La situation au Golan demeure extrêmement tendue et des accrochages sporadiques continuent d’y avoir lieu. Selon l’agence officielle syrienne SANA, citant une source militaire, des projectiles tirées de la partie du plateau du Golan occupé par les forces israéliennes ont pris pour cibles, dimanche 03 août 2020, des positions militaires syriennes près de la ville de Al-Qahtania.
Le samedi 02 août 2020, des avions spécialisée dans la collecte du signal et le brouillage électroniques appartenant aux forces armées US ont passé toute la journée et une partie de la nuit à effectuer des trajectoires en 8 près du littoral syrien.
Selon des médias syriens, vers 22h40 des hélicoptères d’attaque israéliens de type Apache ont commencé à tirer des roquettes guidées sur des points tenus par l’armée syrienne près de la ville de Qunaïtra, causant des dommages matériels limités.
Des témoins oculaires affirment qu’au moins une des roquettes israeliennes, probablement un missile antichar Hellfire, a frappé le bâtiment abritant le siège du Gouvernorat d’Al-Qunaïtra, le chef-lieu de la partie syrienne du plateau du Golan, sise au sommet de la colline de Tell Al-Ahmar. Des tirs de Shilka ZSU-23-4 ont également été entendus, ce qui signifie que les militaires syriens ont riposté à cette attaque.
Côté israélien, un porte-parole de l’armée israélienne a évoqué un incident survenu à Rafah au sud de la bande de Gaza pour justifier cette énième attaque israélienne contre des positions militaires syriennes. Cet argument illogique et invraisemblable semble commode même si l’explosion d’un engin explosif artisanal improvisé n’a aucun lien avec ce qui ce passe en Syrie où ailleurs et demeure une affaire interne palestinienne en premier lieu.
Source: Lire l'article complet de Strategika 51