Après les deux explosions qui ont ravagé la capitale libanaise le 4 juillet, les images de la ville sinistrée vue du ciel témoignent de la violence des déflagrations qui ont tué au moins 113 personnes et en ont blessé des milliers d’autres.
Jusqu’à 300 000 personnes seraient sans domicile après les dégâts causés par la déflagration, selon le gouverneur de Beyrouth, Marwan Abboud, pour qui la ville «n’a jamais connu ça de son histoire».
Selon le ministre libanais de la Santé Hamad Hassan, le bilan humain fait état de 113 morts et au moins 4 000 blessés, tandis que les disparus se comptent par dizaines.
D’après les autorités libanaises, un incendie qui s’est déclaré dans un entrepôt du port où étaient stockées depuis six ans quelque 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium, «sans mesures de précaution», serait à l’origine des énormes déflagrations.
Au-delà du bilan humain, ce sont désormais sur les conséquences économiques et sociales du drame qui cristallisent les inquiétudes, alors que le pays est traversé par un vaste mouvements de contestation.