- Manœuvres militaires iraniennes : l’armée US évacuée vers des bunkers après le lancement de missiles balistiques
- Les Etats-Unis doivent comprendre que l’Axe de la Résistance contrôle tout le Moyen-Orient, et qu’ils sont proches de l’effondrement
Manœuvres militaires iraniennes : l’armée US évacuée vers des bunkers après le lancement de missiles balistiques
Source : avia-pro.net, le 29 juillet 2020
Traduction : lecridespeuples.fr
Les courageux militaires américains se sont terrés dans des bunkers à cause du simple avertissement de l’Iran informant ses voisins du lancement de missiles balistiques dans le cadre des manœuvres militaires « Le Plus Grand Prophète ».
La nuit précédente, lors du début des exercices militaires du Corps iranien des Gardiens de la Révolution, le commandement militaire iranien a annoncé publiquement le début des préparatifs d’attaques de missiles balistiques, avertissant ainsi les États voisins qu’il ne s’agissait que de manœuvres militaires.
Cependant, le commandement américain a décidé de « jouer la sécurité » et a ordonné au personnel de toutes les installations militaires américaines et au personnel des installations militaires hôtes du Moyen-Orient sur lesquelles des troupes américaines sont stationnées de se réfugier immédiatement dans des bunkers. Les militaires et officiers américains ont dû rester terrés dans des bunkers fermés pendant au moins 2 heures 30, jusqu’à ce que les forces iraniennes aient fini de frapper leurs cibles factices.
Comme le notent les experts, il est évident que de telles actions des militaires américains peuvent être classées « au plus haut rang du courage et de la bravoure », car aucun autre pays ou force militaire de la région n’a pris de telles mesures.
Voir Un reportage exclusif de CNN révèle la terreur des soldats américains durant les frappes iraniennes
« Le courage et la détermination de l’armée américaine se sont exprimés dès la première mention de la volonté de l’Iran de tirer des missiles balistiques. De toute évidence, la leçon infligée à Washington par les frappes de missiles contre des bases militaires US en Irak a été très efficace, car elle n’a laissé que des ruines de la base al-Assad », souligne notre expert.
Selon la télévision américaine (vidéo de CNBC), seules les bases américaines du Qatar et des Emirats se sont mises en état d’alerte
Les résultats des tirs balistiques de l’Iran ne sont pas connus. Cependant l’Iran a attaqué un modèle de porte-avions américain en utilisant des missiles anti-navires de croisière.
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Les Etats-Unis doivent comprendre que l’Axe de la Résistance contrôle tout le Moyen-Orient, et qu’ils sont proches de l’effondrement
Interview de l’analyste politique libanais Anis Naqqash, très proche du Hezbollah, par la chaîne Al Mayadeen, le 29 juin 2020
Source : Middle East Observer
Traduction : lecridespeuples.fr
Transcription :
Anis Naqqash : […] Tous les Libanais ne sont pas unis contre l’impérialisme américain. Il y a (au Liban) des intellectuels, des politiciens et des journalistes qui servent les Etats-Unis (avec dévotion), et font même plus que ce qu’ils leur demandent. Nous lisons (leurs écrits), nous suivons ce qu’ils font, nous entendons leurs déclarations et nous nous émerveillons de leur enthousiasme pour les Etats-Unis [une figure du courant du 14 mars, coalition opposée au Hezbollah, les a décrits comme « l’oxygène du Liban »], comme s’ils n’avaient tiré aucune leçon de l’histoire. Cette question est-elle maintenant terminée, comme l’a affirmé l’ambassadeur —le ministère des Affaires étrangères ? Je ne pense pas. Nous ne sommes que sur la ligne de départ. L’attaque américaine contre le Liban n’a pas commencé avec les sanctions (économiques actuelles), elle a commencé en 1948 lorsque (les États-Unis) ont soutenu l’entité sioniste (israélienne) et l’ont incitée à mener des guerres contre les pays arabes. Nous n’oublierons jamais cela et nos peuples ne devraient jamais non plus l’oublier. Les Etats-Unis sont l’ennemi des peuples de la région et le principal partisan d’Israël.
Concernant le Liban en particulier, (les États-Unis) ont fait beaucoup de mal au Liban plus d’une fois. Avec une grande hypocrisie, ils prétendent être les amis du Liban, mais il ont toujours exigé qu’Israël reste plus fort que le Liban, qu’Israël méprise et frappe le Liban. Lors de la guerre de juillet (2006), il était très clair que la guerre était menée à la demande de Dick Cheney, (vice-président américain à l’époque). Israël mettait ainsi en œuvre une décision américaine. C’est une autre chose que notre peuple ne doit pas oublier. Aujourd’hui, (les États-Unis) et Israël ne peuvent pas éliminer la Résistance (Hezbollah) par la guerre. Par conséquent, ils ont eu recours à la sape de l’environnement social, économique et politique au Liban par le biais d’un blocus économique. Ils se font des illusions. Ils n’atteindront pas leur objectif. Ils espèrent que les gens qui soutiennent la Résistance se retourneront contre elle.
Maintenant, la réponse proactive aux résultats rêvés (par les Américains) est venue de Sayed Hassan Nasrallah, et je pense que c’est ce qui a provoqué l’ambassadrice (américaine) au Liban (à surréagir). La déclaration (d’ingérence qu’elle a prononcé) a été orchestrée par le département d’État américain et non par elle-même. La preuve est que Pompeo a également tenu des propos similaires. La déclaration de Sayed Nasrallah comportait des mots très forts, était hautement menaçante, pleine d’attentes élevées et éminemment stratégique. D’emblée, il a dit et promis à son peuple que nous avions des plans pour surmonter ce blocus économique et que notre peuple ne souffrirait pas de la faim. Ensuite, il a continué en parlant des objectifs américano-israéliens quant à cette famine et ce blocus et a dit « Nous vous tuerons. Vous voulez nous empêcher de détruire Israël et nous empêcher de vous combattre et de vous tuer, mais nous vous tuerons… » Nasrallah l’a dit trois fois : « Nous vous tuerons. Nous vous tuerons. Nous vous tuerons. » Cela signifie que nous gagnerons la bataille économique et la bataille que vous (Israël) voulez éviter, c’est-à-dire la bataille militaire. Le moment où ces plans seront dévoilés et où le grand affrontement éclatera sera déterminé par l’Axe de la Résistance et les circonstances objectives.
Mais il est certain que notre peuple ne souffrira pas de la faim. Nos alliés sont forts. Nous avons entendu une déclaration de la Russie et de la Chine condamnant les déclarations des États-Unis et de leur ambassadeur (au Liban). Ces deux grandes puissances ont confirmé qu’elles soutiennent le Liban et condamnent ces déclarations américaines. […]
Je veux revenir sur la question de l’exagération concernant la crise alimentaire. Je ne pense pas que les gens qui étaient prêts à sacrifier leur vie lorsqu’ils étaient sous les bombes, qui ont perdu leurs maisons et leurs moyens de subsistance pendant la guerre de juillet (2006), puissent être mis à genoux avec (une pénurie) de pain et de beurre. C’est impossible.
Nous avons lancé le slogan « plantez un potager » au début de la crise, avant qu’elle ne s’aggrave. Aujourd’hui, il y a des milliers d’hectares et des milliers de jardins et potagers. Notre peuple ne mourra pas de faim. Nous sommes prêts pour cette bataille de longue haleine. Il y a des pays amis qui nous donneront un coup de main. Comme nous l’avons vu, l’Iran a aidé le Venezuela et a brisé un blocus beaucoup plus sévère et beaucoup plus large que le blocus imposé au Liban, puisque le Liban est beaucoup plus petit que le Venezuela.
Le plus important est que le Liban n’est pas le seul pays à être soumis à des sanctions. La Syrie est soumise à des sanctions ; le faix de saper la paix et la sécurité en Irak et d’assiéger le pays de plusieurs manières est également une forme de sanctions ; l’Iran est soumis à des sanctions ; la Chine est menacée de sanctions et d’une guerre commerciale ; la Russie est soumise à des sanctions. Nous sommes donc confrontés à une guerre mondiale lancée par les États-Unis sous le titre de « sanctions économiques » contre plus d’un pays. Par conséquent, ces pays doivent trouver des moyens de travailler ensemble.
Il y a deux semaines, une délégation s’est rendue en Syrie et est partie la semaine dernière après avoir signé un accord pour prolonger une ligne de crédit de l’Iran afin de fournir à la Syrie plusieurs produits et matières premières. Hier, le Président Poutine a également ordonné à l’armée russe d’utiliser tous ses moyens économiques, culturels et médiatiques pour aider la Syrie à voler de ses propres ailes. Nous ne sommes pas seuls.
Les États-Unis jouent leurs dernières cartes et ils échoueront, d’autant plus qu’ils font face à leur propre crise économique. Les États-Unis sont plus menacés par la guerre civile que le Liban n’est menacé par des actions violentes locales. J’en suis certain. Nous sommes au milieu d’un conflit qui se terminera en notre faveur, comme nous l’avions prévu et préparé. Nous assurons à notre peuple, comme nous l’avons toujours fait, que la victoire sera la nôtre. Nous ne promettrions jamais de prendre des mesures si nous ne nous étions pas déjà préparés à un tel défi. […]
(Quant à l’exigence des États-Unis que le Liban) ferme ses frontières avec la Syrie, cela signifie ouvrir les frontières avec Israël car (à part la Palestine occupée), le Liban ne borde que la Syrie et la mer (Méditerranée). Quand quelqu’un nous demande de fermer les frontières avec la Syrie, il prévoit de nous demander non seulement de sceller les frontières avec un pays voisin et ami, mais avec tous les pays au-delà de la Syrie, comme l’Irak, la Jordanie et d’autres pays arabes.
Nous devons exporter (des marchandises) plus que jamais. Nous devons travailler avec les pays voisins car nous pouvons utiliser notre monnaie locale (dans le commerce régional) et réaliser l’intégration économique. Les États-Unis exigent ouvertement que le Liban commette un plus grand suicide économique (en fermant ses frontières avec la Syrie). Cependant, cela n’arrivera pas parce que nous contrôlons la situation. Les Etats-Unis doivent savoir que notre peuple (l’Axe de la Résistance) ne contrôle pas seulement les frontières avec la Syrie, nous contrôlons toute l’Asie occidentale (Moyen-Orient). C’est ce que les Etats-Unis devraient comprendre.
Le département d’État américain est en train de créer un écran de fumée. Si le (Département d’État américain) consulte le Pentagone (concernant cette politique), le Pentagone lui dira que vous ne pourrez pas poursuivre cette politique si une guerre éclate ou si toutes les forces de Résistance sont entrées (en action) en utilisant leur pleine puissance. De quoi nous menacent-ils ? Ils (les Américains) utilisent la dernière carte dont ils disposent, uniquement pour plaire à Israël et à certains (dynastes) Arabes qui luttent pour le pouvoir. Les États-Unis veulent leur montrer qu’ils sont toujours actifs, mais ils sont en train de perdre cette bataille. La fermeture des frontières (du Liban avec la Syrie) est un mythe (c’est-à-dire une impossibilité). Nous les menaçons non seulement d’ouvrir les frontières (avec la Syrie), mais de les abolir complètement si nous décidons de le faire aujourd’hui. Il n’y a aucune force sur la surface de la terre, aucune force libanaise, arabe ou étrangère qui puisse nous empêcher d’abolir les frontières si nous le décidons. Les Américains le savent bien.
Quant à l’intégration économique, cette région est riche en ressources et certains grands pays sont prêts à apporter leur aide. Le pays (l’Iran) qui a envoyé sept pétroliers accompagnés d’un pétrolier géant transportant des denrées alimentaires pour ouvrir (son) premier centre commercial au Venezuela, (peut le faire à nouveau au Liban). […]
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