« Il s’agit d’un patient qui, de manière assez probable a été victime d’une attaque au poison ». Le porte-parole du cabinet de la chancelière allemande, Steffen Seibert, a expliqué à la presse qu’Alexeï Navalny avait probablement fait l’objet d’une agression intentionnelle. L’intervenant a ajouté que « le soupçon ne porte pas sur le fait que M. Navalny se soit empoisonné lui-même mais que quelqu’un a empoisonné M. Navalny et le gouvernement allemand prend ce soupçon très au sérieux ».
L’hôpital berlinois de la Charité a communiqué par la suite les résultats des analyses médicales du quadragénaire hospitalisé, dans l’après-midi du lundi 24 août, confirmant des « traces d’empoisonnement » et une « intoxication par une substance du groupe des inhibiteurs de la cholinestérase ».
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De quoi porter l’Allemagne à accroître a pression sur « les autorités » russes, les exhortant « de manière urgente à résoudre cette affaire jusque dans les moindres détails et en pleine transparence ».
« Sa vie n’est pas en danger »
Examiné « de manière approfondie », Alexeï Navalny, 44 ans, « se trouve dans une unité de soins intensifs et il est toujours dans un coma artificiel », précise l’hôpital, « son état de santé est grave, mais sa vie n’est pas en danger ».
Les médecins russes qui l’ont pris en charge en Sibérie jusqu’à samedi assuraient eux ne pas avoir trouvé de trace d’empoisonnement. Lundi 24 août, ils ont assuré ne pas avoir trouvé lors de leurs tests de cholinestérase dans l’organisme de l’opposant.
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Un bras de fer avec les médecins
Principal et ancien opposant au Kremlin, dont les publications dénonçant la corruption des élites russes sont largement relayées sur les réseaux sociaux, Alexeï Navalny, 44 ans, a été transféré samedi 22 août de Sibérie à Berlin. Il a pu quitter l’hôpital d’Omsk où il était hospitalisé au terme d’une journée de bras de fer entre ses proches et les médecins.
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Dans l’histoire récente de la Russie, deux tentatives d’empoisonnement avaient déjà été particulièrement médiatisées. Il s’agissait à ce moment de deux ex-agents secrets russes tués à Londres en 2006 et 2018. Alexeï Navalny avait déjà lui-même fait l’objet d’agressions physiques, en 2017 notamment.
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation