Hamilton se prend tout simplement pour le Jesse Owens de la F1.
Le tout est de savoir s’il le fait par conviction ou parce qu’il est manipulé pour le faire.
Parce que globalement, le sport-spectacle, s’il est l’opium des peuples depuis les jeux du cirque, il est surtout devenu le somnifère hypnotique des repos salariés de fin de semaine.
Bon nombre de messages progressistes sont distillés par des champions de la sueur ou de l’adresse, tout du moins identifiés comme tels par le grand public sous ingénierie du star-système qui n’est rien d’autre que de l’idolâtrie par transfert ou projection.
Le jeu pour le jeu, à l’évidence, n’expliquant pas les mécanismes du besoin d’appartenance de ses laudateurs et leurs exultations parfois violentes dans leur entrisme.
Il apparait évident que l’ingénierie sociale actuelle compte beaucoup sur ses stars sportives et que la réussite du masquage global passe par un Federer, un Hamilton, un Marquez, un Neymar, sinon masqués, tout du moins dans la validation de la peur pandémique selon le sacro-saint principe de précaution érigé comme loi quasi universelle.
Ce sont des agents systémiques, des petits soldats du soft power de l’idéologie dominante, à l’insu de leur plein gré et dans leur immense majorité.
Ne tombons donc pas dans le piège de les disqualifier moralement, car ils font parti du bétail à administrer, comme nous tous, c’est juste que leur image, donc leur notoriété médiatique, impacte plus que celle du commun des mortels.
C’est pour cela qu’un Ali restera quasi unique, parce que tout en jouant du système, il avait parfaitement compris l’arnaque, si je puis dire.
Un des rares à avoir su s’émanciper de son star système en refusant de n’être qu’une affiche publicitaire pour des intérêts supérieurs.
Visiblement, Hamilton ne l’a pas encore compris, lui, mais leur parcours de vie respectif l’explique en tout ou partie, mais ceci est une toute autre histoire…
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