On entend très rarement parler des ravages écologiques que causent les multi-nationales étasuniennes en Amérique du Sud à part dans la presse alternative.
Plate-forme pétrolière off-shore en feu au large de « l’île » guyanaise, souillure en règle de la forêt au Nicaragua, coté français, empoisonnement au chlrodecon des îles antillaises (mais grande discrétion médiatique), montagnes de détritus sur lesquelles vivent des familles asiatiques entières et quelques entrefilets sur les incendies pas du tout accidentels de la forêt amazonienne par le germain lusophone de Donald, pour ne citer que quelques exemples.
Mais là attention, on touche au paradis de ceux qui ont les moyens de s’offrir des destinations hors du budget des gueux, on souille leur destination favorite de week-end où règne un entre-soi de bon aloi, bien loin de ceux qui ne sont rien surtout en gilet jaune.
Oui Maurice où moults vedettes viennent vivre leurs lunes de miel sur eaux turquoises et leur détente de fin de semaine après un dur confinement à l’Île de Ré. La France, la Corse, la Bretagne, « pas assez cher mon fils » comme disait une antique pub et puis trop de risques de se trouver par mégarde dans un nez-à-nez gênant avec la plèbe boyarde au bec.
Alors cette destination, chère, très lointaine convient parfaitement aux Glucksman qui ont plus d’amis de week-end à New-York que dans la Creuse (mais, au fait, c’est dans quel pays la Creuse ?).
Oui une pollution par les carburants d’un pétrolier c’est à déplorer, mais :
– Amococadiz ce n’est pas nouveau
– Erica ce n’est pas exceptionnel non plus.
Conclusion : il n’y a que quand elles sont personnellement touchées que les élites mediatico-politiques, qui s’emploient avec ardeur à longueur d’année à faire que rien ne bouge dans le système économique neolibéral, s’émeuvent et s’empressent de le faire savoir.
IRAE
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir