Un délire n’attend pas l’autre
Des militants du mouvement Black Lives Matter ont manifesté cette semaine dans un quartier résidentiel de Seattle. Ils ont exigé des habitants qu’ils abandonnent leurs maisons.
Les tensions raciales ne s’apaisent pas outre-Atlantique. Selon une information rapportée par plusieurs médias américains, dont le New York Post et le Washington Times, des manifestants du mouvement Black Lives Matter ont protesté dans un quartier résidentiel de la ville de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis, mercredi 14 août. Vidéos à l’appui, on voit les militants prendre leurs aises… et demander aux habitants du quartier d’abandonner leurs maisons.
Abandonner leur chez soi pour se faire pardonner de vivre là
Sur les vidéos postées sur Twitter, et reprises par ces médias américains, des douzaines de personnes scandent que la vie des Noirs compte – « Black Lives Matter », avant qu’un manifestant prenne à partie le voisinage blanc qui constitue ce quartier résidentiel de Seattle. L’homme, dont on ne connait pas l’identité, les blâment d’habiter « une zone historiquement noire de la ville ». Une militante, que l’on peut également entendre sur la vidéo, surenchérit en tonnant qu’ils devraient tous « abandonner » leurs maisons pour se repentir. Dans une vidéo qui montre des images qui se sont passées après la manifestation, des militants et des antifascites américains sont allés jusqu’à menacer des commerçants du quartier. L’un d’entre eux a dû appeler la police pour une vitre brisée par la foule. On entend des manifestants accuser les commerçants « d’être racistes » pour le simple fait de posséder une affaire sur place.
Un grand remplacement des Afro-Américains… par les Blancs
L’homme qui a amorcé cet échange véhément rappelle le voisinage à l’ordre : « saviez-vous qu’avant que vous rameniez vos fesses de Blancs, il n’y avait que des Noirs ici ? ». Il les accuse ensuite d’être responsables de la gentrification de la zone : « saviez-vous que des gens comme vous sont venus ici, ont acheté ces terrains aux Noirs pour une bouchée de pain et les ont jetés dehors pour pouvoir vivre ici ? Vous le saviez ? ». Cette litanie culpabilisante se poursuit, puisque « maintenant, ils savent » et « doivent faire quelque chose » parce qu’« en tant que ‘gentrificateur’ (sic), ils font partie du problème ». On entend même une manifestante aller jusqu’à exiger des habitants qu’ils leur « ouvrent leurs porte-feuilles », relaie le New York Post. Cette séquence ubuesque s’achève sur une autre femme qui, à l’aide d’un mégaphone, exhorte les riverains blancs du quartier à « abandonner » leurs maisons : « redonnez aux Noirs leurs maisons ! ». Des manifestants ont par la suite été interpellés pour des faits de vandalisme, d’injures contre personne dépositaire de l’autorité publique grâce aux images qui ont été filmées, précise le New York Post.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec