel ont une parade contre l’accusation de racisme : le racisme anti-Blancs ! Obono a aussitôt reçu la monnaie de sa pièce en la matière :
Voilà comment la martyre de la gauche antiraciste indignée à sens inique présentait Jean Castex : D’abord et avant tout comme un homme blanc . Pas d’excuses pour les racistes . pic.twitter.com/OFfCLeKegu
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) August 29, 2020
Un partout, balle au centre.
Le peuple français, pendant plus de trois décennies, n’a pas eu le droit de contester l’accusation de racisme que les médias – et donc la gauche (sioniste) – lui portaient. En 2020, un grand feu vert est donné aux anti-antiracistes, pourvu qu’ils se rangent sous le drapeau sioniste. Sinon, c’est la case prison !
Et comme le confirme « l’antiraciste » Dupond-Moretti : prison pour Soral mais pas pour Valeurs actuelles !
.@Deputee_Obono On est libre d’écrire un roman nauséabond, dans les limites fixées par la loi. On est libre aussi de le détester. Moi je le déteste et suis à vos côtés.
— Eric Dupond-Moretti (@E_DupondM) August 29, 2020
Source: Lire l'article complet de ERTV