Dans un long article consacré à l’épidémie et à sa gestion, la Docteur Nicole Delépine s’interroge sur les différents aspects de la crise, de la surcharge des hôpitaux aux conséquences du confinement en passant par l’évolution de l’épidémie en France. Toutes les sources sont citées dans l’article original. Extraits :
“En mars 2020, nous sommes entrés dans un monde délirant gouverné par la peur et les mensonges de nos autorités qui font actuellement tout pour prolonger la panique sans justifications médicales réelles.”
– Sur la surchage des hôpitaux :
“En réalité de nombreux hôpitaux sont restés à moitié vides pendant tout le mois d’avril et les cliniques privées vidées de tout malade ont dû recourir au chômage partiel de leur personnel. Ainsi, le syndicat de l’hospitalisation privée annonçait que de très nombreuses demandes de chômage partiel avaient été déposées dans ses établissements et demandait que les ARS (agences régionales de santé) leur adressent les malades qui n’auraient pas pu être soignés dans les établissements publics. Mais à l’exception de quelques cliniques parisiennes et durant une quinzaine de jours, les lits privés sont restés vides faute de malades.”
“Pendant cette période, pour montrer qu’il était efficace, le pouvoir a organisé des grands spectacles TGV covid, Evasan Covid et hôpital militaire de campagne Covid alors qu’il suffisait parfois de pousser une porte pour trouver les lits, des respirateurs et des soignants en nombre suffisant.” […]
– Sur le nombre de décès et les tests :
“Si nous avions décidé, comme nos voisins allemands, de mettre en quarantaine, (d’isoler pendant 15 jours) les porteurs de virus de la population saine nous compterions 25000 morts de Covid19 de moins. L’absence de test n’est pas une excuse : c’est parce que le ministère n’en a pas voulu que nous n’en avons pas eu ; au début de cette épidémie les allemands ne disposaient pas de plus de tests que nous pour cette maladie nouvelle, mais leur chancelière a permis à tous les laboratoires y compris vétérinaires d’en pratiquer alors qu’en France le ministère et les Agences Régionales de Santé ont dédaigné les offres qu’on leur a faites.” […]
– Sur les conséquences du confinement :
“Le « plan blanc » activé dès l’état d’urgence et le confinement aveugle adoptés a entraîné l’arrêt des traitements des maladies chroniques (hypertension, diabète, cancers), source de pertes importantes de chances de survie. Il a également bloqué le diagnostic et le traitement de nouvelles pathologies infectieuses, cancéreuses etc. qui sont apparues pendant le confinement et sont restées évolutives en l’absence de diagnostic et de traitement. Or même des retards modestes dans la chirurgie du cancer ont un impact significatif sur la survie. Aux victimes directes du Covid19 et du confinement, le plan blanc a donc ajouté des victimes collatérales par arrêt ou retard des soins des maladies chroniques et les retards de diagnostic des maladies jusque-là ignorées.”[…]
“Alors qu’il n’y a aucune preuve que le raz-de-marée annoncé sur les hôpitaux ait été empêché par le confinement, les mesures ordonnées par le gouvernement ont mis des pans entiers de la société dans la détresse : jeunesse privée de son droit à l’éducation, désintérêt progressif du travail chez de nombreux salariés qui ont beaucoup de mal à reprendre leurs activités, finances publiques lourdement grevées, maisons de retraite transformées en prisons tandis que les liens dans la population ont été distendus, minés par la défiance et la peur de l’autre. Récession économique, aggravation du chômage et de la misère se font déjà sentir. Les mesures prises au nom de la protection de la population n’étaient manifestement ni efficaces, ni proportionnées, ni adéquates.[…]
– Sur l’évolution de l’épidémie en France :
“Une maladie existe lorsqu’elle entraîne des malades, des personnes qui présentent des signes cliniques, qui nécessitent des soins, des hospitalisations et qui sont menacées de mort. Or, lorsqu’on consulte les données officielles de Santé Publique France, on constate depuis 3 mois une baisse continue du nombre des hospitalisations, du nombre d’entrées en réanimation et du nombre de décès, indicateurs clés d’une épidémie évolutive :”
– Sur les “raisons de la désinformation” :
“Pourquoi les données rassurantes dont on dispose aujourd’hui ne font-elles pas les gros titres ? A quoi rime cette volonté d’imposer le masque alors que la maladie a quitté le pays, de faire croire aux petits enfants qu’ils ne doivent pas embrasser leurs grands-parents pour les protéger, de rappeler constamment au public que les restrictions pourraient être réimposées très bientôt sinon à entretenir la panique et s’assurer de la soumission de la population ?” […]
Lire l’intégralité de l’article ici :
– FranceSoir.fr : “Crise du coronavirus en France: épidémie terminée versus panique organisée. Pourquoi ?”
Source: Lire l'article complet de Covid Infos