Ceux des analystes qui suivent de près la piste d’une attaque extérieure contre le port de Beyrouth, attaque qui aurait été provoquée par une arme « nouvelle » non sans rapport avec cette curieuse série d’incendies qui frappe depuis plus d’un mois la Syrie, l’Irak et l’Iran, ne peuvent ne pas y prêter attention : Sous couverture d’aide humanitaire, il y a un curieux déploiement armé au Liban.
Alors que l’Etat libanais, dont la tentative de révolution colorée en cours dans les rues de Beyrouth tente de provoquer l’effondrement, exige haut et fort l’appui du renseignement français pour tirer au clair les circonstances de la terrible attaque du 4 août ( dixit Trump, NDLR) non sans menacer d’aller frapper à la porte russe, chinoise ou iranienne, soit des parties qui détiennent satellite, radars « indépendants » en Méditerranée, des soit-disant équipes « secouristes » occidentales envahissent les ruines de Beyrouth …A la recherche de quoi?
Ce dimanche matin, l’armée libanaise a fermement réagi aux rumeurs diffusées par « certains médias à la solde » concernant la soi disant existence de « tunnels » et d’ »abris suspects » sous le site de l’explosion dans le port de Beyrouth.
Or le commandement de l’armée libanaise a catégoriquement démenti ces allégations pour expliquer que les silos à céréales sont reliés à un bâtiment souterrain qui sert à les administrer, ouvrage qui n’a rien des tunnels dont Israël a annoncé en 2019 et avec fracas la destruction après en avoir attribué la construction au Hezbollah : » c’est un couloir qui rend possible l’accès à la salle d’opérations du silo et qui s’étend de l’entrée est à l’ouest ».
Et le texte d’ajouter :
« Les ouvriers travaillent 24 heures sur 24 dans la salle d’opération, qui abrite les systèmes d’exploitation des ascenseurs à l’intérieur des silos et le mécanisme pour décharger les céréales des navires ». Pour bon nombre d’observateurs, cette fakenews n’est qu’une pénible tentative de faire revivre une campagne de désinformation anti-Hezbollah totalement ratée, campagne qui dès les premières heures des explosions a crié au « loup hezbollahi », cherchant à présenter ses missiles comme étant à l’origine de terribles déflagrations du dépôt 12.
Qu’on passe de la thématique du nitrate et des missiles entreposés hezbollahi à celle des tunnels souterrains sous le port de Beyrouth, cela veut dire que l’axe US/Israël/OTAN plus les monarchies arabes qui courent derrière, a raté son coup médiatique anti-Résistance et que totalement dépassé, il cherche à se faire une santé en la matière sans grand espoir.
Surtout que le port de Beyrouth est traditionnellement géré par le 14 mars de Saad Hariri et Cie, et qu’aucun analyste sain d’esprit ne pourrait croire à ce que Riyad (Hariri) ait permis à la Résistance d’avoir une quelconque présence militaire dans le port. Il en va autrement pour les puissances occidentales.
Alors que le président Aoun a demandé à la France de mettre à la disposition de l’armée libanaise ses images satellites tournées au moment de la double explosion et ce, à l’effet d’identifier d’éventuels avions ou drones israéliens ou américains dans le ciel libanais, l’armée française s’est mise à déployer sournoisement au port de Beyrouth : Déjà, dès le 5 août, la France a envoyé quelque 55 militaires de la sécurité civile via un A330 MRTT et un A400M de l’armée de l’Air. Le même jour, 9 marins-pompiers de Marseille et 500 kg de fret médical ont été acheminés au Liban par un avion affrété par le groupe CMA-CGM.
Selon le Quai d’Orsay, un autre avion a décollé de Villacoublay le lendemain afin de « projeter un détachement de 60 personnels du ministère de l’Intérieur ». Et un C-130J Hercules a acheminé, depuis la base aérienne d’Orléans.
« Les personnels de police et de gendarmerie français concourent aussi à l’identification des victimes et à la recherche des causes de l’explosion. Des experts participent à l’analyse et à l’évaluation des risques chimiques », ce qui veut dire que l’OTAN envoie à Beyrouth des unités de bio-guerre.
Et puis il y a eu le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, qui vient à peine de terminer un déploiement dans le golfe de Guinée au titre de l’opération Corymbe, et qui a appareillé de Toulon, ce 9 août, pour rejoindre les côtes libanaises. A voir de plus près, la liste mobilisée on se demande si oui ou non autant d’équipements militaires serviraient réellement à secourir les sans abri, les rescapés libanais ou à placer le port sous la tutelle militaire US/OTAN. Après tout, c’est une façon bien sûre qui saurait empêcher une enquête détaillée libano-libanaise sur les déflagrations du 4 août d’autant plus que l’Etat libanais n’écarte pas désormais le recours à l’aide technique de la Russie, de la Chine voire de l’Iran.
Mais il y a une autre piste.
Le groupement génie de l’armée de Terre d’environ 350 hommes commandés par le 2e régiment étranger de génie, ou le « détachement de plongeurs démineurs de la Marine nationale française avec des compétences de travaux sous-marins et d’investigation de zones portuaires », ou encore des moyens amphibies de débarquement qu’a mobilisé l’armée française ou même ses capacités de reconnaissance des accès maritimes et de soutien hydrographie qu’elle active sur la cote libanaise, tout ceci, n’est pas activé pour rien : l’axe US/OTAN cherche-t-il à localiser les arsenaux de la Résistance sous couverture d’aide humanitaire? Après tout le coup de la FINUL que les Américains cherchent à dénaturer pour en faire une milice espion n’a pas marché, il faudrait d’une manière ou d’une autre y obvier. Israël est en plein désarroi depuis que Nasrallah a parlé d’une connaissance détaillée de Haïfa…. L’OTAN n’oubliera jamais Israël…
source:https://parstoday.com/fr/news/middle_east-i89277-israël_l’otan_envahit_beyrouth
Source: Lire l'article complet de Réseau International