que le pouvoir soit de gauche, de droite, religieux, laïc, il finti toujours par édicter des lois iniques, liberticides, toujours suivies par la population, sous menace de répression policière, d’abord à contrecoeur, puis docilement, et les gens finissent par trouver ces injonctions normales et naturelles, au point que pour rien au monde ils ne voudraient revenir en arrière. Syndrôme de Stockholm. Vous verrez que non seulement l’obligation du port du masque sera pérénisée, mais qu’en plus les gens ne voudront plus renoncer au masque. Ils inventeront toutes les légitimations : grâce au masque, je suis protégé contre les rhumes, les grippes, les gastro, etc, je n’ai plus de soucis. Si vous essayez de leur enlever leur masque, ils hurleront et appelleront la police. Bien sûr ils dénonceront tous ceux qui ne le portent pas, se décréteront choqués, offensés, par ce refus du port du masque.
Il y a 1700 ans, Constantin décrétait l’homosexualité illégale. Motif officiel : c’était un pêché. Motif officieux : en pleine crise de l’esclavage, il fallait transformer le peuple en bétail bon à produire et à se reproduire dans les grandes propriétés foncières des seigneurs, et non plus à forniquer dans tous les coins comme c’était le cas. Si vous possédiez du bétail accepteriez-vous que la plupart de vos bêtes refusent de s’accoupler avec des femelles ? Bien sûr que non. Vous finiriez ruinés.
Très rapidement, non seulement les gens se sont soumis à cette privation de liberté, mais ont fini par la trouver normale, et même naturelle. Le pouvoir religieux a même inventé le terme de loi naturelle pour légitimer cet interdit.
Vous pouvez passer en revue tous les tabous qui vous semblent aujourd’hui normaux et naturels, au point que vous n’imaginiez pas qu’on puisse revenir en arrière, il y a toujours à l’origine une loi liberticide, imposée, et motivée par des intérêts particuliers.
Jusqu’ici nous avions l’interdit de baiser, maintenant je crains que la respiration, fonction vitale par excellence, va elle aussi devenir tabou. On aura plus le droit de respirer que chez soi, à l’abri des regards, comme pour le sexe. Il faudra bientôt dépenser des fortunes pour aller dans des bordels d’un nouveau genre où on vous fournira des bouteilles à oxygène. La respiration sera perçue par le troupeau servile comme un acte obscène : ne cache-t-on pas désormais son nez et sa bouche, comme on cache ses organes génitaux ?
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