Jimmy Lai, un magnat des médias milliardaire, basé à Hong Kong, a été arrêté, accusé de sédition, de fraude criminelle et de collusion avec des forces étrangères.
Lai, originaire de Chine continentale, possède un tabloïd de droite, l’Apple Daily. Il est connu pour se faire l’écho des salves médiatiques lancées par les gouvernements et les médias occidentaux, des salves contre l’administration de Pékin et de la Région Autonome Spéciale de Hong Kong, qui lui ont valu en Occident, bien sûr, divers titres flatteurs et irréels tels que « une figure pro-démocratique de Hong Kong qui critique régulièrement le régime autoritaire de la Chine » (CBS News).
Le Guardian a rapporté :
« Le responsable de l’association des journalistes de Hong Kong, Chris Yeung, a déclaré que l’arrestation était « horrible », « Je pense que dans certains pays du tiers monde, il y a eu ce genre de suppression de la liberté de la presse, je ne m’attendais pas à ce que ce soit à Hong Kong », a-t-il déclaré aux médias.
Des mensonges, bien sûr. Des mensonges évidents. Une recherche aléatoire sur Internet a immédiatement donné des résultats, des titres tels que « Des gendarmes espagnols font une descente dans les locaux d’un journal catalan ».
« Une sorte de pays du tiers monde » est certainement une expression raciste, condescendante et désobligeante, qui est, de façon choquante, régulièrement utilisée par les soi-disant activistes « pro-démocratie » à Hong Kong. Ces « activistes » ne sont respectueux qu’envers les puissances occidentales, quelles que soient les atrocités qu’elles commettent dans le monde entier, et même chez elles.
Lai, ainsi que beaucoup de ses collègues, sont en fait des racistes, contre leur propre pays – la Chine – et les pays non occidentaux de tous les coins de la planète.
Leur langage et leurs définitions seraient, en fait, inacceptables, voire illégaux, dans des pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis. Ils parviennent à s’en tirer avec leur linguistique péjorative, condescendante et raciste principalement grâce à l’obéissance des médias occidentaux, qui ont reçu l’ordre strict de ne pas critiquer les individus anti-Pékin de Hong Kong, en particulier les dirigeants.
Des journalistes d’une publication influente, The Grayzone, ont fait un reportage le 9 juin 2020 :
« Une figure pro-démocratique de Hong Kong, Jimmy Lai, a dénoncé les protestations nationales aux États-Unis contre la brutalité policière et le racisme systémique, qui ont été déclenchés par l’assassinat par la police d’un Afro-Américain, George Floyd. Les opinions de Lai reflètent un segment important du mouvement de protestation de la ville, qui affirme le mythe exceptionnaliste des États-Unis comme un phare de « liberté et de démocratie ».
Les militants « pro-démocratie » de Hong Kong sont allés jusqu’à faire dérailler les efforts d’une Afro-Américaine qui avait tenté d’organiser une manifestation « Black Lives Matter » dans la ville, l’accusant d’être un agent de la police et du Parti Communiste Chinois.
Pendant ce temps, certains dirigeants de l’opposition de Hong Kong contre Pékin, comme Joshua Wong, ont prétendu soutenir les manifestations américaines et Black Lives Matter. Toutefois, ces expressions de « solidarité » sonnent creux, étant donné que, comme Lai, ces dirigeants « pro-démocratie » ont également forgé une alliance avec l’État américain lui-même et les politiciens d’extrême droite qui ont diabolisé et cherché à réprimer brutalement les manifestants américains. En fait, Wong et ses camarades ont soigneusement évité de formuler des critiques spécifiques à l’encontre du Président Trump ou de l’un de leurs autres parrains à Washington ».
Lai est clairement un individu et un agitateur de droite. La forme de « démocratie » qu’il prêche est, en fait, quelque chose qui sert exclusivement les intérêts de ses mécènes étrangers.
Selon Lai, qui a rencontré à plusieurs reprises les hauts responsables de l’administration Trump, « Seul Trump peut sauver l’Amérique ».
Sa haine envers les Noirs et les Amérindiens des États-Unis est choquante.
Le Grayzone a écrit :
« Le 2 juin, Lai a partagé une vidéo d’Avi Yemini, une personnalité d’extrême droite de YouTube et ancien soldat de l’armée israélienne, déclarant qu’il était « particulièrement honteux » de comparer les « émeutes en Amérique » avec le mouvement de protestation de Hong Kong.
Dans la vidéo, Yemini a fait ressortir les points de discussion de l’extrême droite, qualifiant les manifestants antiracistes « d’extrémistes antifa » qui « détruisent tout ce qui est américain, en fait, tout ce que les Hongkongais se battent pour obtenir ».
Lai a exprimé sa gratitude envers Yemini, en écrivant « merci d’avoir parlé en notre nom à nous, les Hongkongais ».
Selon l’Australian Jewish Democratic Society, Yemini a noué des liens étroits avec des néo-nazis tels que les Soldats d’Odin et des agitateurs fascistes comme Milo Yiannopoulis ».
Cela n’est, bien sûr, pas du tout surprenant. Depuis le mouvement de la « Révolution des Parapluies » de 2014, jusqu’aux émeutes de 2019/20, j’ai écrit en détail sur les tendances alarmantes : Les « activistes » anti-Pékin ont fait preuve de tendances fanatiques de droite, voire fascistes. Leur mépris pour les victimes de l’impérialisme occidental et du néocolonialisme a été absolument choquant. Ils n’ont montré aucun intérêt pour l’injustice sociale aux États-Unis.
D’abord, je pensais qu’ils ne savaient tout simplement pas. Plus tard, j’ai réalisé qu’ils « ne voulaient pas savoir ». Ils voulaient appartenir au groupe des oppresseurs, pas à celui des oppressés. Leur désir était également d’être « au-dessus de la Chine », d’être considérés comme qualifiés pour dire à la Chine continentale comment vivre, comment faire fonctionner l’économie, et de singer les institutions politiques et le mode de vie occidental.
Lai sera accusé de certains des crimes les plus terribles qu’un homme puisse commettre. Certains des plus honteux aussi. De nombreux pays, attaqués par les puissances occidentales et des personnalités comme Lai, se sont tout simplement effondrés. La Chine ne le fera jamais. La Chine défend fièrement son peuple. La nouvelle loi sur la sécurité nationale l’a aidée. Un homme qui a fait énormément de mal à son peuple est tombé.
Andre Vltchek
Article original en anglais : https://www.chinadailyhk.com
Traduit par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca