On le sait à présent, les bobos parisiens, dont l’exemple le plus médiatique est l’époux de la Léa de la télé, celui qui a plus d’amis de week-end à New-york que dans l’hexagone, ont une vie à part.
Donner des leçons d’écologisme à ces gueux qui roulent au diesel en fumant des gitanes, du haut de son vélib, oui, cramer en un vol autant de carbone qu’un gilet jaune en toute une vie, re-oui.
Dans cette vie où le week-end débute par un vol transatlantique, quoi de plus commun que de rencontrer pendant ce même week-end, celui ou celle qui sera sa moitié ?
C’est tellement commun de se fiancer dans son pays, dans sa région, alors dans sa commune : « Je vous dis pas ma chère, ces gilets-jaunes sont d’un commun ! ». Or, la crise pandémique prévisible, marché planétaire et économie mondialisée obligent, est venue comme un chien dans un jeu de quilles perturber la belle harmonie d’un système qui servait si bien ceux qui en ont déjà trop. Situation donc prévisible mais imprévue par les têtus bêtes qui nous dirigent et conséquence pour les amoureux adeptes du déplacement en avion comme toi tu prends le métro 8 mois sans se voir. Première réflexion, couillonne, si tu avais choisi ton amoureux en France tu n’en serais pas là.
Alors comme dans le monde médiatique, la terre s’arrête aux frontières du périphérique et ne reprend qu’outre-atlantique, que les préoccupations de l’élite doivent être celles de l’ensemble de la population et qu’il n’y a bien entendu rien de plus important à traiter, on nous fait pleurer dans les chaumières sur ces malheureux fiancés des 2 côtés de l’Atlantique qui se voyaient avant tous les mois (empreinte carbone irréprochable) et n’ont pas pu se voir. Alors généreux avec les forts, le pouvoir nous annonce que des mesures dérogatoires vont leur être accordées.
Conclusion : luttons luttons contre le Covid, surtout si les contraintes sont strictes…. pour les gueux.
IRAE
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir