Deux semaines après le soutien affiché et bruyant de la France en faveur de la continuité du régime corrompu et très impopulaire du désormais ex-Président Ibrahim Boubacar Keita ou IBK, une mutinerie militaire suivie d’un putsch a dégagé les principaux pontes du régime tout en appelant au soutien des « partenaires internationaux » et à l’attachement aux principes des Accords d’Alger.
Cette issue était inévitable et il n’y avait que Berlin, Paris et Washington qui maintenaient coûte que coûte un régime très corrompu et totalement inefficace sur fond d’une aggravation inédite de la situation sécuritaire.
Les dernières élections présidentielles ont été arrangées par des conseilleurs étrangers qui voulaient maintenir IBK pour un autre mandat. Le gouvernement français craint une élection libre au Mali qui verrait invariablement la victoire d’un des chefs religieux traditionnels très populaires dans le pays. Un scénario cauchemardesque pour Paris. Le Mali est l’un des principaux producteurs d’or dans le monde mais subit de très nombreuses ingérences externes qui le maintiennent dans un état d’extrême pauvreté.
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