« Dans la galaxie des étoiles démocrates, pas une ne manquera cette semaine à Milwaukee, pour soutenir Joe Biden. À la tribune virtuelle de la convention brilleront les stars absolues du parti, Michelle et Barack, pour mobiliser les Afro-Américains, les femmes et les nostalgiques des années Obama. Les astres pâlissants, Bill et Hillary Clinton, pour raviver la mauvaise conscience des abstentionnistes de 2016. Les étoiles montantes, comme Alexandria Ocasio-Cortez, pour encourager l’électorat jeune et écologiste. Les vaincus de la primaire, Bernie Sanders et Elizabeth Warren, pour convaincre l’aile gauche de se rallier au ticket centriste. Et Kamala Harris, la colistière charismatique de Joe Biden, pour compenser l’âge avancé, la discrétion, le manque d’ardeur et les gaffes du candidat. » (Tribune de Genève)
En cette année électorale, la grande convention démocrate a lieu à Milwaukee, dans le Wisconsin. Pourquoi là ? Parce qu’en 2016, le Parti démocrate et sa candidate Hillary Clinton, qui croyaient avoir le vote du peuple américain dans la poche, ont négligé la Rust Belt, la ceinture de rouille, ces États du nord-est qui ont fait la puissance industrielle de l’Amérique, avant de péricliter et de laisser la main aux géants de la communication (GAFAM) de la côte Ouest. Ces sept États, le candidat Trump était allé les visiter, promettant le rapatriement des emplois d’Asie aux ouvriers au chômage ou en instance de chômage, mondialisme oblige.
C’est donc à Milwaukee, une ville fondée par les trappeurs français au XVIIe siècle (la région était habitée par quatre tribus amérindiennes) que le gotha du progressisme américain s’est donné rendez-vous pour casser du Trump. Toutes les figures politiques ou people qui représentent aux yeux du monde la gauche américaine, même si c’est faux, ont défilé virtuellement sur l’écran pour démolir le président pas encore sortant mais qu’elles espèrent ardemment sortir. Les démocrates ont avec eux les minorités actives (et inactives), les médias, les GAFAM, mais pas le peuple proprement dit ni l’Internet conscientisé (Breitbart News a 50 millions de visiteurs uniques par an). La bataille s’annonce donc à la fois rude et équilibrée, et Trump ne bénéficiera pas de l’effet de surprise qui a scotché le monde au petit matin du 8 novembre 2016.
La première tata flingueuse n’est autre que Michelle Obama, l’épouse de l’ex-président Barack. Vu l’image désastreuse du candidat démocrate, ce sont les vigoureuses femmes noires qui ont été appelées en renfort pour rassurer des militants qui se demandent comment on a pu choisir un pédophile endormi comme candidat, après la folle féroce Hillary. Nous avions émis l’idée, sur E&R, qu’une candidate noire surgirait à la place de Biden, on avait pensé à Michelle, et ce fut Kamala. L’attaque de Michelle en vidéo a consisté à dire que Donald était « à l’évidence dépassé », ce qui est assez marrant quand on considère le Biden.
« Il a eu plus que le temps nécessaire pour démontrer qu’il ne pouvait pas faire ce travail. Il est, à l’évidence, dépassé… À chaque fois que nous nous tournons vers la Maison-Blanche pour une direction, ou du réconfort, ou un semblant de stabilité, ce que nous recevons à la place, c’est du chaos, de la division et un manque complet et total d’empathie »
L’empathie… Comprendre que Donald est méchant, qu’il n’a pas de cœur, ce qui n’est pourtant pas la qualité principale qu’on demande à un président, qui doit prendre des décisions difficiles et dangereuses dans un temps record. On voit que le discours de Michelle s’adresse surtout aux jeunes, aux femmes et aux imbéciles, globalement aux ignorants de la chose politique. Le plus drôle, c’est que, sachant le pedigree du Biden, elle ne pouvait pas supporter le candidat de son camp à fond.
« Je sais que Joe n’est pas parfait. Et il serait le premier à vous le dire… Il sait ce qu’il faut faire pour sauver une économie, vaincre une pandémie et montrer la voie à notre pays. (…) Il dira la vérité et fera confiance à la science. »
- Traduction : « Je connais Joe, c’est un bon vieux pédo, mais il n’est pas méchant. »
Cette retenue avisée lui permettra de ne pas être jugée, un jour (car son jour viendra peut-être), comme étant celle qui a soutenu un pédophile, ce qui a flingué Hillary qui elle, était connectée à Bill et aux Podesta, c’est-à-dire à Epstein. Epstein, voilà l’affaire qui a fait énormément de mal à l’élite démocrate, et elle va se traîner ça des années, ce qui permet à Trump, qui n’est pas un perdreau et encore moins un puceau de l’année (c’est ou c’était un gros baiseur de putes, de hardeuses et de mannequins, par ordre décroissant de moralité), de se refaire une pelote morale.
Coucher avec beaucoup de femmes, si l’on est discret, ça passe, mais peloter des fillettes en public, dans un pays très croyant, ça ne passe pas.
Après tata Michelle, tonton Bernie
Après Michelle, au tour du sioniste de gauche Bernie (Sanders) de tirer sur Donald. Lui, plus politique que Michelle, a tenté de ramener le peuple trumpien dans l’escarcelle démocrate. Il a sorti les grands mots : « Notre démocratie est en jeu ». Ce pauvre Bernie, qui ratisse comme d’habitude à gauche pour les ultralibéraux démocrates – c’est-à-dire la Banque – avant de se coucher (cherchez l’erreur conceptuelle, ou la trahison de classe), pour ne pas soutenir directement Joe-le-pédo, a axé son passage sur les dégâts occasionnés par Trump au pays, qui se résument en « pandémie et destruction économique ».
Il ne viendrait à l’idée de personne d’accuser Trump pour le passage de la grippe saisonnière et pour ses conséquences économiques, car le Potus a d’abord refusé la destruction économique avant de s’y plier, sous la pression du pouvoir profond et de la clique mondialiste (OMS, Bill Gates). Il a fait pareil pour les intérêts israéliens, tout en gardant la main sur la politique américaine de retrait au Proche-Orient.
Trump ne voulait pas qu’on touche à l’économie, et donc à l’emploi, car c’est son principal atout dans la campagne. Avant les décisions de protection sanitaire, la reprise était là, et l’économie au beau fixe. Comme si la frappe venue de l’Asie avait permis, de manière très contre-productive, au pouvoir profond américain d’affaiblir Trump, sur le dos des Américains. Il a donc été piégé, car la chute de l’économie lui sera reprochée par les démocrates. Ce que dit explicitement Sanders dans sa vidéo (en anglais, mais faites-nous confiance) :
Après les ténors et les personnalités morales du clan démocrate (on a vu passer Bill & Hillary, complètement hors-jeu), place aux people. En tête, la vieille pouf d’Hollywood, la femme aux trois films et demi, Sharon Touffe Stone en personne, l’actrice qui est devenue célèbre en écartant les cuisses dans Basic Instinct. Un fait d’armes qui la place loin derrière les vraies artistes d’Hollywood (et il y en a), mais qui lui a assuré de bonnes rentes, surtout dans les dîners de charité autour du sida et autres covideries destinées à piquer du fric aux millionnaires et aux gens pour des vaccins qui n’existeront jamais, comme l’explique le Pr Raoult.
Et donc, qu’a dit la vieille touffe ? Carrément, « ne votez pas pour un tueur », rejoignant ainsi les délires d’un Chomsky, le gaucho-sioniste qui s’attaque au pouvoir visible pour le compte du pouvoir profond. La photo de Sharon envoyée à la presse est celle d’une femme épanouie dans la force de l’âge, mais sa vidéo sur Instagram fait plutôt penser à une méchante déprimée qui mélange ses cachets.
« Quand les femmes sont au pouvoir, elles se battent pour les familles, pour que les gens vivent et soient testés… S’il vous plaît votez et ne votez pas pour un tueur. »
Pendant ce temps, Donald faisait l’apologie des présidents asiatiques. Pour lui, le pouvoir de Poutine est ce qu’on fait de mieux : on ne s’emmerde pas avec une opposition pénible qui vous asticote du matin au soir.
« Poutine, le président chinois Xi, Kim Jong-un, Erdoğan, ce sont tous des joueurs d’échecs de classe mondiale »
Il en a profité pour mettre une taloche à Joe-le-pédo :
« Comment pensez-vous qu’il va négocier, Biden, face à la Chine. D’accord, personne n’a fait ce que j’ai fait avec la Chine, la Russie. Au fait, rappelez-vous que nous allions être en guerre avec la Corée du Nord… Nous nous entendons bien. Kim Jong-un, nous nous entendons bien. »
La relance de la production, le rapatriement de l’emploi, le retrait des soldats du Proche-Orient, la paix à venir avec les deux grands (Chine, Russie) et les nations émergentes en butte avec les Américains (Iran, Corée du Nord), voilà les atouts du candidat Trump. En face, on compte sur les minorités agressives, le lobby sioniste qui tient la presse, et le chaos ethnique dans les rues.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation